Le futur de l'alimentation

Hello ! Ici une prospective libre sur l'alimentation du futur. Plusieurs tendances, quelques hypothèses, des convergences... Aller, c'est parti ;)

Différents régimes

Socialement il va falloir passer sur l'augmentation de régimes différents. On va probablement devoir proposer dans les restos et cantines de plus en plus de plats compatibles à des régimes différents. Le problème est qu'on pourra plus difficilement partager un même repas avec les mêmes aliments, et cela fonde une bonne partie de l'identité d'un groupe social (couple, famille, amis, collègues, etc). Mais il s'agit d'adapter les besoins à l'individu souvent, sortir de l'alimentation culturelle vers l'alimentation presque sur mesure.

Une autre explication à cela est la création d'identité de groupe par des nouveaux régimes. On a ainsi la végémania qui entretien une très forte identité sur l'alimentation. Mais il existe aussi le paléo, le cétogène, le tout local, les régimes sans sel, pour diabétiques, pour les cœliaques, pour les sportifs, etc. On est entré dans un retour au tribalisme par l'alimentation notamment par l'existence d'internet et des rézosocios qui permettent cette résurgence de comportement. Dans les institutions, tels les bons restos et les cantines/cafétérias on va devoir s'adapter à cela. Certains prendront parti pour un régime, et d'autres feront la totale. Cela remet sur la table les distinctions religieuses par l'alimentation : casher et halal. A partir de 3-4 régimes différents on sera moins binaire (acceptation/rejet de ces nouvelles pratiques) et on pourra vraiment mettre en place des choix plus larges au sein des institutions. On sera toujours tenté par l'uniformisation. Halal et casher sont "solubles" dans les régimesvégétales par exemple. Vers la croquette universelle pour hominidé ? :p (cf Soylent, et autres). L'uniformisation, c'est par exemple McDonald's qui nourrit 1% de la population mondiale, avec des produits et procédés standardisés partout autour du globe.

Il y aura des régimes différents en fonction des activités voulues et dominantes de chaque individu, car on mange différemment si on doit fournir un effort intellectuel ou physique, d'endurance ou d'intensité, etc. Mais on va aussi adapter l'alimentation au génome et au microbiome spécifique à chaque individu, en disposant de toujours plus d'informations.

Source Image >> http://www.thisiscolossal.com/2017/11/colorful-paper-foods-and-geometric-patterns-by-maud-vantours/

Wesh, bien ?

Bio & éthique

La considération "éthique" a nettement progressé ces dernières années, et cela ne risque pas de baisser de sitôt. Par éthique, on entend des pratiques de productions plus respectueuses de l'environnement que celles qui sont apparues à la seconde guerre mondiale jusqu'à nos jours. Protection des sols, des spécificités territoriales, protection de la micro et macro-faune. Réduire autant que possible l'usage de phytosanitaires de synthèse (herbicides, fongicides, engrais...). Le label bio est un label cible pour le consommateur mais aussi une charte d'exigence pour le producteur. Toutes les pratiques, même anciennes et "naturelles", ne sont pas pour autant très bonnes pour l'environnement. Seulement il faut aussi maintenir une production suffisante et ne pas laisser des nuisibles trop se propager, si ce n'est sur son champs, sur celui du voisin, etc.

L'éthique, dernièrement, s'est focalisée sur le traitement des animaux domestiques de ferme. Si l'industrialisation de ces pratiques peut être effectivement nocive, on doit absolument continuer ces élevages ancestraux. Néanmoins, il y a du travail pour augmenter les exigences de traitements et soins apportées aux animaux. Mais les supprimer n'est pas éthique du tout, ni pour les animaux concernés qui disparaitraient, ni pour la santé des sols, ni pour les traditions rurales, ni pour les structures socio-économiques, ni pour la micro-faune, ni pour la biodiversité, ni pour la santé des humains, ni pour le progrès. L'éthique se fait dans ce cas par urgence, on se rend compte que notre alimentation se fait sur la vie d'autres formes de vie, et on s'insurge. On se rend compte que notre confort et prospérité se fait sur le dos de l'environnement global. On se sent honteux de vivre presque, parce qu'on ne peut pas vivre sans tuer, sans prendre la vie d'autres formes. Certains vont jusqu'à la misanthropie la plus totale, souhaitant l'anéantissement de l'humanité pour "libérer la nature" (sous entendu, l'humain n'est pas du tout naturel...). De même, certains remettent en cause toute la médecine : les anti-vaccin, anti-traitement...

Il ne faudrait pas que ces tendances prétendues "éthiques" trop s'éloignent des réalités du terrain. Par exemple supprimer du jour au lendemain et légiférer strictement contre tous les phytosanitaires c'est juste détruire des vies et détruire un pays car nous avons besoin de productivité pour nous mais aussi sur le marché mondial. Ce qu'on abandonne en production un autre pays peut prendre le relais et alors on augmente les importations sans augmenter les exportations, ainsi de suite. Contrairement à l'idée qu'on a sur une base habituelle, l'éthique peut être juste un moyen de pression d'une minorité sur l'ensemble pour acquérir du pouvoir, et aussi un moyen de détruire des traditions et institutions sans autre modèle pérenne derrière. L'éthique doit être réfléchie, mise en perspective avec le plus de facteurs possibles. Sinon c'est un caprice idéologique et on ne peut pas appeler ça "éthique".

Diversité augmentée

Nous sommes omnivores, c'est à dire mangeons une vaste variété de types d'aliments. Bon, on ne peut pas dire que nous mangeons vraiment de TOUT car il y a des aliments comestibles sans intérêt ni gustatif, ni nutritionnel. Par exemple, nous ne sommes pas du tout coprophages (manger du caca). Cependant, vu que tout ce que nous mangeons vient du sol, nous pouvons dire que nous mangeons vraiment quasi de tout indirectement. Car ce qu'on appelle grosso-modo "la terre" est un composite fait de roches, d'insectes, d'animaux, de feuilles, de troncs, de champignons, mort et vivant. On peut retrouve de l'ADN de cheval dans notre salade du jardin, par exemple... Cet omnivorisme a parfois été subi et parfois été fait délibérément. Parfois le choix d'un nouvel aliment est déterminant dans la diète d'ensemble qui alors se recompose autour. Si un aliment apporte plus de force, plus de réconfort, plus de vivacité cérébrale, émotionnelle, etc.

Bref, pour continuer cette prospective, de nouveaux aliments pourront prendre plus de place dans notre alimentation quotidienne. NOUVEAU s'avère ici un qualificatif un peu rapide cependant. Les insectes  ont été consommé de tout temps ! Mais, oui, actuellement dans nos contrées européennes, ça n'a pas la côte. On réintroduit ces aliments progressivement en les vendant à prix élevé (question de positionnement marketing). On va aussi retourner vers plus d'algues (dulse, kombu, spiruline, chlorella...) que ce soit directement ou intégré à des préparations complexes de grande distribution. Il y aura probablement des nouveaux aliments issus de cultures et modifications génétiques d'organismes unicellulaires :  bactéries, levures, algues et champis. L'avantage de cette nouvelle diversité est d'assurer une évolution de nos ressources et donc une sécurité alimentaire. Car ce n'est a priori pas en supprimant des aliments qu'on augmente sa sécurité alimentaire, mais le contraire.

Source image >> http://www.uniprot.org/taxonomy/88149

Quelques obsolescences

Si de nouveaux aliments et méthodes de préparation vont voir le jour, il est aussi tout a fait possible que certains aliments de consommation courante hoy deviennent totalement délaissés. On peut songer à tous ces "anciens" légumes qui ont été totalement boudés pendant des décennies et qui deviennent subitement à la mode. Parfois on redécouvre des graines potagères très anciennes, des semences enfermées dans des pots de terre cuite enfermées depuis 500 ans par exemple. Globalement, il est vrai que chaque espèce s'est vu réduite en diversité à l'intérieur d'elle-même. Les pommes de terre, qui ont des centaines de variétés différentes, se réduisent souvent à la culture de masse de la bintje. Pareil, pour les variétés de blé, de tomate, de poule, etc. Mais, oui il est possible que des types entiers d'aliments soient vus comme inintéressants voire plus guère comestible. Il y a des aliments dont on saura dans le futur qu'ils contiennent des molécules clairement néfastes. Certains disent que la plupart des champignons par exemple sont surestimés dans leur apport santé, nutritionnel. Que ce soit vrai ou non il est tout a fait possible que certains aliments soient déclassés. Pour coller au paléo, certains disent que les céréales ne sont pas des aliments intéressants pour la santé. Bon, voilà, chacun y va de sa théorie. Par exemple, il y a eu la fameuse mode anti-graisse qui a engendré une vraie mode du "maigre", mais voilà que ces aliments gras se voient réhabilités aujourd'hui. Si cela nous parait bien inconcevable sur le moment, il est possible que les aliments "santé" d'aujourd'hui soient des aliments bannis demain. Parce qu'il y a des modes et des croyances, des enjeux financiers et des évolutions techniques qui font balancer les grilles de production/consommation.

Supplémentation

Se supplémenter ? "Oh les grands mots!" vous me dites. C'est déjà monnaie courante de se supplémenter. Qui n'a jamais pris des multi-vitamines ou de la vitamine C, D, ou du magnésium ici en France par exemple ? En fait, la plupart de nos prescriptions médicales et autres experts de la santé s'orientent vers une supplémentation. Un nutriment, ou un composé, ou un extrait ayant un effet spécifique déterminé. Pour la forme, pour l'hiver, pour le sport, pour les études, pour la grossesse, pour la maladie, etc. Cette tendance s’amplifiera et se démocratisera, fort probablement. Toujours dans l'optique de coller au plus à l'individu et à sa spécificité locale et temporelle. Cela se fera sur une diminution de la quantité d'aliments entiers. Car oui, parfois on a envie d'un aliment précis juste pour un ou deux nutriments et pas pour l'ensemble. Ce n'est pas une substitution, mais un ciblage, une précision. Le supplément risque de prendre une bonne portion du régime, voire devenir une base et non plus une chose additionnelle. Mais il ne sera heureusement pas toujours une substitution à l'aliment entier. Faites attention à ne pas faire n'importe quoi d'ailleurs. Je ne suis pas responsable de vos essais, je ne fais que proposer une prospective et ne recommande rien. On constate d'ailleurs, dernièrement, que des suppléments peuvent même nuire à la santé, de plus en plus de professionnels qui recommandaient jadis la supplémentation en vitamine D par exemple se ravisent...

Les sportifs sont balaises en supplémentation car notre physiologie n'est pas faite pour endurer autant d'intensité et de régularité dans l'effort. De même, on peut dire que les métiers à fort besoin intellectuel, créatif et/ou méthodique, sont toujours supplémentés au café, au thé, à la nicotine, et autres nootropiques plus poussés. Aujourd'hui, on pense au café comme un consommable ordinaire, alors qu'il s'agit à la base d'une boisson chamanique cherchant à créer un état secondaire chez le sujet. Donc, oui, on va voir apparaitre des nouveaux produits qui par ce qu'ils nous apportent vont vite devenir des basiques et alors on oubliera qu'ils sont d'introduction récente. Rappelons que la plupart des médicaments et suppléments sont des extraits de plantes et d'animaux , de levures et de bactéries, etc.

Réorganisation de la production

D'un côté on voit la nette tendance à la centralisation extrême de la production, faisant écho à la centralisation des agglomérations. Ainsi nous avons des intérêts financiers et patrimoniaux de plus en plus élevés, une tendance à l'uniformisation, une disparition d'anciennes petites structures donc des villages. Nous aurons donc assez vite de très grands groupes, toujours plus gros, mais pour contrebalancer cela on aura aussi une recrudescence de la toute petite production, de l'hyperlocal. Les jardins ouvriers, les serres aquaponiques connectées, les terrasses, toits, des cultures indoor, des jardins et espaces publics comestibles, etc. Bien entendu, le label bio risque de prendre encore pas mal d'ampleur dans la grande distribution, la production hyperlocale n'ayant pas besoin de label pour juger de l'éthique et de la valeur des aliments. L'impression 3D d'aliments est une grande probabilité aussi. De ce fait, les productions sont relocalisées par quartier et/ou par foyer. La 3D ? Oui alors ça pourrait prendre plusieurs voies. Celle que je pourrais développer est celle qui est décrite dans la vidéo plus bas. Créer des conditions et climats sur mesure pour chaque sorte de plante afin de faciliter leur pousse, éviter la compétition naturelle, augmenter leur potentiel nutritif, etc. Cela nous rappelle l'article sur l'architecture du futur. Quelque part les pâtes sont des aliments imprimés en 3D, tout comme le pain avec levain aussi. A partir d'aliments en poudre on impose une forme nouvelle par les mains et/ou par le travail de machines et/ou par le travail de levures.

Plus loin

Plus loin, on aura diverses nano-implantations qui circuleront dans notre corps en permanence à la recherche d'informations sur l'état global et partiel de notre santé. Ces informations permettront a priori un meilleur diagnostic, une prévention à la racine, des prescriptions plus précises et sur mesure. Il y aura aussi des nano-implantations qui délivreront des nutriments directement dans le corps. En effet, on sait que l'injection de la plupart des vitamines est souvent largement plus efficace que l'absorption orale, alors une optimisation serait d'être au cœur du besoin plutôt que de le laisser se manifester. Ne plus manger, être alimenté par des nano-robots, ou autres. De même qu'on externalise notre pensée et notre culture sur internet, on pourra probablement externaliser nos besoins énergétiques lorsqu'on le voudra, et peut être définitivement s'en défaire. Sinon, pourquoi pas se nourrir d'énergie solaire... Eh hypothèse ;) Rappelons que la première source de production de biomasse sur Terre est la végétation autotrophe, dont tous les réseaux trophiques dépendent en relation complexe ensuite. On pourrait aussi envisager la création de nouveaux organes permettant de diminuer les besoins, ou alors d'éviter des pertes de nutriments, d'augmenter les possibilités de stockage de certains nutriments... Les hypothèses peuvent courir dans tous les sens. Mais faites attention, certaines choses existent déjà, elles touchent juste quelques personnes dans des circonstances particulières, donc peu visibles, mais réelles ! Pour résumer, nous sommes toujours dans une copieuse logique d'extraction, et cela changera progressivement vers une logique de création !!

Exemples dans quelques fictions

Dans La Nuit des Temps de René Barjavel, il existe une boite permettant d'imprimer une pilule qui contient tout le nécessaire de la personne s'en servant au moment où elle s'en sert. Ces êtres "supérieurs" trouvent du coup étrange le fait que les humains se nourrissent sur d'autres êtres vivants. Tuer des êtres végétaux étant perçu par eux comme étant plus barbare encore que de tuer des animaux.

Dans la trilogie Matrix, les humains dans la réalité consomment une bouillie informe ressemblant à du porridge avec prétendument tous les nutriments nécessaires dedans. Ni forme intéressante, ni goût, mais tous les nutriments selon leur dire. L'alimentation n'a alors aucun intérêt sensoriel, et un intérêt social très diminué.

Ce qui existe déjà

• Les divers régimes alimentaires à connotation identitaire ou alors à justification de santé existent déjà ! Qui ne connait aucune personne déclarant avoir une alimentation végétale ? Ou être en pleine "sèche" ?

• Les organes "artificiels" existent déjà ! Certains ayant des problèmes survivent ou vivent beaucoup mieux grâce à des organes externes (qui peuvent être "mécaniques") ou alors des traitements qui assurent une fonction qu'un organe n'assure plus, ou insuffisamment. On peut trouver aussi des organes artificiels implantés directement dans le corps aussi. Des stimulations cardiaques ou neuronales...

 

• Les aliments à réhydrater existent déjà ! On trouve des préparations de cookies par exemple à passer juste au micro onde, ou des soupes à réhydrater. La farine de céréale est l'exemple d'un aliment broyé et duquel on imprime une autre forme voulue ensuite. C'est d'ailleurs une tendance que je n'ai pas développé dans l'article, la possibilité de varier toujours plus les formes et les couleurs et les textures et les saveurs, etc. Une tomate carrée, une côte de porc en étoile... Les laitages sont déjà des aliments pour lesquels on peut imposer une forme désirée.

 

• Les algues sont déjà dans notre alimentation ! Si vous êtes des coutumiers des restaurants japonais, vos makis et vos soupes comportent des algues (nori et kombu). Si vous prenez certains compléments vous pouvez aussi trouver divers algues comme la dulse ou la spiruline.

 

• Les insectes existent déjà partout dans le monde, spécialement en Asie et en Afrique, mais font leur apparition dans certaines barres protéinées, des snacks d'apéro, biscuits et autres en Europe. Aussi nous mangeons des insectes sans le savoir avec nos fruits et légumes souvent. Si on a la bouche ouverte en vélo ça peut arriver d'avaler un moucheron.

 

• Des nano-robots circulant dans le corps doivent déjà exister, mais on n'en parle peu car potentiellement anxiogène pour le grand public encore à ce jour. On peut à ce jour effectuer des mesures externes permanentes avec divers capteurs. On peut aussi prendre son sang, sa salive, un poil, un cheveu, son urine et ses fèces pour analyser divers données de notre corps et de notre santé. Mais cela est ponctuel souvent et comme cela passe par l'extérieur du corps on trouve cela pas trop invasif. Oh, n'oublions pas que des sondes internes existent déjà, bien que très invasives et désagréables : explorer le colon et l'estomac notamment. Ce serait plus intéressant d'avoir des données en permanence que des instantanés... Bref. Perso j'ai beau méditer et pratiquer des respirations, je tombe dans les pommes systématiquement lors de prises de sang. Du coup, je n'en fait plus, ou le moins possible. Ce serait vachement plus pratique et reposant de savoir que tout se fait sans intervention externe !

 

• Des protéines et des repas entiers en substitution : le quorn fait à partir de cultures d'un champignon, et soylent qui est une poudre d'êtres végétales supposé remplacer tous les repas et fournir tous les nutriments nécessaires au corps humain. Les bodybulders et autres sportifs ont très souvent recours à des protéines pures réduites en poudre qu'on réhydrates et mélange à des arômes, des préparations diverses. La "whey" est une protéine issue du petit lait qui est généralement gâchée lors de la production industrielle de fromage et yaourt par exemple, et polluant à haute dose pour l'environnement. D'une pierre deux coups, la whey permet de valoriser un déchet en apportant le supplément nécessaire de protéine à une haute activité physique. Les poudres pour bébé sont aussi issues de ces procédés.

 

• Les épices sont déjà des sortes de suppléments. Ce n'est d'ailleurs pas anodin que le pays qui en utilise le plus soit l'Inde. Les épices (et condiments) sont des feuilles, des baies, des écorces, des légumes, des fruits, des racines, des os, et autres séchés et réduits en poudre. Le principe d'un complément sous forme de capsule est de mettre des extraits en poudre dans ces capsules. La cannelle est une écorce, le gingembre une tubercule, le thé une feuille d'arbre, le curcuma une racine, le safran un pistil de la fleur d'une sorte de crocus, le matcha est une feuille de théier réduite en poudre, etc.
  

 

• Des produits ordinaires sont déjà supplémentés. Certaines boissons au lait notamment sont supplémentée en vitamine D, les boissons énergétiques comme Red Bull et Monster contiennent des acides aminés, des vitamines B, des minéraux, pareil pour les boissons destinées aux sportifs comme Fit Aid par exemple.

Rappel des tendances...

- Augmentation diversité (insectes, algues, bactéries, OGM)
- Supplémentations
- Petites productions ultra-locales (permaculture, hors sol)
- Augmentation de la personnalisation (différents régimes)
- Impression 3D d'aliments
- Optimisation quantité nutriments volume et poids
- Réduction du volume repas
- Mesure permanente et automatisée de la santé
- Formes, couleurs et textures plus variées
- Retour d'anciens aliments

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