Au début, crypto-monnaie était synonyme d'une seule cryptomonnaie : le bitcoin. Dorénavant, il y a une foule de cryptomonnaies.
Je n'ai aucune idée de comment fonctionne la cryptomonnaie techniquement. Je peux seulement analyser de manière non-technique le phénomène.
Les cryptomonnaies étaient décrites comme un pied de nez aux systèmes bancaires traditionnels. Mais c'est plus qu'une alternative, et pas vraiment une alternative, en réalité. La monnaie traditionnelle n'est pas que contrôlée par des banques, mais aussi par des gouvernements de pays, ou communautés de pays, pour faire court. Les cryptomonnaies peuvent donc être une alternative aussi aux pays, aux états. Mais, en réalité, ces cryptomonnaies peuvent aussi être au service des états et banques. Comment ? Déjà par la digitalisation totale de la valeur financière de chacun. Aussi par l'émission de crypto-monnaies propres à ces institutions. Aussi par l'acceptation de traiter avec ces nouvelles valeurs. Les plus perdants pour l'instant, ce ne sont pas les banques, mais les états. Les cryptomonnaies signent l'avènement d'un marché monde. L'ère covidienne relayée par l'urgence climatique sont là pour accélérer la destruction de l'échelle nationale, au profit d'une échelle monde composée de plus petites entités locales. Le localisme d'aujourd'hui étant consubstantiel au mondialisme. D'ailleurs, les cryptomonnaies, comme observé, se multiplient. On peut arriver à une cryptomonnaie par personne, ou même par période de vie. L'individu étant le localisme le plus abouti d'une certaine façon. Ce qui peut être un outil de liberté individuelle, mais aussi un outil de contrôle très invasif. On voit aujourd'hui notamment dans les supermarchés et autres structures commerciales de plus en plus de pseudo-comptes bancaires sur la carte de fidélité, c'est à dire de la monnaie utilisable uniquement dans un supermarché ou une chaine de supermarché spécifique. De la monnaie captive presque car on ne peut pas la dépenser ailleurs. C'est déjà l'équivalent d'une crypto-monnaie en pratique. Mais ces procédés peuvent concerner d'autres secteurs de l'économie et permettre à des secteurs entiers d'émerger, des institutions aussi d'émerger, des groupes divers d'intérêt économico-social commun. Le principal problème est la dépendance entière à la structure informatique mondiale et donc de l'énergie électrique donc. Si panne ou arrêt informatique/énergétique, tout le système cryptomonétaire ne vaut plus rien. D'où l'intérêt de plancher sur un équivalent physique. Ce qui serait une jolie ironie sachant qu'historiquement on s'est affranchi de l'équivalent or des monnaies papiers. Ce serait une sorte de retour. Pas forcément de l'or, ce pourrait être un autre métal, métal étant généralement un matériau solide et durable.
La foi, la logique et l'incarnation.
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