A l'heure de la propagande écologique délurée, on promeut par la pelouse la monoculture. Quand on pense aussi que tous ces propriétaires de jardins utilisent des engrais pour utiliser des machines pour jeter les tontes en prenant la voiture pour racheter de l'engrais. Donc, on trouve l'idée de mettre du plastique, comme les sapins en plastique aussi à Noël. Frappés par le génie nous sommes. Infuser du plastique pendant des années. Plastique qui sera jeté et certainement pas recyclé. A l'heure de l'artificialisation grandissante des sols, saluons cet éclair. Interroger la source est impensable. Une pelouse est devenue une moquette d'intérieur. Puis la moquette d'intérieur a disparu pour devenir une moquette extérieure.
Cet exemple est assez significatif, ou représentatif, de tellement de phénomènes et tendances. Mais nous pouvons souligner que nous allons vers de plus en plus d'artificiel. Sur les côtes du Pays-Bas tous les jours des bateaux ré-ensablent le rivage depuis des années. Et chez moi, tous les jours des camions déplacent des tas de sables. Des processus naturels sont remplacés par des processus mécaniques. On crée des îles artificiels, des côtes artificiels, des jardins artificiels. Le monde se mécanise, la nature se mécanise. En attendant, interdisons les pelouses synthétiques, qui deviennent une vraie mode a priori, et aussi une vraie aberration.