Aujourd'hui, on utilise à tort et à travers ce terme,
surtout d'essence commerciale : l'injonction "fais-moi rêver !".
Le rêve, qu'est-ce que le rêve?
Aujourd'hui, on utilise à tort et à travers ce terme, surtout d'essence commerciale : l'injonction "fais-moi rêver !".
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avant-propos Cet article a été motivé par le visionnage récent de cette vidéo. Néanmoins les propos contenus étaient déjà présents quelque part dans ma caboche d'expérimentateur.
J'ai commencé le compost non pas dans une cuve ou un aménagement de palettes, mais dans une petite fosse creusée à cet effet. C'était tout aussi bien. Après on m'a donné une cuve en plastique (matériau contre-efficace ici) qui ressemble à un silo, de couleur noir. Cette installation peut accueillir un gros volume. Je l'utilise encore, mais j'ai du mal à vraiment bien gérer le truc. Je commence à bien intégrer les principes élémentaires, notamment l'alternance et l'équilibre entre matière "brune" et "verte", sèche et humide. Mais je n'aime pas cette pseudo technicité. Je n'aime pas non plus que ce soit presque hors sol et qu'il n'y ai qu'un endroit très précis où toute la fermentation augure. C'est d'ailleurs sur cette intuition que j'ai fait mes ronds de bois qui sont encore à l'état expérimental. Technique de compost C'est une chose qui est déjà faite, et qui n'a rien de très nouveau, mais qui vaut le coup, je pense, de réitérer. Comment faire de l'aquacompost ? Prenez une plante. Celle-ci perd forcément une partie de ses feuilles à un moment ou un autre. Par exemple dans un appartement un ficus. C'est très commun. Une plante exotique pour l'intérieur. On voit souvent des gens qui font des amas de feuilles tombées au pied de la plante, à même la terre. Ceci n'est pas forcément conseillé. Les feuilles auront tendance à assécher la terre. On ne peut pas vraiment recréer un humus à l'intérieur. Surtout pour une plante en pot classique. Une solution serait de recouvrir la surface du terreau par des billes d'argiles par exemple. Je ne suis pas fana des engrais du commerce par principe. Donc, j'ai semble-t-il trouvé une solution. Petite infusion pour plantes Je prends 1 ou 2 'teilles vides du commerce (de préférence en verre) que je remplis avec l'eau de pluie récupérée du jardin. J'incorpore les feuilles tombées dans cette eau, que je secoue un peu, et laisse macérer. Si on ne met que des feuilles de ficus cela risque de sentir mauvais. Aussi éviter de sniffer à l'ouverture des bouteilles à chaque fois. Aussi incorporer des feuilles d'aromatiques comme des feuilles tombées de menthe, de mélisse, ou autre (à essayer). L'eau infuse, se trouble, se fonce, les feuilles se dissolvent progressivement. Ainsi je ne jette pas, je réutilise en circuit court. Il faut voir en fonction des besoins des plantes mais si on veut acidifier l'eau peut être que des aiguilles de pin peuvent aider, ou 2-3 gouttes de fond de bière ou vin ou vinaigre. Ne pas trop charger en feuilles la bouteille, mais en mettre quand même suffisamment. Prendre plusieurs bouteilles si trop d'éléments. Eau de pluie + feuilles Ensuite, j'arrose progressivement à petites doses avec cette solution (peut être diluer d'ailleurs). Souvent je rajoute de l'eau par dessus dans la bouteille tous les 3-4 arrosages. On peut mettre un peu de terre originelle du pot dans l'eau, quelques grammes, une pincée. Faites attention aux émanations directes de gaz, je ne suis pas responsable de vos concoctions, ici ce n'est que suggestion, et ce que je fais chez wam. Si la solution sent trop fort, diluer et/ou ajouter des aromatiques (à la fin), une fois la solution bien entrée en fermentation. Ou alors arroser un peu avec la solution, puis ré-arroser avec de l'eau de pluie par dessus afin de faire pénétrer plus profondément les nutriments dans le pot et la terre. Grace à cette méthode un ficus d'intérieur a donné deux années d'affilé des petites figues minuscules et non comestibles, mais réjouissantes. Quand j'ai arrêté cette technique le ficus a commencé à perdre beaucoup de feuilles. Je suis à l'essais sur d'autres plantes, prenant des feuilles/fleurs à macérer à l'extérieur. Peut être que cela manque de minéraux et d'autres nutriments, je ne connais pas assez ces sciences pour m'avancer là-dessus. Mais en tout cas ça semble efficace. Et donc je le partage ici. Une plante très utilisée de la sorte est l'ortie (purin d'ortie). C'est une sorte de compost liquide, hum... aquacompost? Plusieurs précisions Ah oui, il faut fermer les bouteilles, ne pas les laisser ouvertes, à moins qu'elles soient stockées à l'extérieur... Le but n'est pas de cultiver une moisissure, mais bien un solution nutritive. Entreposer cette ou ces bouteilles près de radiateurs (sans que le plastique chauffe/brûle non plus!) afin d'augmenter la température de la solution et accélérer la fermentation au début. Il s'agit de recréer l'infusion naturelle des feuilles tombées et de la pluie. Comme on recrée une sorte d'humus amélioré par le compost solide. Un petit détail : si les feuilles ne sont pas entièrement diluées dans l'eau il est possible qu'en arrosant elles se retrouvent à la surface de la terre ce qui peut ne pas être esthétique. Il faut trouver une astuce pour filtrer les matières qui restent solides. Moi ça ne me dérange pas donc je ne le fais pas mais libre à vous d'en créer une. On pourrait inventer un moyen d'intégrer cette production d'eau nutritive à une serre, à une habitation afin de lui donner plusieurs fonctions comme les principes fondamentaux de permaculture le suggèrent. A inventer! Notes supp' : - produit et emmagasine de la chaleur - produit des odeurs parfois désagréables - très efficace pour donner un super boost à toute plante - nécessite aucun apport extérieur dédié - nécessite de tourner la solution régulièrement - nécessité de dégazer régulièrement - ... charbon : OK ! |
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Janvier 2022
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