Couvert
Donc, le relief est un atout majeur. ou du moins peut l'être. Il y a le relief "naturel" ou spontané, et celui que l'on peut fabriquer. L'ancienne pratique de la haie, voire aussi d'une rangée d'arbre, permet de casser le vent, mais aussi de faire une petite barrière contre l'évaporation trop rapide. Un simple mur agit aussi comme couvert partiel, ce qu'on voit avec les jardins de particulier, mais qui était aussi utilisé pour la culture, dont de fruitiers. Tout couvert agit comme protection et donc comme rétention au moins partiel. Il s'agit de conserver une richesse en ultra local. En fonction des installations, et des gestions, cela peut augmenter l'humidité, augmenter la chaleur, baisser la chaleur, protéger contre l'humidité, etc. On remarque facilement que spontanément la "nature" crée des anfractuosités, à grande mais aussi à petite échelle. Et c'est cela qui agit comme couvert parfois. Par exemple, l'herbe de prairie a tendance notamment par le stress important provoqué par les animaux qui l'arrachent, à former des touffes qui gondolent à terme le terrain qu'on avait plat au début. Il faut se rappeler que la terre n'était pas si plate avant notre intervention pour tout aplanir partout.
Rappelons les pratiques, en plus des haies et des futaies, des ravins et des talus. Ils 'agit encore de créer des couverts, par le relief, de manière artificielle. Autant d'astuces qui cré aussi ce qu'on appelle des écotones, c'est à dire des zones de changement ou d'échange entre des milieux différents, et qui en générale favorise ce qu'on appelle à la louche la biodiversité. Enfin, le dernier couvert concerne le sol même. Les herbes offrent un couvert, qui limite voire inverse le lessivage des sols, mais il y a aussi les paillis. De façon spontanée en forêt il y a une litière composée des feuilles. De manière artificielle, on peut aussi utiliser de la paille, et généralement du paillis (paillette de lin, écorce de bois, plaquettes de bois, sciure, etc.). Rétention humidité, et stabilisation de la température du sol, et donc des "nutriments" et des qualités structurelles et chimiques. Pour revenir sur le couvert de type vertical, on a tous déjà constaté qu'un piquet tend à accumuler plus d'humidité et de plantes, voire d'insectes et d'oiseaux que là où il n'y en a pas. Palissades, murs, clôtures. Ce principe générale de couvert cherche à limiter les trop grosses variations, les trop gros flux. C'est par exemple valable aussi en mer, ou dans des milieux aquatiques plus généralement. Un exemple spécifique est la mangrove, des zones boisées aquatiques qui absorbent les ondes des vagues pour le rivage, du moins en partie. Le couvert fait office de tampon partiel. Des grandes zones d'algues peuvent aussi limiter l'érosion par les vagues. Il existe aussi des astuces artificielles pour cela.
Structure
couleurs
Biomasse
Bien évidemment, toute installation, dont extérieure, peut être l'objet de vol et dégradations. Tiens, pendant que j'y pense, des toiles paravent rouge pour certaines cultures, par exemple. Bref, avec ces quatre principes, il y a beaucoup de combinaisons ou d'expériences possibles à réaliser.