Définition ?
Exemple de pratiques
Une autre pratique hormétique est le vaccin, qui consiste à administrer une dose de pathogène afin de stimuler une réaction supérieure et de donner au corps une mémoire pour affronter le pathogène entier plus tard. Une des meilleures trouvailles de toute l'histoire de la médecine.
Encore une autre pratique "populaire", qui s'est basée au début sur ce principe, mais qui aujourd'hui n'a plus grand chose à voir avec l'hormèse est l'homéopathie. Comme on se réfère souvent au passé, oui il est possible qu'on ingérait auparavant régulièrement des "impuretés" avec nos aliments. De la cendre, des éclats de bois, des minéraux, des poils, et bien d'autres éléments dont des poisons. Mais est-ce que cela peut être en quelque sorte reproduit en insérant de la lave d'Islande dans une micro-capsule pour guérir un trouble précis ? Fort probable que non. Est-ce que les enfants qui mangent leur crotte de nez pratiquent une homéopathie ? Peut être que oui. Est-ce que cela a un effet positif ? La question même est ridicule. A vrai dire, l'homéopathie n'a pas besoin de ces produits exotiques en capsule car on la pratique involontairement tous les jours. Bref, l'homéopathie n'a plus rien à voire avec une pratique hormétique aujourd'hui.
Méthodologie non-linéaire
Mais, par exemple, votre prise de sang indique la présence d'un surplus (relatif à une norme dite "saine") de cholestérol, il vous sera prescrit une dose en relation à votre taux. Bon, dans cet exemple, on sait dorénavant que le cholestérol n'est que peu souvent un vrai problème de santé, et que les statines pour "soigner" peuvent causer de sérieux dommages. Passons. Le plus surprenant est que même si on admet la linéarité dose/effet pour l'effet ciblé, est-ce que les effets dits secondaires - qui ne sont pas "secondaires" mais plutôt connexes/annexes - sont aussi linéaires ? Encore une fois, un doute méthodologique assez fou. Encore pire. On considère un critère souvent en isolé d'autres critères qui probablement ne sont pas dans un indicateur de prise de sang. Encore pire. On prend le patient sur la séquence de sa demande/problème, c'est-à-dire qu'on impose un traitement linéaire sur un présupposé patient à condition linéaire. Le contexte passe le plus souvent à la trappe, aussi bien dans l'isolation d'un critère de l'ensemble des critères identifiables et non-identifiables, que dans l'isolation du trouble de ses conditions. Il n'y a plus un ensemble concomitant de conditions, mais un trouble (au milieu de nulle part, presque). Il n'y a plus un individu mais un trouble. Cette méthodologie de double isolation pourrait être acceptable en cas d'urgence réelle. Or, beaucoup de traitements très communs aujourd'hui sont des troubles chroniques. A la lueur de ces réflexions toutes simples, il apparait clairement une sur-médication systématique généralisée. Vous allez me dire que je suis hors-sujet par rapport à l'hormèse ? Au contraire, cet exemple très factuel illustre parfaitement ce phénomène.
Vision mécaniste contre vision écologique, en quelque sorte. A la différence que la vision écologique incorpore partiellement une vision mécaniste, elle l'englobe.
Le corps anticipe
Stress partout !
Dose, mais aussi contexte
Hormèse, oui mais avec dose
Résumé ?
Hormèse : potentielle réponse globale du corps à une dose (sur une fourchette ou plusieurs) de stress qui lui peut être très spécifique ou local.