Vidéo - Louis de Funès jardine biologique
Le bio est avant tout un label,
pas une garantie de pureté absolue !
Le critère et label "bio" existe depuis quelques années. Il prend de l'ampleur commerciale et médiatique. Il me parait important de préciser que "bio" est un label, ce qui veut dire une étiquette ou un prix décerné à un produit ou production contre le respect de règles établis au préalable. Ce qui veut dire qu'un produit peut être de qualité et sans intrants chimiques "de synthèse" sans bénéficier nécessairement du label. Le label est fait pour donner une visibilité et une conformité à des règles. Donc, un produit alimentaire peut avoir une qualité nutritionnelle et environnementale supérieure à un produit labellisé bio, et ce sans pouvoir afficher ce même label.
Par exemple, vous pouvez mettre dans votre panier un légume ayant poussé dans un jardin de quartier par un maître maraîcher. Cette production n'étant pas nécessairement réglementée selon des processus précis, elle peut ne pas bénéficier de label "bio" et pourtant lui être supérieur en goût, en nutrition, et même lui être moins cher!
Mais n'oublions pas que le bio pour la productivité vitale (!) a aussi recours à beaucoup de produits peut être plus "naturels" mais sans que ce soit potentiellement moins "nocif" et pour l'environnement et pour le consommateur. Cependant, ces potentiels effets négatifs sont un risque minime préférable à la sous-production, car nous oublions en tant que petits urbains combien il y a d'aléas climatiques et biologiques. Une pommeraie non traitée serait sujette à un déferlement de maladies, de parasites, d'insectes, de champignons et bactéries qui prospéreraient et se diffuseraient au champs voisin. On a une fausse idée du laisser faire parfait de la "nature", ça ne marche pas ainsi ! Soyons respectueux des entrepreneurs agricoles
Le bio a sa place en supermarché
Le supermarché propose des produits constants dans leur pauvreté nutritionnel et dans leur répercussion sur les producteurs qui ne vivent bien souvent que de subventions (sans que ce soit un "mal", mais il semble toujours préférable de gagner directement). Un produit dans un supermarché actuel donne à voir un prix et une esthétique, une quantité avant tout. En donnant à voir cela, le supermarché occulte le désir d'en savoir plus sur tous les autres points concernant le produit. C'est une technique. On veut avoir son litre de lait à moins d'un euro, mais on ne veut pas voir les fermes industrielles qui les produisent, ni les problèmes de santé, environnementaux liés, par exemple. Le gain de temps pour se procurer de la nourriture se paye par une ignorance et une pression plus grande sur les seules personnes qui produisent effectivement et réellement ce qui constituent le premier besoin fondamental de l'humain : manger. Tout achat est un acte appuyant une tendance, aucun n'est anodin. Tout cela pour dire :
La grande distribution
devrait uniquement proposer
des produits bio.
Elle devrait être la plus exigeante
en qualité et en éthique,
et non la moins, comme actuellement.
(elle est juste exigeante sur l'évitement de procès,
et d'image populaire négative)
Autres labels ?
Questions
Une réflexion annexe ? Une anecdote ?