Scénariser la vie massivement, c'est ce qu'on fait par habitude.
Scénariser
la
vie
massivement
,
c
'
est
ce
qu
'
on
fait
par
habitude
.
Scénariser
la
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massivement
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Fausse autonomie actuelle
On s'imagine et on relaye l'idée que l'individu doit être "autonome", prendre son "indépendance". Quels concepts vagues... Et quelle ironie quand, dans un modèle de société comme le notre, tout est fait pour qu'on soit le moins utile et le moins compétent possible, surtout sur les choses essentielles. L'autonomie entendue dans ce contexte est une autonomie financière et administrative... et rien d'autre. La plupart du temps, on travail sans savoir pourquoi, sauf qu'il faut travailler. Cela tient donc apparemment souvent du domaine de la superstition forçant l'ignorance. Bref. Évidemment, les rigidités des contrats dans les règles permettent aussi une "protection" pour les individus. Mais cette protection se paye de bien des façons : monétaire et sécurité long terme de l'emploi notamment, moindre initiative, moindre adaptation, moindre bénéfice réel, moindre prévoyance, dévalorisation rapide de quantité de savoir-faire vraiment utiles, déplacement de la production réelle vers le travail de satisfaction des caprices des employeurs, augmentation de la spéculation, etc.
Se regrouper pour être autonome
Il faut s'organiser et ne pas être tout seul - contrairement à ce que le modèle tend à nous faire faire. On ne peut rien tout seul. Qui a assez d'argent seul pour se payer (et entretenir) une maison, un terrain cultivable? Le modèle du couple est "dépassé", ou du moins n'est plus aussi proéminent, de surcroit il ne suffit souvent guère plus à assumer la majorité des besoins matériels. Ainsi faut-il se regrouper, s'organiser, se concerter en un groupe de 5 à 7 personnes environ, pas au delà. Établir une liste des besoins, puis établir comment y parvenir progressivement. Il ne s'agit pas forcément de créer une communauté, mais un groupe d'intérêts communs, une sorte de coopérative, ou d'association collégiale, par exemple. C'est à dire chacun œuvre et fait sa vie comme il l'entend mais tous se regroupent autour d'intérêts communs. C'est simple!
Il n'y a pas forcément besoin de vivre tous les uns sur les autres, les uns à côté des autres, ni même de se voir tout le temps. Mais œuvrer pour remplir les besoins fondamentaux qui nous intéressent. Ce n'est pas idéologique, ni politique, ni religieux, ni sectaire. Il s'agit d'un groupe libre qui s'entend avec intelligence et sagesse, réalisme sur certains points. Production alimentaire, production électrique, logis, réparations, gestion des déchets, gestion de l'eau, d'écoute, d'informatique. Si on généralise pas-à-pas ce système libre, qu'on pose de bonnes bases pour chaque groupe, alors on pourra facilement et rapidement atteindre une autonomie de groupe, de méta-groupe, et de toute une société. Ce qui est important de souligner est qu'on ne peut rien tout seul, à part initialiser un groupe, ou faire naître l'idée du groupe dans les têtes. Si on veut rester seul, on reste aussi dans le système tel qu'il est actuellement, on l'aggrave. Donc non, il faut se regrouper matériellement. Ce système permet de niveler toute la société et le modèle économique en vigueur, pour instiller un nouveau départ, une nouvelle fraîcheur.
Il n'y a pas forcément besoin de vivre tous les uns sur les autres, les uns à côté des autres, ni même de se voir tout le temps. Mais œuvrer pour remplir les besoins fondamentaux qui nous intéressent. Ce n'est pas idéologique, ni politique, ni religieux, ni sectaire. Il s'agit d'un groupe libre qui s'entend avec intelligence et sagesse, réalisme sur certains points. Production alimentaire, production électrique, logis, réparations, gestion des déchets, gestion de l'eau, d'écoute, d'informatique. Si on généralise pas-à-pas ce système libre, qu'on pose de bonnes bases pour chaque groupe, alors on pourra facilement et rapidement atteindre une autonomie de groupe, de méta-groupe, et de toute une société. Ce qui est important de souligner est qu'on ne peut rien tout seul, à part initialiser un groupe, ou faire naître l'idée du groupe dans les têtes. Si on veut rester seul, on reste aussi dans le système tel qu'il est actuellement, on l'aggrave. Donc non, il faut se regrouper matériellement. Ce système permet de niveler toute la société et le modèle économique en vigueur, pour instiller un nouveau départ, une nouvelle fraîcheur.
Pour une Transition :
Sortir de l'insatisfaction chronique inutile
La norme actuelle est de trouver un emploi seul, de vivre seul, de payer seul les impôts et autres obligations, etc. Si on est heureux, vraiment heureux on n'a pas besoin de consommer autant qu'on le fait aujourd'hui. C'est l'insatisfaction constante qui est la base de tout notre modèle. Je travail, j'ai besoin de compensations pour continuer à travailler, donc j'oblige des gens à travailler, etc. L'extra d'insouciance qu'on peut se permettre dans nos sociétés actuelles se fait sur la destruction d'autres nations, ainsi que la destruction de l'environnement et la destruction de l'esprit humain.
Donc voilà, pour effectuer une transition libre, souple, mais pleine et entière constituer des groupes d'intérêts communs de 5 à 7 personnes environs afin de s'ancrer. Faites que ça marche, sans trop de démonstration et de scénarisation, afin d'inviter d'autres à imiter ce mouvement. Il y a toujours eu cette idée quand on regarde l'histoire de nos société de voir le groupe ou la petite tribu comme un idéal détruit par les règles de la "civilisation". Si historiquement l'image est douteuse, on peut néanmoins s'inspirer de cette même image récurrente non pas pour tenter de dresser des hypothèses sur un passé fantasmé, mais pour tisser des réalités dans les échanges au présent et à l'avenir. Peut être que ce qu'on essaye de surimposer dans le passé est une suggestion à explorer dès à présent.
Donc voilà, pour effectuer une transition libre, souple, mais pleine et entière constituer des groupes d'intérêts communs de 5 à 7 personnes environs afin de s'ancrer. Faites que ça marche, sans trop de démonstration et de scénarisation, afin d'inviter d'autres à imiter ce mouvement. Il y a toujours eu cette idée quand on regarde l'histoire de nos société de voir le groupe ou la petite tribu comme un idéal détruit par les règles de la "civilisation". Si historiquement l'image est douteuse, on peut néanmoins s'inspirer de cette même image récurrente non pas pour tenter de dresser des hypothèses sur un passé fantasmé, mais pour tisser des réalités dans les échanges au présent et à l'avenir. Peut être que ce qu'on essaye de surimposer dans le passé est une suggestion à explorer dès à présent.
