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écologie, en schématique

4/5/2020

 
Parler d'écologie, à force on est lassé rien qu'à lire le mot. Mon propos ici n'est pas de pondre une réflexion politique, idéologique ou intellectuelle, choisissez les dénominatifs. Mon but est plutôt de dégager disons des axes. Et bien sûr, d'ordre pratique. Cela est issu d'un mélange d'observation, d'expérimentation et de lecture/écoute.
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Couvert

Un des plus grands principes est le couvert. Il faut offrir un couvert, et ce à plusieurs niveaux. Quand on regarde dans la nature, à grande échelle par exemple, on voit que le relief, la montagne, agit sur le climat local et peut créer ainsi des conditions favorables à certaines espèces. La vallée, une enclave, une barrière naturelle. Le couvert est une protection. Et on peut le retrouver à plusieurs niveaux. Par exemple, en ville, on sait que la présence d'arbre régulière abaisse significativement la température locale. L'arbre fournit un couvert, tout simplement. En été, cela devient indispensable ces dernières années. On le voit depuis longtemps dans des zones plus chaudes, en Méditerranée notamment, où l'on fait des abris extérieurs où une vigne courre dessus, ou des glycines aussi. Cela se trouve aussi en ville, dans des rues piétonnes prévoyantes qui ont planté des arbres ou lianes qui offrent un couvert à la belle saison. Ce même principe, en beaucoup plus radical, donne la serre, la petite serre jusqu'à la géante pouvant abriter des arbres. Évidemment, on a en tête cette expérience où des arbres trop protégés dans une serre bien isolée on finit par dépérir, par manque de stress justement. De quoi nous rappeler, qu'un couvert est une protection partielle, pas totale.

Donc, le relief est un atout majeur. ou du moins peut l'être. Il y a le relief "naturel" ou spontané, et celui que l'on peut fabriquer. L'ancienne pratique de la haie, voire aussi d'une rangée d'arbre, permet de casser le vent, mais aussi de faire une petite barrière contre l'évaporation trop rapide. Un simple mur agit aussi comme couvert partiel, ce qu'on voit avec les jardins de particulier, mais qui était aussi utilisé pour la culture, dont de fruitiers. Tout couvert agit comme protection et donc comme rétention au moins partiel. Il s'agit de conserver une richesse en ultra local. En fonction des installations, et des gestions, cela peut augmenter l'humidité, augmenter la chaleur, baisser la chaleur, protéger contre l'humidité, etc. On remarque facilement que spontanément la "nature" crée des anfractuosités, à grande mais aussi à petite échelle. Et c'est cela qui agit comme couvert parfois. Par exemple, l'herbe de prairie a tendance notamment par le stress important provoqué par les animaux qui l'arrachent, à former des touffes qui gondolent à terme le terrain qu'on avait plat au début. Il faut se rappeler que la terre n'était pas si plate avant notre intervention pour tout aplanir partout.

Rappelons les pratiques, en plus des haies et des futaies, des ravins et des talus. Ils 'agit encore de créer des couverts, par le relief, de manière artificielle. Autant d'astuces qui cré aussi ce qu'on appelle des écotones, c'est à dire des zones de changement ou d'échange entre des milieux différents, et qui en générale favorise ce qu'on appelle à la louche la biodiversité. Enfin, le dernier couvert concerne le sol même. Les herbes offrent un couvert, qui limite voire inverse le lessivage des sols, mais il y a aussi les paillis. De façon spontanée en forêt il y a une litière composée des feuilles. De manière artificielle, on peut aussi utiliser de la paille, et généralement du paillis (paillette de lin, écorce de bois, plaquettes de bois, sciure, etc.). Rétention humidité, et stabilisation de la température du sol, et donc des "nutriments" et des qualités structurelles et chimiques. Pour revenir sur le couvert de type vertical, on a tous déjà constaté qu'un piquet tend à accumuler plus d'humidité et de plantes, voire d'insectes et d'oiseaux que là où il n'y en a pas. Palissades, murs, clôtures. Ce principe générale de couvert cherche à limiter les trop grosses variations, les trop gros flux. C'est par exemple valable aussi en mer, ou dans des milieux aquatiques plus généralement. Un exemple spécifique est la mangrove, des zones boisées aquatiques qui absorbent les ondes des vagues pour le rivage, du moins en partie. Le couvert fait office de tampon partiel. Des grandes zones d'algues peuvent aussi limiter l'érosion par les vagues. Il existe aussi des astuces artificielles pour cela.
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Structure

Maintenant, un autre principe important est la densité, ou structure. On a tous déjà vu des sols tassés. Cela pousse vers les extrêmes. Sécheresse et inondation. Un sol qui n'a plus de structure, qui est écrasé ne permettra pas de plantes de faire des racines, et encore moins des racines solides et profondes. Quand il pleut l'eau stagne en surface. Quand il fait sécheresse, elle se transforme en béton et en poussière. En gros, le sol devient stérile, ou presque. Mais ce principe peut aussi se retrouver dans une forêt devenue trop dense par exemple, où l'accès est impossible et qui favorise les incendies au final. On a longtemps pratiqué le labour systématique, et ça se pratique encore beaucoup. Bien que le piétinement des bovins pour la charrue n'ait pas la même action que le roulement des tracteurs. Mais ce labour, si il est clair que cela ameubli la terre, et que par là on peut mélanger avec des apports divers, dont du fumier, conduit aussi au lessivage des sols à terme. Aujourd'hui, cette pratique tend à s'estomper. On a aussi, à petite échelle, des astuces pour ameublir la terre sans la retourner totalement, on parle de grelinette ou "bio-fourches". Dans l'entretient de la pelouse, dans les stades, mais aussi chez les particuliers et sur les parcours de golfe, on voit pas mal d'astuces pour éviter que le sol se compacte. la scarification qui est ponctuelle, l'aération par clous, l'association d'herbe biologique à de l'herbe synthétique notamment pour aider les racines à un meilleur ancrage et mieux résister aux chocs.
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couleurs

Parlons de couleurs. Il y a La lumière comprend tout le spectre lumineux, mais les plantes semblent n'en absorber qu'une partie en majorité. Ainsi, à lire notamment ceux qui font pousser à l'intérieur des plantes, dont les fameuses plantes de canna, l'utilisation de lumière bleu et rouge notamment, en des proportions maitrisées, peut aider la pousse et le développement des végétaux que l'on cultive. Ils utilisent aussi parfois des surfaces réfléchissantes, allant du simple miroir domestique aux matériaux de l'aérospatial. Vous pouvez facilement faire des recherches sur ces deux points lumineux et trouver des éléments pertinents rapidement. Évidemment, si on le relie au premier point de cet article, c'est-à-dire le couvert, on se rend compte que le couvert peut aussi limiter la lumière. Une rangée d'arbre fournit une protection partielle contre le vent, mais aussi pas mal d'ombre. D'où le recours plus souvent aux haies, et le recours aussi parfois à... aucune haie, pour disposer du maximum d'ensoleillement. On peut donc imaginer des installations, même extérieures jouant sur ces propriétés. Des surfaces réfléchissantes, des surfaces peintes en bleu et rouge, etc.
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Biomasse

Cette partie rejoint un peu l'idée que j'avais développé dans un article précédent : la célérité. Il existe des plantes qui poussent vite et produisent beaucoup. Certaines sont encore fort utilisées dans l'élevage, avec la luzerne, ou différents types de trèfles, par exemple. On utilise aussi le miscanthus, sorte de grand roseau de Chine qui produit beaucoup de biomasse. Le lierre peut produire aussi beaucoup de biomasse, mais il est toxique pour l'élevage et on ne sait pas l'utiliser autrement qu'en ornement. On peut trouver d'autres espèces, dont des espèces d'arbres, qui produisent beaucoup de biomasse. Cette biomasse a, vivante, un intérêt certain, mais aussi cueillie. Alimentaire parfois, mais aussi industriel. Dans la culture, on peut utiliser cette biomasse pour nourrir des animaux, faire un paillis contre l'évaporation et les adventices, protéger les sols, la vie du sol, nourrir le sol.
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Voilà les quatre grands principes que j'ai dégagé ici. Bien sûr, on pourrait parler du pH, très important par ailleurs, faut-il le préciser. Mais je souhaitais ici rester très basique, pour qu'on puisse appliquer assez facilement des idées dérivées de ces principes. Par exemple, habitant la côte, je vois l'érosion arriver très vite - si je la vois c'est que c'est très rapide - et ça m'inquiète vachement. Il est évident que le problème se situe en amont dans les fleuves, et l'utilisation pour le béton notamment. Il existe probablement des moyens de freiner efficacement ce phénomène. On a développé des astuces de couvert aérien via des ganivelles, des plantations d'oyats, des sapins de Noël entassés, pour la rétention du sable. On a aussi tenté des couloirs de troncs d'arbres entre la mer et le bord de mer sableux, des brises-lames qui comme leur nom l'indique devaient briser les vagues. Mais je songeais aux cultures d'huitres et de moules, d'algue aussi parfois. Autant d'éléments sous-marins qui cassent une partie des vagues de fond. Surtout quand ce n'est pas juste une rangée parallèle à la côte mais plusieurs dizaines de rangées. Avec des gabions remplis de pierres sur des troncs d'arbres enfoncés dans le sable, par exemple.

Bien évidemment, toute installation, dont extérieure, peut être l'objet de vol et dégradations. Tiens, pendant que j'y pense, des toiles paravent rouge pour certaines cultures, par exemple. Bref, avec ces quatre principes, il y a beaucoup de combinaisons ou d'expériences possibles à réaliser.
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Toile et gabions (des types de couvert vertical)
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Gazon semi-synthétique (mélange donc de matériel et de culture)
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Rizière en étages
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