Traits, biais, péché Dans les "qui suis-je", je demande la socio. On classe cette dernière dans les "sciences" "sociales" et/ou "humaines". Étonnant quand on sait que cette dernière ne voit que des traits communs à des "groupes". Oui, je mets beaucoup de guillemets d'entrée de jeu. C'est qu'il est difficile d'appréhender cette science-fiction dans le contexte actuel où elle est prise pour sérieuse et semble écrasante dans les médias et même les mentalités. La socio est un trait de groupe. Retournons l'arme contre elle-même et contre ceux qui l'emploient. Sinon, qu'y a-t-il d'humain à nier l'individu en ces proportions ? Nous n'avons plus affaire à des individus mais à des traits qui flottent et prennent corps dans des individus. La notion de péché est plus pertinente que cette décoction chamanique conceptuelle. Passons. Ce qui est assez formidable est aussi la notion de "science", peut-être que par souci de légitimité, acquérir l'apparat de science constitue un moyen assez sûr. Pour cela, il faut se saisir de l'épistémologie et surtout de chiffres. La statistique. Une annexion pour défense rhétorique. Si je connais l'épistémologie, ou ai des notions assez solides, alors ce que je fais est sérieux. Si j'utilise des chiffres, avec des calculs statistiques, alors c'est un fait de type incontestable. Qu'il y ait des traits qui soient partagés entre des individus, même des individus qui ne se connaissent pas du tout, me parait évident. Et peut-être que nous n'en parlons pas assez en ces termes. Mais rien de nouveau, aucune innovation, ou pour utiliser un autre champs lexical, aucun apport de cette croyance en la sociologie. Oui, la sociologie est une idéologie. L'idéologie qui dénonce les idéologies. Pratique pour créer un angle mort sur soi-même. êtes-vous "déconstruits" ? Vous n'êtes donc plus un humain à part entière mais vous n'êtes qu'un élément d'un groupe ayant un trait commun. Et souvent ça fonctionne par analogie bêta pour aboutir à une causalité pétée. Les cadres (vous êtes un cadre et seulement ça) font caca plus souvent que le reste de la population, ce qui est donc caractéristique du caca-isme. Qu'importe où on commence avec la socio, on va aboutir sur la dénonciation du x-isme. Encore un gros gros point très louche sur le sérieux de cette entreprise. Partir d'une conclusion, d'une conclusion systématique en plus pour produire des chiffres qu'on insère dans une narration qui va en ce sens. Attention, ça ne veut pas dire qu'on ne partage aucun "trait", et qu'il n'y aurait pas de "biais" dans la société. Ce n'est pas l'idée du tout ici dans mon article. Bien au contraire. L'intriguant de cette histoire réside en le n'importe quoi que représente la "discipline" en question. Comme si il fallait avaler toutes les couleuvres de celle-ci pour pouvoir voir les "inégalités", ou divers problèmes potentiels que l'on retrouve dans la société. Je suis donc le véhicule de "traits". Tout comme, selon la psychologie, je serais un paquet de pathologies. D'ailleurs, oui, la socio se présente comme des guérisseurs. Diagnostic sollicité ? Non. Vous êtes malades, faites-vous à l'idée. Vous atteindrez peut-être le saint Graal qu'est de devenir un "déconstruit". Répétez après moi : c'est culturel Oui, ce n'est même pas une exagération de ma part, des personnes se désignent elles-mêmes comme étant "déconstruites". Forcément avec l'aura de vertu suprême, de nous sachons. Une constante que l'on retrouve dans cette "discipline", la condescendance d'être plus éveillé, d'être comme en avance sur le reste de la population parce qu'on fait partie du groupe socio. Ironie. Mais ironie réelle. L'autre jour, j'écoutais un podcast du groupe (qu'on dira groupe S). Pendant environ une heure, tous les intervenants répétaient "c'est culturel". Je veux dire, oui, répéter une chose peut nous aider à l'intégrer. Mais ça n'est pas magique. Ce n'est pas en disant "nous sommes des oiseaux comme les autres" que ça sera vraiment le cas. On pourra le croire éventuellement au bout d'un moment, si on réussit à faire diffuser/véhiculer ce trait dans la population, surtout sous forme d'impensée culturel (on est presque au niveau du chien de Palvof là). Une pseudo "science" qui veut se prouver science en montrant qu'elle peut changer la société en matraquant ses principes. Niveau supercherie... Substrat, mon beau substrat Donc, êtes-vous "déconstruit" ? Un fondement de l'idéologie du groupe S est que tout serait culturel certes, mais que donc tout serait une "construction", ou "construction sociale" pour insister sur le méme socio. Le formidable de cette présentation des choses est de nier toute idée de nature, et toute idée de complexité ou de réalités multi-niveaux. On retombe dans le stérile débat nature versus culture, où le groupe S d'ailleurs a tranché en faveur de la culture. Chose assez cocasse, cette idée de tout est culture et tout est une construction impliquerait que la société soit liquide comme on dit, une plasticité extrême qui nierait encore plus les différences d'individus et de groupe même. Sachant qu'un groupe selon les S est une entité réel, même le groupe très concret du "je passe ma main dans les cheveux 12 fois plus que la moyenne" par exemple. Tellement d'éléments de base, vraiment de base, clochent dans cette entreprise que je ne sais plus par où commencer. C'est sensé être une science, mais ils font des diagnostics non sollicités et des prédictions, et retombent toujours sur les mêmes conclusions qui dénoncent un biais. Tout est sensé être une construction, sauf la socio évidemment, et donc ce qui implique une société malléable, liquide, tout en utilisant des statistiques sur des traits fixes et des conclusions pré-établies fixes elles-aussi. Tellement d'incohérences tellement flagrantes. On trouve aussi toujours une narration de type marxiste sous-jacente, très binaire, les racistes et les pas racistes, par exemple. Les S prennent toujours la défense des pas x-istes. Une vertu, ou apparat de vertu qui permet de fédérer et de diffuser le trait S dans la population. ingénierie sociale La construction sociale, parce que tout est construction est forcément mauvaise, et il faut donc en changer. On peut retrancher les choses, ces soit-disant constructions ne sont pas venus par hasards, et il me paraît difficile de n'avoir aucune "construction". Alors je peux comprendre que la S puisse être une arme pour certains, cela est indéniable. Certains démunis peuvent en tirer quelques avantages, mais comme toujours ou presque, ceux qui en profitent le plus ce sont bien ceux qui peuvent mieux l'utiliser. Ainsi, le pouvoir s'en arme aisément. Vous savez, répéter à un individu qu'il est malade, psychologiquement disons, il va finir par douter, et ce doute est une magnifique aubaine. Pareil pour des échelles extra-individuelles (qui ne sont pas forcément des groupes). Et si on cherche, on peut toujours trouver de quoi nourrir ce doute, et faire basculer dans la narration voulue la cible. Nous avons affaire à de l'ingénierie sociale, et encore, ingénierie est flatteur. L'idée derrière cette expression d'ingénierie sociale est plus de faire voir que l'on peut manipuler à la massue des populations entières, ce qui n'est aucunement la primauté de S, évidemment, mais ce S rigidifie, construit une arme voulue durable. Un beau produit au service de qui voudra/pourra s'en servir à grande échelle. bande d'X-istes ! Le principe initial de S est louable, et très intéressant. Observer et étudier l'extra-individuel. Oui, il y a des idées, sentiments et actes qui ne sont pas contingents à chaque individu. Rien de nouveau là dedans. Oui, faire de l'introspection volontaire peut s'avérer salvateur parfois, questionner pourquoi et comment on fait ce que nous faisons. Encore une fois, rien de nouveau ici. En attendant, on est réduit à des accusations de racisme et autres x-ismes sur chaque chose. La censure atteint des sommets, surtout l'auto-censure. On préfère même cacher la vérité parfois pour ne pas s'attirer les foudres des S. On déconstruit la famille, on déconstruit tout ce qui est possible. Diviser pour mieux régner. Classique. Assurer la pérennité d'une population en zappant tous ses fondements. Un terrorisme bien sournois. D'ailleurs, le terrorisme est une stratégie certainement issue ou plutôt perfectionnée par les outils S. Chacun devient un tyran. On peut même souhaiter une "mort sociale" à autrui, comme on a déjà pu lire et entendre ici et là. Le bilan n'est pas positif du tout. Comment vendre la S ? Parce qu'il faut bien de la monnaie. Il y a d'autres moyens de diffusion. Ils sont à l’œuvre, et c'est un monstre.
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Janvier 2022
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