Manger le territoire
Le zapping de l'urgence
clés du sol
Immense variété, nuance
l'Écotone dans tous ses états
Ouvrir le milieu
vie = Accumulation locale
L'arbre, le stock et les biotopes
Des sapins et des prairies
D'ailleurs, j'aurais des idées toutes bêtes pour stocker du bois de manière qui a priori me semble pertinente. Enfoncer des troncs dans le sol et les utiliser dans les milieux sableux et maritime aussi (ça s'est fait pour stabiliser le sol d'Amsterdam par exemple). On pense au bois "flotté" qui a certainement ses intérêts écologiques, comme on le vois avec les barrages de castors qui peuvent filtrer l'eau en partie, sans compter le rôle des mycètes avec le bois. Bref, des idées comme ça, déclinables et adaptables. Je sais qu'on utilise des sapins de noël pour diminuer l'érosion côtière à certains endroits. On peut développer cette veine à mon avis. Pour revenir au sol, le sol de prairie est peu sujet à la fragilité aérienne des arbres. D'ailleurs sans compter les diverses menaces biologiques pouvant frapper la forêt. Un sol stockant notamment du carbone est en comparaison peu sujet aux incendies et aux ravageurs, a priori. De là à dire qu'il faudrait mettre des prairies partout, non. Mais on a beaucoup de marges pour ce biotope, car d'ailleurs il y a eu beaucoup de déprise des pâturages ces dernières décennies.
Un élément simple aussi est que la verticalité a tendance à accumuler de l'humidité. On peut observer au pied des poteaux souvent plus de mousse, lichen et autres. Cela indique probablement que la hauteur récolte naturellement de l'eau aérienne, et même concentre l'eau de pluie par ruissellement. On peut imaginer des poteaux de bois dans des cultures. D'ailleurs les hautes herbes restant à l'automne et parfois même l'hiver font office de concentration de l'eau.
Topo :
- le sol est extrêmement important,
- il est dynamique
- comporte des frontières qui nous sont invisibles
- chaque parcelle et biotope est une comme une entité en soi, avec comme un système immunitaire propre à chacun.
- il faut ouvrir le milieu, et créer des stress ponctuels ciblés
Augmenter les écotones (reliefs, profondeurs, hauteurs, qualité, etc.) semble une voie très prometteuse, ce qui implique une intervention ponctuée/intelligente/mesurée de l'humain justement, et pas un "laisser-faire" total (ou "ré-ensauvagement").