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tagada soin soin

3/1/2022

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Va te faire soigner. Quelle belle ouverture d'article, je trouve. Vous vous sentez tout de suite bien accueilli. Et bien, aujourd'hui, on est aussi bien accueilli par le personnel médical ou personnel soignant. On ne peut pas aller à l'hopital sans justificatif de consultation et sans "pass sanitaire" qui va muter (il n'y a pas que le virus qui mute) en pass vaccinal. Par défaut, on vous considère aux portes de l'hopital comme coupable. Coupable de ne pas avoir été traité, puis pas traité jusqu'au bout (trois puis quatre doses, etc.), ou pas traité avec le produit qu'il faut. Coupable aussi d'être malade, que ce soit le virus en question ou une autre pathologie. Hopital a la même racine qu'hospitalité. Et pourtant, on constate une multiplication non seulement de freins à l'entrée seulement mais aussi une augmentation des accusations. On est coupable à défaut de prouver autrement. On est coupable par défaut, une présompltion de culpabilité. Vous pouvez ne pas être malade mais être coupable quand même. Il n'y a plus d'universalité du soin, plus d'égalité, plus de démocratie. Et ça ne semble pas poser tant de question que ça, aussi bien de la part des patients/clients que du personnel médical. On pourrait parler des patients, mais ici nous allons parler de la médecine. 

La médecine se caractèrise par un esprit de corps très important. Cela commence dès les études où elles sont connues pour accueillir les pires bizutages. Mais ça continue aussi par les études, car il s'agit de bourrer le crâne de manière inhumaine afin d'effectuer une sélection (initation), ou dit numerus closus (nombre limité dit en latin afin de donner l'impression de rigueur). Les jargons sont extrêmement nombreux en médecine. Le bizutage est une pratique très ancienne, c'est de l'ordre de l'initation. Par initation, il faut entendre reproduire une humiliation plus ou moins volontairement. L'initiation est une méthode ésotérique, c'est à dire qu'on limite l'accès à un groupe, à des savoirs, à des pratiques sciemment. Cette nature ésotérique contraste avec les idéaux d'universalité, d'égalité, de transparence, etc. Il s'agit même de l'inverse. Aussi, rappelons que la medecine, qui est sensé avoir le soin pour centre absolu est aussi un des corps de métier qui comporte le plus de violences conjugales. Cela devrait signifier un certains problème profond dans la pratique actuelle de la médecine. Je repense aussi à ces années lycée où l'on devait "s'orienter", décider de notre voie professionnelle. Ceux qui allaient vers médecine le faisaient surtout par pression familiale, par accès à un statut respectable, par promesse monétaire. Une minorité seulement défendait l'idée de mettre le soin au coeur de cette démarche. Cela aussi devrait signifier des problèmes profonds. Les motivations principales sont la reproduction sociale, la monnaie. Pas le soin. Ce n'est évidemment pas spécifique à la médecine. Mais ce que cela souligne est que la motivation principale ne corresond souvent déjà par au soin pour le soin. Ce sont des vices et des appats. Comment un corps de métier, constituant un ordre par validation interne, dont ses membres sont principalement mus par une motivation non charitable peut être lucide sur des questions de société et légimimement parler de morale ? Oui, car qui dit culpabilité, dit morale, ou moralisme. Est-ce le rôle d'un médecin de faire des condamnations morales ? Si il se revendique expert de santé, alors soit, il peut expertiser la santé. Mais dès qu'il y a jugement morale au centre, au préalable au soin, nous ne sommes plus dans le domaine de la médecine, il n'est alors plus légitime dans son discours, car nous ne sommes plus sur le terrain de la médecine, tout simplement. Le personnel médical fait partie d'un ordre par validation interne. Il y a de multiples initiations. Le but est comme toute dynamique de groupe fermé de savoir qui fait partie et qui peut en faire partie. Il y a donc une pression énorme interne, et donc un suivisme très important. Pas étonnant que ce soit l'ordre des médecins qui ait été le premier à encourager le nazisme par exemple. L'appel régulier au consensus médical est un sophisme déjà de base, mais en plus, il s'agit d'un non sens. Ceux qui ne sont pas d'accord ont été amenés à demissionner, et ceux qui posent des questions sont affichés comme étant contre la médecine et contre la médecine. Si on menace, on arrive vite à du quasi 100%. Perte de statut, perte d'accès, exclusion du groupe, dégradation sociale, perte financière. Ce n'est pas par liberté, mais par suivisme et menace. 

La médecine se pense souvent comme une science, mais il s'agit d'un artisanat. Du moins, au début, car aujourd'hui, c'est industrialisé. Ce sont des ouvriers de la machine médicale. Ce sont des bureaucrates avant tout. A leur propre détriment. Ils passent plus de temps à traiter des papiers que des humains.

La médecine se pense comme maitre d'elle même, mais elle est assujettie à la chimie (pharmaceutique, génétique) et à la technologie. Elle n'est pas libre, elle doit de la monnaie est en dette et en dépendance à ces industries chimiques et technologiques. Cela peut donner des ressources folles, oui, mais est aussi un facteur de beaucoup de biais, et surtout une diminution croissante de sa souverainté, de sa liberté. On s'éloigne donc facilement du soin par ces contraintes. De même, que de plus en plus de protocoles sont guidés surtout par l'évitement de procès. Evidemment qu'être attaquable en justice est nécessaire, encore heureux. Mais il y a des protocoles qui sont guidés avant tout par la peur du procès, par évitement de responsabilités, d'exposition juridique. Cela met le juridique au dessus du soin.

Une tribune récente d'un journal grand public propose carrément de faire payer seulement certaines personnes sur un seul critère (injection ou non d'un produit). Cela ne semble pas choquer plus que cela aussi bien la majorité des patients/clients que le corps médical. Alors qu'il s'agit d'une honte inpensable, une infamie. Cela met l'aspect monétaire au premier plan, c'est à dire devant l'éthique du soin qui est rappelons-le le centre de la médecine normalement. Encore une fois, on s'éloigne de la médecine, on met le soin au second, voire troisième plan. 

De même, la quantification est un phénomène global, mais elle est particulièrement pregnante dans la médecin actuelle. Ce qui fait que la plupart de la médecine actuelle consiste à regarder des chiffres, des graphiques, des statistiques. Sont-ils formés à la statistique ? Regardent-ils les personnes dans leur entiereté ? Non, ils sont pour la plupart du temps en train de déduire des présages sur un écran. Cela est une pratique ésotérique, spiritiste même, comme on regarde le ciel pour dégager un horoscope. C'est de la même nature. Avec cela de pire que la personne est souvent niée, c'est un facteur humain qui empêche de voir la réalité que sont les chiffres. Encore une fois, les chiffres peuvent être un outil intéressant. Mais le centre est l'humain. Le personnel médical est souvent tellement broyé dans des protocoles, des systèmes, qu'il relègue l'humain au secteur psychologie. Désolé, je suis inhumain, je ne suis pas poli, mais c'est pas mon métier, il y a des gens pour ça.

Dernier point, on aimerait tous que la médecine soit parfaitement orientée vers le soin, tout comme on aimerait que le fromage à prix cassé provienne de fermes pittoresques, mais dans la réalité, c'est autre chose. La médecine est soumise aux industries de la chimie et des technologies, et aussi de plus en plus financiarisée. Elle est donc toujours plus loin de l'artisanat, et toujours plus loin de la liberté. Ce qui n'est pas un bon signe, ni de bonnes conditions de pratique du soin. On pense parfois que le côté libéral de certaines sous-catégories de la médecine permet une indépendance. Non, toujours pour les raisons qu'ils sont assujettis aux nécessités de l'industrie chimique, technologique et de la finance, et qu'ils sont dépendant d'un ordre qui peut exclure rapidement. On constate d'ailleurs qu'il y a de plus en plus de regroupement de libéraux car ils ne réussissent plus à assumer les coûts. Ce n'est qu'une étape vers plus de rationalisations du secteur médical. Le pire est que la plupart du personnel soignant participe activement à sa liquidation, notamment en étant proactif dans le suivisme injectionniste, dans l'approbation de mesures liberticides sans raison, et autres. Comment des gens qui perdent leur prestige social progressivement, perde de leur indépendance, perde de leur humanité, de leur temps, qui sont surmenés, gavés d'informations pendant les études, pressés à rembourser des dettes qui augmentent, à suivre des rythmes d'usine, peuvent-ils décemment être disposés à y voir clair, et à soigner avec justesse ? Tragédie. 

Résumé :
Dès que l'on met un autre sujet avant le soin, on sort du cadre du soin. Si l'économie est plus importante que le soin, alors nous ne sommes plus dans le soin. Si la morale est plus importante que le soin, alors nous ne sommes plus dans le soin. Si des chiffres sont plus importants que l'humain, alors nous ne sommes plus dans le soin. Il faut porter attention à ces décentrages. Nous sommes face à des personnes, pas des abstractions, pas des variables ou des contraintes. Ce sont des personnes, à part entière, unique. L'occasion de rappeler que l'hopital est une invention chrétienne, c'est à dire l'inverse de l'initiatique, l'inverse de l'ésotérisme, l'inverse de la sélection. Hopital, hospitalité ont la même origine. Si l'on réduit l'accès à l'hopital, on en fait un rite initiatique, pas une universalité du soin, sans conditions. Jésus est un humain, une incarnation divine, une personne à part entière, pas une abstraction. Le sabbat (loi, protocole, morale, économie, chiffres, etc) a été fait pour l'homme et pas l'homme pour le sabbat.
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embryon de changement

28/12/2021

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Je m'apprête à devenir parent. Près de neuf mois que je suis au courant, concrètement. Pour le père, c'est abstrait au début. Ma femme me dit "je le sens", mais si intime pouvons nous être parfois, je ne suis pas elle, je ne sais pas ce qu'elle ressent, du moins, je peux y être un peu sensible, si je ne m'y ferme pas. Heureusement que je ne crois pas savoir ce que ma femme ressent, car cela serait exagéré, une illusion de fusion qui annonce des tempêtes. Peut-on parler de parentalité sans parler de couple, de mariage ? M'est avis que non. Néanmoins, je voudrai ici focaliser sur les observations qui m'accompagnent et grandissent en moi depuis le début de cette aventure. Il y a beaucoup d'incertitudes. Et là encore, alors que nous avons dépassé le terme (qui est en dessous des neufs mois pile de référence, et qui est souhaitable en général), je suis pétri d'incertitudes. Une inquiétude prépondérante est vais-je être capable d'être parent, vais-je être un père digne de ce nom ? Ma femme et moi avons la foi, ainsi, comme nous l'a dit notre prêtre référent en mariage, nous accueillons une nouvelle âme pour l'Eternité de/en Dieu. Ce qui est un miracle. D'ailleurs, nous sommes souvent surpris de cet état de grossesse, c'est proprement fantastique, alors que nous savons qu'il s'agit d'un phénomène tout à fait naturel depuis des millions d'années, ça ne change pas cette surprise quasi permanente de nous rappeler le miracle que cela manifeste à nos corps et nos cœurs. 

J'ai évoqué la préparation au mariage. Disons deux mots là-dessus. Dans notre société française actuelle, il n'y a quasiment aucune préparation au mariage proposée. Seule l'Eglise, et au sein de l'Eglise des personnes à part entière, nous le propose. Nous sommes déjà mariés civilement. Il y a un petit rituel pas désagréable lors de la signature du contrat, mais aucune préparation en amont, à part de la paperasse, et de l'organisation de fête. Cela me semble assez choquant qu'on ne nous propose même pas un accompagnement. Je n'aimerais pas que ce soit comme un permis obligatoire à passer, mais qu'on propose au moins un accompagnement au préalable me semble indispensable. C'est comme si l'état et la société comptait sur la rationalité de chacun soudainement sur ce sujet (quelle surprise !), et/ou voulait préserver une sorte de spontanéité qui serait presque sacrée. Toujours est-il, seule l'Eglise nous a proposé un accompagnement. Evidemment, un accompagnement en vu du mariage devant Dieu par l'Eglise. Quelque part, nous sommes déjà mariés sous la bénédiction de Dieu, mais aller sous l'Eglise est un indispensable malgré cela. Point intéressant, le mariage est un sacrement que les époux se donnent, pas que l'Eglise nous donne. Mariés, nous sommes en mission à notre façon, comme peut l'être un prêtre au sein de l'Eglise et d'une paroisse, d'une communauté.

De même qu'il n'y a aucune préparation au mariage, à être un couple, il n'y a aucune préparation à être parent. Il s'agit là d'une continuité de l'impréparation. On doit se tourner, faisant un choix, vers des gens qui proposent un accompagnement. Quelque part, cette liberté est intéressante, mais une liberté peut aussi se trouver dans la proposition, la suggestion d'un accompagnement, sans que l'alternative soit une mainmise complète sur le mariage et la parentalité. Et en fait, tant mieux, car au moins l'Eglise nous propose l'essentiel là ou l'état est un simple contrat. Pour la parentalité, qui commence par la grossesse, on constate aussi qu'on est vachement entouré par le médical, mais un peu comme un contrat aussi, ça ne nous nourrit pas comme un accompagnant à part entière, une institution religieuse aussi. La grossesse, comme le mariage, est jonchée de paperasses et de protocoles peu unifiés. Le nombre d'examens que ma femme a du passer est hallucinant. Je veux dire, être enceinte n'est pas une condition anodine pour la femme, qui est souvent fatiguée, a moins de capacités diverses, ce qui est normal, et pourtant on nous bombarde d'examens et de rendez-vous. Le maïeuticien qui fait les échographies nous avait exposé sa vision d'une surmédicalisation et d'une surattention sociale sur la femme enceinte dans nos sociétés actuelles, mais cela ne l'a pas empêché de nous prescrire des surplus de rendez-vous. On passe plus de temps à prendre des mesures qu'à discuter, qu'à entourer, qu'à préparer, aider à bien vivre. Liberté dirons-nous, d'accord, mais erreur de focale à mon avis.

En discutant avec la famille et des amis, on constate beaucoup de visions différentes de la grossesse et de la parentalité. Sur la grossesse, ce qui surprend les générations de nos parents est de considérer autant la vie intra-utérine du bébé. Pour eux, c'est bien que cela se développe ainsi, mais ce n'était pas du tout le cas à leur époque. Ma femme et moi avons en plus choisit une approche appuyant cette relation intra-utérine : l'haptonomie. Mais ce qui est curieux est que ce soit nouveau et marginal aujourd'hui, alors qu'on peut facilement constater que le fœtus réagit à des voix, des musiques, des activités, des gestes, et ce très tôt. Par défaut, on a plus une vie intra-utérine en relation avec les mesures médicales qu'avec les parents et l'entourage aujourd'hui. Entre ce constat et le constat que la grossesse est surmédicalisée, comment ne pas devenir hypocondriaque plus tard ? C'est dément. Je sais que chaque personne du corps médical est supposément bien attentionné, mais cela n'empêche pas l'état des choses globales qui est une saturation quantitativiste de l'être avant même de prendre son premier souffle. Je pense qu'on peut faire mieux, aspirer à mieux.

A vrai dire, et je pense que l'article va se terminer sur ces paroles, notre société n'a aucune perspective autre que quantitative aujourd'hui. Il n'y a quasiment aucune perspective pour l'existence entière de chacun. Seule l'Eglise nous donne une perspective, un élan, même si cela vient avec des responsabilités dirons-nous morales qui ne sont pas toujours apaisantes et légères, à une Union mariale et un enfantement. Or, ce sont bien là deux piliers de l'existence, ce ne sont pas des périphéries, des à-côtés, mais le cœur même de l'existence. Ce déplacement de l'essentiel est-il nouveau ? Pourquoi cela n'interpelle pas davantage au quotidien ?

Merci de votre lecture. Portez-vous bien.
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Mettre un ratio

27/12/2021

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Beaucoup de gens se revendiquent de la science, de la rationalité, voire cartésiens. Pour moi, il y a une contradiction fracassante à faire de ce qu'on appelle à la louche "la science" une identité (individuelle ou de groupe). La méthode scientifique est une méthode, et censée n'être que ça. Si l'on dépasse ce cadre, nous ne sommes plus seulement dans une méthode, mais dans une idéologie. Difficile d'avoir une méthode isolée, en effet, un outil sans contexte idéel/social. Mais c'est ce qui est prétendu souvent par des auto-proclamés "pro-sciences". Pour des gens qui s'identifient à la rigueur, c'est cocasse, ou suspect/triste.

Quand on se revendique aussi cartésien, je ne sais pas exactement ce que ça veut dire. Je n'ai jamais lu exhaustivement René. Je suppute aussi que l'immense majorité de ceux qui utilisent ce qualificatif non plus. En fait, je pense que par "je suis cartésien", la plupart des gens veulent dire "je suis comme Saint Thomas, je ne crois que ce que je vois", ou qu'ils aiment bien compartimenter dans leur tête ou dans un bureau des choses. Il s'agit probablement aussi d'une revendication revêche dans le sens de "je ne crois pas à n'importe quoi", 'je rejette les croyances". Ce qui me semble au mieux un peu à côté de la plaque, sinon puéril. 

Enfin, se revendiquer rationnel. Bon, rationnel peut renvoyer à l'usage de la raison. Cette revendication d'être rationnel implique que d'autres, peut-être tous les autres, ne le sont pas, ou moins. Il s'agit d'un jugement très strict qui me semble très vaniteux, donc suspect. Surtout, nous ne sommes pas dans le registre de la rationalité justement, mais dans le jugement moral/social. La rationalité est la valeur supérieure, et je l'ai, toi pas, ou moins. Bon, comment dire... Rationnel peut aussi renvoyer à ratio, c'est à dire un rapport entre deux choses, souvent numériques, c'est à dire une proportion. La proportion est la véritable utilité/pertinence principale du système numérique, en effet. La proportion ne renvoi pas à l'idée de précision absolue, ni de vérité absolue. Ce qui contraste avec les revendications du type "je suis rationnel".

Est-ce que ces observations signifient qu'il faudrait ne pas être rationnel, cartésien, scientifique ? Non. Ce n'est pas la question de cet article. 
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La viralité

20/12/2021

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  Viralité est un concept qui émerge de virus. Mais on retrouve la viralité ailleurs que dans un virus. A vrai dire, il n'y a pas que le virus qui soit viral. Ou, dit autrement, la viralité n'est pas spécifique au virus. Si il faut développer, une idée ou une émotion peuvent être virales.
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  En fait, la viralité est un phénomène de retournement, ou de spin. Un élément tourne (pivote, change, s'inverse), puis, plus ou moins rapidement, tout (tout ou presque, c'est une image) finit par se tourner aussi. Pourquoi pointer cette caractèristique virale non spécifique au virus ? Parce qu'on tend généralement à réduire le virus à une infection, et à une propagation purement physiologique, pour ce que ça veut dire. On occulte très souvent toute dimension écologique, et toute multi-dimensionalité.

  Par exemple, quel est le rôle de la peur dans la propagation d'un agent pathogène ? On sait que la peur n'est pas sans conséquence sur l'état de santé. La peur, comme d'autres émotions, telle la colère, la joie, se transmettent. Un sourire honnête peut nous faire sourire, un baillement nous faire bailler, une colère nous faire fulminer, etc. Comment pouvez vous croire qu'une peur ne se transmet pas ? Comment pouvez vous croire que la peur peut ne pas modifier parfois radicalement le corps ? La peur est une réaffection de certaines composantes du corps. Ce n'est pas toujours une diminution. Mais fortes sont les chances que le système immunitaire ne soit pas toujours au top. La peur dans notre comportement est plus liée à des phénomènes très visibles comme un prédateur, un vertige, une menace sociale (guerre, conflit, exclusion), ou à l'inverse très métaphysiques, ou existentielles. Nous n'avons pas de peur microbienne, à part une hystérie hygièniste depuis la découverte des "germes", qui est souvent construite et inappropriée pour ne pas dire contreproductive. C'est normal, à l'échelle de l'espèce, c'est très récent, et nous ne pouvons pas voir  l'oeil un microbe.

  Mais ce qui m'intéresse ici est qu'il y a des facteurs non-physiologiques, non liés à la nature du micro-organisme devenu pathogène. Je le réitère, mais nous devons passer d'une conception binaire entre des organismes qui seraient bons et mauvais par nature (depuis toujours, et à jamais), à une conception plus écologique. Un organisme devient pathogène. Ce qui ne veut pas dire neutralité ordinaire. Il faut juste réaliser qu'un organisme n'est pas à 100% pathogène ou 100% non-pathogène, et qu'il y a de la variabilité en fonction de différentes variables écologiques, en fonction des conditions (autres que la nature de l'organisme x et y).

  Qu'on fait les médias et les gouvernements depuis deux ans ? Focaliser sur un décompte de morts, puis de "cas positifs", puis d'admissions en soin intensif/réanimation. Toujours en agitant des menaces, puis des contradictions systèmatiques. Puis, récemment à trouver un bouc emissaire en des personnes qui sont réduites à l'unique caractèristique de s'être soumis à une injection de thérapie génique ou non. Ce climat de peur est amplifié délibérément, c'est indéniable. Puis, climat de peur orienté vers une cible unique. C'est misérable, honteux, indigne, criminel. Il n'y a pas d'autres mots.

  Bref, le phénomène viral est aussi dans l'incompétence, dans la vilénie de gens supposés être l'autorité, dans la peur de tous, dans la pression sociale. Ce qui tue n'est pas forcément l'organisme devenu pathogène, mais la réaction ou sur-réaction (du système immunitaire, ou de la société, du corps expert). La fièvre est une défense de l'organisme. Il se sent menacé, et il réagit. Ce qui est important est qu'il se sent menacé souvent avant d'être réellement menacé. 
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Résumé temporaire covidien

19/12/2021

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Qu'importe nos opinions, on peut faire des constats communs.

Etat de choc généralisé
La sanitaire est la raison supérieure du moment
Le virus ne s'évapore pas
Le secteur médical est malmené
Il y a des "récupérations politiques"
La déontologie et la rigueur statistique volent en éclats



Que vous vous définissiez (de manière superficielle) comme pro ou anti (injection/masque/confinement/pass sanitaire), je pense qu'il est nécessaire, vital même de reconnaitre que nous sommes en état de choc. Ce n'est pas la peine de nier cela, d'essayer de jouer les durs, les insensibles, c'est faux. A moins d'être psycho ou sociopathe. De là, il faut prendre la mesure de ce que ça veut dire d'être en état de choc. Ce n'est pas parce que vous êtes un professionnel de la santé, même en psychologie, que vous êtes immunisés contre l'ensemble des affects basiques de l'homme. Autrement vous vous définissez comme surhomme, et alors c'est une autre histoire, qui ne nous intéresse pas ici. Une part de cet état de choc est dû à la simple annonce que nous sommes en situation de pandémie. Une autre part est dû à si vous avez été touché directement ou indirectement dans votre intégrité physique ou vos proches, des connaissances. Une part est dû aux mesures dites sanitaires. Une part est dû au traitement médiatique. Une part est dû à la pression individuelle et sociale. Si vous balayez une seule de ces parts, c'est que vous êtes malhonnête, pour ne pas dire stupide. Passez votre chemin, méditez un peu. Que signifie être en état de choc ? Réagit-on avec les meilleures options ? En tout cas, chacun va vers ce qui lui est plus spontané et probablement ce qui lui correspond le mieux. Peut-être que ceux qui courent vers un dit traitement, en ont besoin, qu'il soit efficace ou pas est secondaire. Peut-être que ceux qui ne comptent pas sur ce traitement n'en ont véritablement pas besoin, voire même que ça leur serait délétère. Dans les deux cas, nous ne sommes pas dans du 100%. Ce qui est important de distinguer ici est que nous avons un comportement réflexe qui nous fait aller vers telle ou telle option. Ensuite il y a les justifications, les narrations, pour justifier notre "choix". Le comportement réflexe a été maté pour faire dévier des gens. Le chantage de ne plus pouvoir prendre un verre en terrasse ou de ne plus pouvoir aller travailler. Il y a aussi des gens qui auraient été plus spontanément vers le traitement qui ont été happé par une boucle médiatique les en dissuadant. Mais la proportion de ceux qui ont été menacés est plus importante, et de loin. Il est donc plus sain et plus rationnel de défendre ceux qui sont restés fidèles à leur choix. Ou sinon, il s'agit juste de fascisme. On ne peut pas dire les choses autrement. Défendre les intérêts des minorités au sein d'un pays est normalement un de ses rôles fondateurs. Ce qui n'équivaut pas à du minoritisme voulant favoriser ou donner raison à la minorité systèmatiquement par principe même de minorité. Or, nous voyons une chasse aux sorcières planifiée et encouragée par les autorités désignées. Ces autorités non seulement ne sont plus dans leur droit mais en plus font exactement l'inverse. Elles sont dès lors criminelles et doivent être vues et traitées comme tel.

Passons au deuxième constat. Le sanitaire est dépeint comme la raison supérieure du moment. Déjà, en toute circonstance, l'histoire n'est qu'une répétition de cela, dès que l'on appelle à une raison supérieure, on peut être sûr que nous ne sommes plus sur le chemin de la mesure, de la raison, mais que nous assistons à des changements de pouvoir. On invoque la liberté, l'économie, Dieu, et autre pour justifier x et y. Dès que l'on prend une excuse, même pour Dieu, surtout pour Dieu en fait, on en fait une idole, un point de fixation faux, un mensonge. L'invocation d'une raison supérieure doit mettre la puce à l'oreille de tout le monde. Dans l'histoire, c'est toujours une prémisse à une erreur monumentale, à du gâchis. Toujours. Mais soit, acceptons que la raison supérieure du moment soit la santé. Est-ce que la santé est caractérisée uniquement par un pathogène ? Non. Certes, il faut être en vie, et continuer d'être en vie pour parler de santé. Alors, regardons la mortalité. En terme de nombres, il s'agit de quelque chose de vraiment important dans le monde, car nous n'avons jamais été aussi nombreux sur terre. En terme de proportion, c'est pas alarmant du tout. D'habitude on raisonne en terme de proportion dans le médical, mais là, non. Pourquoi ? La raison supérieure étant la santé, on devrait être vent debout contre les politiques qui nous font un cirque de chaud froid depuis deux ans. Pourquoi ? Car on peut se tromper une ou deux fois mais pas le faire systématiquement. Les autorités se sont contredites sytèmatiquement. Je le répète, car c'est la vérité qu'on doit entendre, et qu'on ne peut éluder, elles se sont contredites SYSTEMATIQUEMENT. Ces autorités et les médias ont oeuvré pour créer et entretenir un climat d'insécurité grandissante permanente. Ce sont des méthodes fascistes, des méthodes de torture psychologique et sociale. La santé mentale ne fait pas partie de la santé ? Comment alors décemment ne rien dire contre les autorités qui font usage de pareilles méthodes ? Même si vous croyez ardemment que la solution finale et unique est d'injecter tout le monde, vous ne pouvez pas défendre ces méthodes. Aucune raison supérieure ne peut justifier ces méthodes. Aucune. Si ces méthodes ne vous dérangent pas, ne font pas naitre un iota de dégout chez vous, posez vous des questions, vous êtes devenus sociopathe par état de choc et par lâcheté, par peur. Ca peut arriver, mais à un moment il faut se réveiller. Les personnes injectées ne peuvent plus ne plus être injectées, donc même si vous soutenez l'injection totale, finale, vous devriez vous révolter contre ces méthodes. La santé comme raison supérieure, il faudrait cibler les comorbidités en priorité. Un nombre gigantesque de comorbidités sont issues d'une alimentation inadaptée, d'un mode de vie inadapté, dont une part énorme est pourtant encouragée par les autorités mondiales de la santé. On promeut le manger végétal par exemple. Il n'y a jamais eu autant de diabète en nombre et en proportion. Pareil pour l'obésité, les maladies mentales et du système immunitaire. Et pourtant, on voudrait blâmer des gens qui ne veulent tout simplement pas prendre un traitement. La FDA (autorité de régulation sanitaire des aliments et traitements) tweet sur de la pizza au chocolat. Je veux dire, ça pose question. Si le sanitaire est la raison supérieure de toute notre existence, alors, il semble plus opportun de viser ces fléaux rampants affaiblissant la santé en amont de tout pathogène. C'est plus pertinent en toute circonstance, mais encore plus si on vise l'ensemble des facteurs de santé, et sur le long terme.

Même après la généralisation progressive de la dite troisième dose, on reste sur l'idée qu'on pourra éradiquer le virus pathogène en question. Tout médecin et tout virologue devrait reconnaître que c'est tout bonnement impossible, même pas approchable. Pourtant, on continue d'entendre des gens promouvoir cette même impossibilité. C'est de la démence, ni plus ni moins. Le virus fait partie de l'écologie mondiale. Il faut raisonner en terme écologique car il s'agit d'un organisme qui n'est pas isolé. Un organisme n'est pas pathogène par nature, il y a une pathogénie qui peut survenir suivant certaines conditions écologiques. Il vaut mieux agir de manière écologique que de manière guerrière. La course à l'armement est une escalade très souvent néfaste pour tous. Quand on soutient une politique du tout injection, on dit en somme que nous allons gagner la guerre biologique contre un virus. A-t-on les moyens de surenchérir en arme contre une forme virale ? Les antibiotiques développent une antibiorésistance, c'est un mécanisme écologique de base. Il en est de même pour toute forme d'organisme dans une écologie. Non seulement le tout injection peut s'avèrer inefficace mais en plus provoquer par surutilisation un effondrement de toute protection pour ceux qui en auraient vraiment besoin. C'est à dire que si l'injection peut éventuellement permettre une protection, par sur-utilisation on tuerait toute efficacité tout en blâmant ceux qui ne souhaitent pas être traités. On aurait donc créé une pression psychologique extrême sur une part de la population qui s'avérait être la part avec le comportement le plus rationnel. Il y a plus de chances que ceux qui refusent le traitement protègent davantage les plus faibles que ceux qui se traitent sans besoin. Le virus ne va pas s'évanouir. Qu'importe ce que l'on fait. Ce que l'on fait par contre a des conséquences. 

Le secteur médical est malmené. Oui, mais depuis longtemps. C'est le lot de tous les secteurs, la dynamique est globale, c'est un changement civilisationnel. Faut pas se croire à part là-dessus. Nombrilisme de secteur. Après, oui, le secteur médical est en train d'être liquidé à toute vitesse, ils passent déjà plus de temps à faire de la paperasse qu'à soigner. Les nouvelles technologies vont rendre encore plus obsolètes quantité de personnels soignants. Encourager le tout piquouze participe activement à ce mouvement de fond. Le personnel soignant ne fait pas la connexion mais c'est comme acheter des produits bio dont les emballages se retrouvent dans les océans, ou faire construire un sapin de métal et de verre pour éviter de couper un sapin pour raison écologique, ou promouvoir le social et les bonnes conditions de travail tout en achetant des marques bas de gamme en promo. Bref, des incohérences ordinaires. Par exemple, récemment le personnel soignant reprend de plus en plus l'excuse du coût monétaire pour rejeter un test sérologique pour chercher si on a déjà eu le virus et si on a donc une mémoire immunitaire, ce qui rendrait obsolète tout traitement qui par définition est inférieur au naturel. J'ai moi-même demandé ce test, et on m'a rétorqué que ça coutait trop cher. Jamais, o grand jamais on ne m'a rétorqué que faire une radio ou une prise de sang ou un IRM coutait trop cher. D'habitude on fait plutôt tout l'inverse, à faire trop de tests, trop souvent. Mais d'un coup, ce n'est plus possible. Pourquoi ? Aucune raison valable. Le pire c'est que pour déterminer si l'injection est efficace et combien de temps, on est obligé d'avoir recours à ces tests "trop chers". C'est à dire qu'en plus de payer des doses à injecter, on paye en plus des tests PCR et des tests sérologiques. L'excuse monétaire est horrible d'un point de vu humain, encore plus d'un point de vu médical, déontologique, mais en plus n'est pas recevable une seconde si on raisonne en terme monétaire. Le personne soignant se targue de soigner, d'être sur le terrain, d'être des experts, mais ils ne respectent même plus leur déontologie la plus basique. Comment peut-on respecter l'autorité qui se trahit elle-même ? Elle n'a même plus conscience de se trahir, ni d'oeuvrer à sa propre liquidation. C'est d'une tristesse.

Déontologie. Un peu d'éthique. Mais même sans aller sur le terrain de l'éthique, si on tente d'être seulement praticien, il y a des protocoles qu'on doit suivre normalement. Il y a aussi des observations basiques qu'on retrouvent dans tous les troubles. Le protocole ne vise normalement pas à injecter des gens pendant une pandémie. C'est trop tard. Pire, ça peut mener à une échappée du virus et rendre à nouveau sans défense et définitivement les plus faibles. Ca, on le sait, pas besoin de faire douze ans d'étude. Pourquoi on ne respecte pas ce protocole ? On sait aussi que la réaction à tout traitement, que ce soit une injection ou une pillule, que ce soit pour un mal de crâne ou pour un cancer, ou un virus pathogène, varie en fonction de variables qu'on découvre au fur et à mesure de la mise en phase d'experimentation dont la mise sur le marché constitue la phase finale. On sait déjà maintenant que les injections sont ineffectives sur une part de la population. Elles sont déjà d'une efficacité, selon les autorités, de très courte durée, mais on persiste à vouloir augmenter le pourcentage d'injectés et de doses. C'est de la folie pure. On disait que l'injection ne permettait aucune contagion, et après douze fois moins, et maintenant plus personne n'ose affirmer ces choses. On disait que c'était la solution, on se rend compte que non, mais on persiste voire surenchérit même. C'est de la folie pure, il n'y a pas d'autre mot.

La récupération politique est une accusation qu'on peut ressortir sur tous les sujets, dans n'importe quel sens. Dès que tu parles d'un sujet, en bien ou en mal, de n'importe quel sujet, tu peux être accusé de faire de la récupération politique. Ce qui ne veut absolument rien dire. De même qu'accuser de complotisme quelqu'un qui n'est pas parfaitement aligné sur le fil officiel est un sophisme extraordinaire. Les débunkers rationalo-scientistes-zététiciens ne disent rien là dessus curieusement. De même que les animalistes ne disent rien sur l'expérimentation animale à des fins d'élaboration de produits à injecter. De même que les écologistes ne disent rien sur les masques qui ne sont pas recyclables et se retrouvent par milliards dans les océans et dans les forêts. Autant de personnes qui sont vent debout pour des broutilles d'habitude et ne disent rien, font les aveugles sur ce sujet. L'état de choc n'excuse pas tout. Ayez un peu de consistance. Réveillez-vous. Les enjeux vont au delà de notre petite survie individuelle. Bien au delà.
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Brèves covidiennes

5/12/2021

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Chacune des mesures, y compris des tests de dépistage, ont différents effets. Différents effets dans le sens qu'elles n'ont pas que l'effet escompté, c'est-à-dire qu'elles ont des effets qu'on dira connexes, ou consubstantiels, inhérents à elles-mêmes. L'histoire des techniques en médecine est truffée de cela, si l'on souhaite des exemples concrets et pas seulement un raisonnement de style abstrait. Faire une radio, une image par radio, n'est pas sans effet sur le corps. On sait que l'effet escompté est d'obtenir une image de l'intérieur, notamment des os par exemple en cas de fracture ou luxure. Mais les ondes radios rendant possibles ces images ne sont pas sans conséquences sur le corps. A titre personnel, on m'a dit qu'il n'était pas nécessaire de bombarder ma main de radio pour un dégât qui est probablement mineur et sans douleur et se remettra tout seul, ce qu'il en a été. Les tests ne sont pas sans incidence. Qu'importe les tests. Parfois, il y a des tests avec de grandes incidences, et parfois sans incidence significative. Souvent, devant le progrès apparent de l'apparition technique, tout est par défaut sans incidence significative. Seulement plus tard, les lignes bougent pour redéfinir l'ampleur de cette incidence. Il ne faut pas être contre le progrès, incarné en chaque nouvelle innovation technologique, et donc il faut établir la priorité du soin et de la lutte contre la souffrance et négliger systématiquement les incidences potentiellement négatives de chaque type de test. Donc, même les tests de type PCR, bourre pif, auront de manière reconnue des externalités négatives. Il faudra du temps, probablement. D'ailleurs, aujourd'hui, il semble qu'on ne s'interroge plus du tout sur la pertinence de ce type de test. C'est celui là et rien d'autre. De toute façon, on a opté pour ça, donc maintenant tout est acté en ce sens, toute la structure s'est développée autour. Les gouvernements et médias pourraient remettre en cause de manière radicale ce test, car ils se sont systématiquement contredit depuis le début de l'ère covidienne. Ils ont les moyens de dire tout et son contraire, ce qu'ils continuent brillamment de démontrer. Mais ne le font que quand et sur ce qui arrange sur le moment. Ils choisissent donc délibérément de ne pas questionner pour le moment le test PCR. Au vu des contradictions, ils pourraient décider demain que le test PCR ne vaut rien et enchainer sur l'injection comme seule et absolue solution à tout. 

Chaque mesure, confinement, semi-confinement, pass-sanitarisation, injections, masque, gel hydroalcoolique crée un ensemble de niches non seulement pour le virus en question mais aussi pour d'autres micro-organismes potentiellement pathogènes. Ces niches sont donc des opportunités pour la variation, l'adaptation. Peut-être qu'il y a un effet réellement protecteur de ces mesures, mais non pas directement, seulement par effet de niche, sur le court terme du moins. La technique de la stratification est un quitte ou double. Ce n'est pas "la science", mais un pari. Globalement, cependant, je pense que la stratification ne fait que diluer, de manière partielle, dans le temps la propagation, quitte à l'augmenter dans l'ensemble, et augmenter les mutations.

Le "choix" du tout injection repose sur l'idée de l'éradication du virus. Ce qui est de manière prévisible impossible. Pourtant, on continu. Non seulement on continue en ce sens, mais on surenchérit. On veut injecter les fœtus et faire des rappels tous les six mois déjà. Si vous venez de faire votre troisième dose, vous savez que dans six mois c'est reparti. Processus non limité sur les années. Je maintiens mon vocabulaire d'injection au lieu de vaccin, car il ne s'agit pas de vaccin. Ce n'est pas en adaptant une définition pour faire correspondre nos envies qu'on change ce dont il retourne au fond. La preuve qu'il ne s'agit pas de vaccin se situe bien dans la pratique. Dans la pratique, on n'a pas à traiter de manière chronique. Le "rappel" déjà établi à deux par an, constitue un traitement de type thérapie génique, ou épigénique. Je ne vois pas pourquoi tant de gens sont frileux à appeler un chat un chat. On n'a aucune visibilité sur l'arrêt de cette pandémie, comme on n'a pas eu de visibilité sur l'arrêt des crises économiques par le passé. On répète qu'on est en crise, que c'est la crise, et un beau jour on se dit que ça y est, c'est pas si mal, c'est revenu. En cycle. La crise de santé est la nouvelle crise économique cyclique. On sait que certaines personnes ne développent pas de capacités immunitaires suite à une injection, et que sur une part de la population, toutes les doses qu'on veut ne changeront pas ce fait. On croit encore, comme souvent dans la médecine et autre, à une solution unique, un standard qui serait universel. Gouvernements et experts et médias affirmaient pas de transmission possible, 100% sur et efficace. On sait que la transmission continue à vive allure, le pass sanitaire permettant d'infecter massivement. On sait qu'il y a des effets connexes néfastes sur certains. Faut-il excuser une technique de com' à exagérer ? Non, les experts l'affirment avec aplomb, de but en blanc. A moins que tous les médecins et virologues se soient tous transformés en agents de com, on ne peut pas excuser ces exagérations.

Il s'agit de thérapie génique et non pas de vaccin. Il faudra acter cette vérité. Les gouvernements vont peut-être le reconnaître assez vite, mais prétexter une raison de politique, cad de com. Tous ceux qui défendaient par défaut la position officielle retourneront leur veste à ce moment là, en disant qu'ils savaient que c'était de la com, qu'il le fallait sur le moment, qu'on navigue à vue et que c'est normal qu'on fasse des erreurs et des à peu près. Un mensonge reste un mensonge.

Par les narrations qui courent, on croit que l'injection protège tout le monde de la même manière. Le fameux fantasme d'un même produit, un même effet. Négation des variabilités saisissante. On va encore botter en touche en disant que c'était évidemment connu mais que c'était un moyen de gagner la confiance et aussi un protocole usuel. 

Ce qui est sûr est que ces injections auront des effets connexes d'ampleur, d'autant plus avec le principe des "rappels". Positives ou négatives ? Peut-être les deux. Toujours est-il l'injection est devenue une taxe d'ordre biologique. La première taxe biologique, sur le système immunitaire même. L'injection obligatoire signifie que le système immunitaire naturel n'existe pas ou alors est faible, pas fiable. Il faut dès lors externaliser le système immunitaire. Le chariot électrique a évidemment renforcé la capacité de marche de tous. De même qu'une prothèse sur une personne saine l'aide grandement. Sarcasme. La thérapie génique est du bidouillage. Peut-être qu'elle sera un outil exceptionnel pour guérir certaines maladies dures et chroniques. Peut-être que dans un futur proche ça va permettre de développer des capacités surhumaines sur telle et telle trait biologique. Du biohacking de haut niveau, et porté par les dites autorités. L'injection massive, obligatoire, acte le passage du biohacking au niveau mondial, quasi du jour au lendemain. Cela va se retrouver très délétère pour certains, et d'autres vont en bénéficier. Mais on ne sait pas trop à l'avance, on verra plus tard. On vit une transition majeure de type révolution agricole à l'échelle de l'espèce humaine. On cultive un système immunitaire, une réponse génétique dans le corps de milliards d'individus. Mais c'est hasardeux. Doit-on rappeler qu'une des entreprises phares de l'ère covidienne a découvert un stimulant sexuel en voulant soigner le coeur. La thérapie génique pour soit disant prévenir contre un virus particulier peut probablement aboutir à des découvertes de ce type. Ce qui est à craindre est quand même par la systèmatisation de la thérapie génique un affaiblissement du système immunitaire global et une dépendance technologique à ce sujet. Perte de souveraineté immunitaire. Interdiction immunitaire. Privatisation du système immunitaire. Taxe biologique. Ce qui s'en suit est aussi une dépendance technologique toujours plus grande de la souveraineté reproductive. Si les thérapies géniques en cours aboutissent à un affaiblissement significatif de la fertilité globale, on va devoir avoir recour à toujours plus de techniques laborantines. Dans tous les cas, on va vers le tout labo. Ce que l'on voit dans l'agriculture aussi par l'accroissement de la modification génétique des semences. 
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crypto-monnaies

10/11/2021

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On parle encore et toujours des crypto-monnaies. Tantôt par des fanatiques, tantôt par des détracteurs. Soit ça va tout sauver. Soit ça va tout détruire. Polarisation importante.

Au début, crypto-monnaie était synonyme d'une seule cryptomonnaie : le bitcoin. Dorénavant, il y a une foule de cryptomonnaies.

Je n'ai aucune idée de comment fonctionne la cryptomonnaie techniquement. Je peux seulement analyser de manière non-technique le phénomène.



Les cryptomonnaies étaient décrites comme un pied de nez aux systèmes bancaires traditionnels. Mais c'est plus qu'une alternative, et pas vraiment une alternative, en réalité. La monnaie traditionnelle n'est pas que contrôlée par des banques, mais aussi par des gouvernements de pays, ou communautés de pays, pour faire court. Les cryptomonnaies peuvent donc être une alternative aussi aux pays, aux états. Mais, en réalité, ces cryptomonnaies peuvent aussi être au service des états et banques. Comment ? Déjà par la digitalisation totale de la valeur financière de chacun. Aussi par l'émission de crypto-monnaies propres à ces institutions. Aussi par l'acceptation de traiter avec ces nouvelles valeurs. Les plus perdants pour l'instant, ce ne sont pas les banques, mais les états. Les cryptomonnaies signent l'avènement d'un marché monde. L'ère covidienne relayée par l'urgence climatique sont là pour accélérer la destruction de l'échelle nationale, au profit d'une échelle monde composée de plus petites entités locales. Le localisme d'aujourd'hui étant consubstantiel au mondialisme. D'ailleurs, les cryptomonnaies, comme observé, se multiplient. On peut arriver à une cryptomonnaie par personne, ou même par période de vie. L'individu étant le localisme le plus abouti d'une certaine façon. Ce qui peut être un outil de liberté individuelle, mais aussi un outil de contrôle très invasif. On voit aujourd'hui notamment dans les supermarchés et autres structures commerciales de plus en plus de pseudo-comptes bancaires sur la carte de fidélité, c'est à dire de la monnaie utilisable uniquement dans un supermarché ou une chaine de supermarché spécifique. De la monnaie captive presque car on ne peut pas la dépenser ailleurs. C'est déjà l'équivalent d'une crypto-monnaie en pratique. Mais ces procédés peuvent concerner d'autres secteurs de l'économie et permettre à des secteurs entiers d'émerger, des institutions aussi d'émerger, des groupes divers d'intérêt économico-social commun. Le principal problème est la dépendance entière à la structure informatique mondiale et donc de l'énergie électrique donc. Si panne ou arrêt informatique/énergétique, tout le système cryptomonétaire ne vaut plus rien. D'où l'intérêt de plancher sur un équivalent physique. Ce qui serait une jolie ironie sachant qu'historiquement on s'est affranchi de l'équivalent or des monnaies papiers. Ce serait une sorte de retour. Pas forcément de l'or, ce pourrait être un autre métal, métal étant généralement un matériau solide et durable. 
D'ailleurs, en échange de 0.01ZEC (ZCash) sur mon portefeuille, je vous transfère mon dernier livret (en format pdf) sur :

La foi, la logique et l'incarnation.


ICI : t1SHg8MfB9NGtopT8z17wzXf7tkEvRnHyV8
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