Paye ta maison
Pas linéaire ?
Chaines causales
sur-estimation & sous-estimation
critique de l'exponentiel
Et à échelle humaine ?
LE travail de la nature
Démultiplication stratégique
Méthodes bouleversées
Il y a donc des conséquences sur ce qu'on appelle la science, ou la démarche scientifique, parce qu'elle est basée encore en majorité aujourd'hui sur ces standards formels de transmission, et du jugement formel de pair à pair (=politique). La science risque donc non pas de disparaitre mais de s'éclater en chaque personne, ou petits groupes, où de nouvelles méthodes plus libres, plus proches de chacun.
On corrèle aussi fortement la science avec le progrès et je pense que c'est un tort. D'abord la science est une explication filée de phénomènes isolés. Elle ne fait donc que traduire la réalité selon ses propres perceptions qui sont aussi un peu ses besoins au passage. Elle crée donc une injection informationnelle d'ampleur, mais ce n'est pas la seule à faire ça. Je considère que tout ce qu'on range dans la catégorie "art" est tout autant une science, les médias sont différents et les démarches moins standards. Ensuite, la science est l'observation, mais l'observation humaine est limitée, donc ses plus grandes "avancées" sont dues non pas directement par sa méthode même, mais par le développement des supports de technologie. La physique et l'astronomie sans télescopes et sans super calculateurs ne "valent" pas grand chose. Mais qu'est-ce que la "technologie" ? Une extension de nous, en perception et aussi donc en actions. A-t-on besoin de savoir fabriquer un smartphone pour bien l'utiliser ? Non. De même qu'on a pas besoin de savoir construire des canalisations pour prendre sa douche, ou planter des patates pour savoir les cuisiner au mieux. Et chaque outils est évolutif, et ne gardera probablement jamais sa fonction initiale à jamais. Ça s'appelle la variabilité et surtout la créativité comme je l'expliquais dans la Triméta. C'est donc quelque chose de très pratique, pragmatique, de terrain et la science n'a pas le monopole. De plus, cette focalisation des espérances sur la démarche scientifique risque de créer beaucoup de déceptions. Par exemple, dans le bio-hacking qui risque de se développer de manière folle, sans qu'on labellise forcément cela en "bio-hacking" (mot un peu ringard), ce sera chaque individu qui va expérimenter pour lui-même avec ses propres informations sur lui-même (bien qu'il y aura aussi des partages évidemment). Mais l'expérimentation gagnera en potentiel de succès si cela est fait de manière spontanée par les possibilités technologiques. Comme je l'écrivais donc dans un article sur la critique du verbal, on va devoir reconnaitre qu'on s'oriente vers un élargissement des médias, et pas que du verbal. Donc le progrès se fait et d'autant plus se fera par l'ensemble des médias, donc ça pourra être la possibilité de créer son environnement dont maison, aliments, vêtements, univers, etc. Ce qui est un peu méprisé encore par la démarche scientifique et reléguant la mode et tout ce qui est bien "humain" à de la "culture", ou de la "distraction", des "lubies" mignonnes. Mais non, les perspectives vont changer, être probablement plus équilibrées dans l'ensemble de la valorisation en société.
morale, conscience, etc.
Traduction
Coût et dépendance
oubliés, de retour sur la scène
Relativité
Gros muscle à l'ancienne vrai
Passage de vitesse
La mobilité de notre appréhension
Un problème aussi dans l'appréhension des capacités est l'idée qu'on doit tous à chaque instant être au maximum de l'utilisation. Non ! Rien qu'avec notre corps, on a des capacités folles, mais on ne développe pas tout, parfois on néglige carrément certaines possibilités, parce qu'on se concentre avec plaisir et enthousiasme sur une capacité. On peut (pas tous mais beaucoup) être bon en sport, en mathématiques, en littérature, en dessin, ça peut se développer contrairement à l'idée de "don" ou "je suis fait pour ça et pas autre chose". Alors certes il peut y avoir des dominantes et ce de façon spontanée qui ne demandent donc que peu ou moindre efforts. Mais on peut aussi se "réinventer", ou cultiver quelques nouveaux savoir-faire, savoir-être. La dynamique des "makers", et du DIY ne va faire que s'amplifier. Donc, mon propos ici est que effectivement tout le monde se retrouve avec un smartphone surpuissant dans la poche, et on ne peut évidemment pas tous exploiter correctement cet outil. Mais ce n'est pas le but non plus. On a une langue, on peut parler h24 tant qu'on a pas de crampe de langue, mais parler h24 n'est pas forcément quelque chose d'intéressant et de vraiment utile. Pourtant on ne va pas débrancher sa langue et se séparer de sa langue sous prétexte qu'elle ne nous sert que 2h sur 24.
Sur-réaction
Déterminer le futur
L'amélioration qui diminue
L'information est une topologie
Appréciation plus personnelle
Méta-archive !
hybridation et unité
Disruption
Le progrès se situerait donc plus dans les possibilités de modulation de... tout, que dans l'usage systématique et totalitaire de l'accumulation de changements. Ça n'implique pas d'aller en tout domaine plus vite, d'être dans une course, d'être en compétition totale et permanente, de perpétuer l'économisme, de s'agiter comme des forcenés, de produire pour produire, etc.