Le début de la vaccination était plus ce qu'on appelle la variolisation, cela consistait à prendre sur un individu infecté faiblement un pathogène afin de l'inoculer à un individu non infecté. Les résultats ont été très très variables quand parfois carrément catastrophiques. En gros, il s'agit d'une infection délibérée d'un individu sain avec l'idée ou l'intention de le protéger contre cet organisme à la source de cette infection. On prenait un individu ayant survécu ou n'ayant pas ou peu de symptômes majeurs, ce que l'on fait toujours aujourd'hui d'ailleurs, en espérant que la réaction immunitaire serait comme copiée sur l'individu que l'on infecte délibérément. Après, on a commencé à bidouiller les organismes, injecter des organismes pathogènes sous leur forme abimée ou sous une forme inactive. Le principal étant que la vaccination, à l'origine, consiste en l'exposition délibérée au pathogène, il s'agit de créer une infection, pour dans l'idée la combattre, ou au moins combattre les formes à développement/symptômes graves. Dans l'idée, au moins.
Maintenant, on a agrandit la définition de ce qu'on appelle la vaccination pour ne même plus que l'infection ne soit requise. Ce qui nous donne une définition si vague de la "vaccination" qu'on pourrait inclure une injection de vitamine D, de Zinc, un cachet de vitamine C, ou le fait de faire du sport comme un vaccin. Mais ceci ne pose a priori aucun problème aux experts en place. Ainsi, par cet agrandissement de la définition de vaccin, on peut inclure des technologies bien différentes qui n'ont rien à voir avec les procédés initiaux. Exemple de l'injection du moment, sous la technologie de bidouillage de "l'information génétique" du virus. Comme déjà observé dans un précédent article sur ce site, ce type de procédé correspond davantage à une thérapie génique, ou épigénique, que d'un procédé de vaccin. Ce n'est pas parce qu'il y a une injection qu'il y a vaccin. L'héroïne pourrait être un vaccin si le fait d'injecter un produit suffisait à faire un "vaccin". Nos injections ARNm ne font ni infection ni matériel génétique du pathogène. Il s'agit d'une isolation de "l'information génétique" du pathogène. Et même ici, cela requiert l'observation d'individus ayant été infectés et ayant survécus, n'ayant eu pas ou peu de symptômes. C'est à dire que contrairement à ce que l'on tend à penser, tout repose sur l'immunité naturelle/spontanée et pas sur une invention technologique. Il faut savoir mettre de l'ordre dans les choses.
Mais plutôt que de rester sur notre actualité, revenons sur la vaccination originelle, en oubliant ou mettant de côté cette nouvelle définition. Après l'abandon au moins partielle de la vaccination de type variolisation, on a recours principalement à des expositions d'organismes pathogènes abimés ou inactifs. Cela suffit à provoquer une réaction suffisante du système immunitaire souvent, a priori. On empêche une reproduction démesurée du pathogène, voire on empêche toute reproduction. La vaccination est un hygiénisme et comme tout hygiénisme, on agit par là souvent par stérilisation, comme nous l'avons vu dans un article de ce site que je vous invite à parcourir. L'hygiénisme est responsable de la majeure partie des avancées de la médecine. A vrai dire, l'hygiénisme n'est pas vraiment la médecine, mais un outil ou technique non spécifique à la médecine. Je parlais au début de cet article d'hormèse, ici, on pourrait parler d'hormèse concernant l'hygiénisme en général. Un petit peu d'hygiène est potentiellement très bénéfique, mais trop d'hygiène est potentiellement très délétère.
On sait qu'en rasant une parcelle de terrain, on va voir prospérer d'abord tout un tas d'adventices, ou ce qu'on appelle mauvaises herbes, ces plantes dont on ne veut pas. Quand on éradique la flore intestinale, épidermique, et autre, on peut s'attendre au même procédé. Il s'agit d'une dynamique écologique de base. On sait qu'en utilisant trop de fertilisant, trop de pesticide, et autres produits isolés importés (ou non-locaux), on cré le lit de problèmes du sol. Pensez-vous qu'il en soit autrement pour le corps humain, pour son système immunitaire par exemple ? On échapperait tant à la nature que ça, nous les humains ? Une telle croyance est-elle scientifique ? Ainsi, nous voyons que nous créons une nécessité de culture là où nous avons tout rasé. Et nous voyons aussi que nous rendons pathogènes des organismes qui ne l'étaient pas ou peu jusqu'à lors. Les maladies auto-immunes, ou des formes légères de dysfonctionnement du système immunitaire sont directement liées à l'hygiénisme en surrégime, dont la vaccination est la plus importante part probablement. Ces nouveaux phénomènes en expansion, augmentation des dysfonctionnements du système immunitaire plus ou moins graves et profonds, ET augmentation des maladies infectieuses, me semble directement liées à l'hygiénisme excessif. La vaccination en a une part plus importante que le reste car l'injection passe outre toutes les barrières naturelles du corps pour aller directement dans le sang, C'est l'hygiénisme a son quasi paroxysme, le sommet, ou l'aboutissement de cette tendance étant l'isolation complète de toute la nature. Le fait d'injecter des formes abimées ou inactives d'organismes pathogènes est aussi une tromperie du corps. Notre corps individuel mais aussi collectif ne communique plus avec l'organisme qui pose problème mais l'abime. On saisit la différence qu'il y a entre communiquer par texto et parler en direct entre humains. D'un point de vu écologique, il s'agit de la même chose.
La question est comment un organisme DEVIENT pathogène. Car si l'on sait COMMENT il devient pathogène, on peut agir en amont, en prévenant le processus qui le fait devenir pathogène. Exemple de Helicobacter Pylori qui est un bacille présent dans le corps spontanément mais qui peut poser problème, devenir pathogène. Nous avons sur nous et en nous des milliards d'organismes dont certains sont connus comme hautement pathogènes sans que pour autant ils soient pathogènes dans les faits. Il s'agit probablement d'une écologie. C'est une question ouverte, car il ne s'agit pas de dire "c'est écologique" en point final. Tout comme dire "c'est scientifique" ne veut rien dire si on s'arrête à ça. On peut essayer de trouver des synonymes du mot écologique, comme interactif, milieu, etc. On sait qu'on peut passer un bon moment sans certaines mises en conditions (ex :musique, boisson chaude ou apéro, etc.), mais on sait aussi que ces conditions peuvent faciliter certaines formes de dialogue, de communication. Il n'en est pas autrement pour la nature. Personnellement, je vous invite toujours à observer directement des dynamiques que nous connaissons dans un domaine afin de les voir en réalité ailleurs que dans un contexte très spécifique. On peut comprendre des dynamiques écologiques en observant simplement les relations humaines, ou simplement un bout de terrain dans le temps.
Le vaccin est une externalisation du système immunitaire. Il apparait tout à fait normal que le système immunitaire baisse sa garde car on lui donne des béquilles individuelles et collectives massivement, et avec fréquence. Technologisation du système immunitaire par le procédé vaccinal. Mise en culture du système immunitaire. Ce n'est pas anodin. Evidemment que prévenir des morts est nécessaire, mais attention aux externalités par ailleurs, notamment sur le long terme, qu'importe que ce soit un procédé de vaccin ou un autre procédé de traitement. Être absolument "pro-vax", ces identités stupides (pro/anti), est tout sauf éthique, scientifique, déontologique. Il faut savoir poser des questions, utiliser à meilleur escient des armes, ou des procédés de santé.
Enfin, ce qu'on appelle le système immunitaire est une construction intellectuelle/culturelle permettant de désigner un complexe d'actions/réactions du corps. Le système immunitaire n'existe pas vraiment. Il s'agit d'une désignation pratique. Globalement, il s'agit du rapport à l'autre, en fait du rapport à soi et à l'autre, l'autre pouvant être soi aussi parfois en partie. Savoir être en relation semble essentiel. Aussi bien entre humains, qu'entre l'humain et le reste de la nature. Tuer n'est pas une relation saine a priori. Stériliser systématiquement non plus. On le voit aujourd'hui que le virus en question empêche un raisonnement sain dans la population, que ce soit des "pro" ou des "anti", la raison marche peu. Il s'agit d'un symptôme mais aussi potentiellement d'une source de la pandémie. Pas de mettre la raison au dessus de tout, mais d'être capable de se poser et de discuter, d'observer, d'échanger. Le système immunitaire se porte globalement mieux quand on est en relation avec les autres, et en bonne relation. Plutôt que la course à l'armement généralisé.