Sexe & Amour au futur :))

Salut à tous ! Nouvelle prospective. Comme d'habitude, je vous concocte une ultra-méga-giga-top perspective d'ensemble.

Le sujet ?
Sexe et Amour :)

J'espère que l'article vous plaira. Par précaution, disons que ce que je décris n'est aucunement une fatalité prédictive, ni un souhaitable. Je sélectionne ce qui me parait aujourd'hui le plus probable avec mon esprit autodidacte. Le but n'est pas un concours de zob sur la prédiction, plutôt d'ouvrir des horizons, apaiser quelques idées. Alors, grosso modo, à quoi pouvons-nous nous attendre dans cet article ?

Réponse :
   A une dissociation sexe et amour, toujours plus profonde. Non pas une division totale entre les deux, mais une augmentation des combinaisons et de la "diversité" possible en ces champs.

Qu'entend-t-on par "sexe" ?

Biologiquement, rappelons-le, l'acte sexuel est avant tout une fonction reproductive de l'espèce. L'attirance femelle <=> mâle est ancrée en nous et nous conditionne depuis des millénaires, nous humains, mais aussi beaucoup d'autres espèces (chez les plantes c'est le dawa et la "perversion" totale). C'est donc l'espèce - ses gènes entre autres - qui semble nous pousser vers ces comportements. De notre point de vue anthropocentrique, cela a une "utilité" absolument nécessaire pour la pérennité de l'espèce. Du point de vue du groupe, cela permet de perpétuer sa lignée, son clan, sa famille, son royaume. Limiter l'hétérosexualité à une utilité est dangereux. Même de dire que c'est absolument vital est sous-estimer encore l'hétérosexualité. 



Sexe = reproduction ? Même le plus rétrograde des rétrogrades ne peut pas admettre de bout en bout cette réduction. Qu'on chatouille ce vieux ronchon et on verra. Plasticité. Par exemple, notre corps semble particulièrement apte à la marche, à l'endurance de marche, dans la généralité. Alors pourquoi se sert-on de nos jambes pourcourir, pour sauter, pour danser (exit la zumba), pour s'accroupir en sumo ou en tailleur, pour pédaler sur un biclou ou une rosalie ? Notre bouche est faite pour manger, alors pourquoi s'en sert-on pour parler, pour embrasser ou faire du beatbox ? Bref, vous voyez où je veux en venir. Nos conditions corporelles et mentales semblent fortement détournées de leur usage présupposé originel et exclusif, et ce n'est en aucun cas un "mal". Si tu me dis que le sexe pour le plaisir seul est contre nature, alors le vélo aussi est contre nature, il faudrait bannir les vélos #WTF. Pesons à quel point cette affirmation est ridicule. Alors pourquoi cet argument serait ridicule pour le vélo et si solennel pour le sexe ?

Amour toujours...

   Rapidement : l'amour est Xtra-large. Il va de l'amour d'un concept totalement abstrait (arrrrh vite une équation à trois inconnues) à un amour physique, charnel. On a l'amour amical, l'amour parental, l'amour fraternel, l'amour passion, l'amour platonique, l'amour divin, l'amour universel, etc. Un mot fourre-tout presque. Un mot valise. Du coup, certains haussent les sourcils quand on leur parle de l'amour, disant qu'on le surestime, que ce n'est pas raisonnable. Un peu radicale comme conclusion ! On pourrait dire qu'on emploi trop souvent le mot "vie" pour pleins de circonstances différentes et que donc il vaudrait mieux ne pas s'attacher, ni valoriser la vie. Euh... oui, on est d'accord, c'est absurde. Donc voilà, une deuxième bisbille mentale dont on se débarrasse, ou du moins qu'on époussette.

Une publication partagée par Ed Freeman (@edfreemanphoto) le 28 Oct. 2017 à 11h58 PDT

L'art de pondre une romance

Sortez les violoncelles, et les chandelles, clair de lune, champagne. Ok, toute mise en scène peut se révéler enchanteur, chaleureux, généreux, nous foutre le frisson. On en a besoin ! Mais un problème est que nous avons souvent tendance à réduire l'amour à du romantisme. Dans un couple notamment, mais même concernant l'amour filiale ou amical parfois. En fait, le danger est de surestimer parfois trop systématiquement l'amour. L'amour ce n'est pas que du romantisme. Si tu veux du romantisme h24, alors il faut t'acheter une compile de films et livres romantiques. Les comptes de fées c'est cool, mais ça reste de la fiction, et surtout il faut se rendre compte que systématiquement ces histoires Disney partent toujours très très mal, et ne deviennent positives qu'à la toute fin. On ne retient que la fin positive en occultant toute la partie négative. L'amour spontané a ses défauts. Pour nous en tant qu'individu, lorsqu'on est pris d'amour, on trouve cet événement formidable. Mais nous avons bien affaire à une "réduction du champ des possibles", et provoquons par ailleurs des comportements qui ne semblent pas tous les jours parfaitement souhaitables.

Vous vous demandez ce dont je veux parler, peut être. Alors voilà, si j'aime une personne, je vais préférer la sauver et l'aider elle dans toutes les circonstances, même si cela veut dire ignorer et rejeter toutes les autres. J'aime ma famille, j'aime ma copine/femme, alors je suis comblé et je n'ai plus vraiment besoin des autres que je peux alors exploiter sans vergogne. C'est un peu le sens biblique de jésus qui raconte "je ne suis pas venu apporter l'union mais la division". Il s'agit de diviser certaines (sur)attaches primitives pour accueillir (ou au moins ne pas rejeter) d'autres individus, d'autres éléments, etc. C'est un idéal qui demande beaucoup, car nous ne sommes pas "programmés" pour agir de la sorte. Cependant, ce n'est pas une utopie, cela se base sur des préceptes somme toute très "rationnels". Cela ne veut pas dire rejeter sa famille, ou son conjoint, bien évidemment, qui reste la priorité, mais peut-être parfois tempérer l'ensemble. Pour protéger tout le monde, y compris soi-même. Rappelons que l'amour de la patrie peut amener aux génocides, que l'amour d'une valeur abstraite peut conduire à agresser ou tuer ceux qui sont perçus comme menaçant à l'égard de cette valeur. Voilà voilà, à méditer.

Néanmoins, il faut reconnaître que nous avons une attention limitée et qu'une espèce de hiérarchie apparaît spontanément tôt ou tard. N'allons donc pas nous diluer dans un amour gazeux qui jamais ne se fixe, jamais ne fleurit. L'idée est plus de ne pas nuire que de couper tous les ponts, de couper toute exclusivité.

Libre sexualité

Aujourd'hui, on n'a pas à donner un but précis et exclusif à la sexualité. La sexualité représente une forme d'amour, qu'on le veuille ou  non. Que ce soit l'amour envers un genre, envers soi-même, envers la corporalité, envers une personne, ou plusieurs, etc. Oui, le couple n'a pas le monopole de l'amour, ni de la sexualité. Néanmoins, accepter ou "tolérer" qu'il y ait de nouvelles formes, plus libres, comprenant des codes différents, des bénéfices différents, diverses finalités, n'implique pas de taper sur le couple strictement hétérosexuel. On n'a pas besoin de justifier par un calcul perte/gain l'utilité ou la légitimité de ces nouvelles formes. Par contre, ça ne nous ferait pas de mal d'être plus "ouvert", si ce n'est pour soi-même, au moins pour les autres. Souhaitez-vous qu'une personne pour la simple raison qu'elle a une préférence pour une personne de même sexe qu'elle soit tabassée, humiliée, ou pire ? Quel humain cela ferait de vous, de revendiquer une telle ignominie ? En fait, ce serait dire "l'amour c'est ce que j'en dis" et cela exclu tout ce qui ne se calque pas sur cet avis par défaut. Ce serait dire qu'on peut faire subir des horreur à tous ceux qui nous dérangent, même hors sexualité. Tu préfères le poulet au bœuf, je vais t'humilier et de taper.

Et ce n'est pas finit !

Ceux qui tiquent sur la simple existence de l'homosexualité n'ont vraiment pas finit de flipper. Oui, il y a la bisexualité, les polyamoureux, et surtout la transsexualité. Alors là, imaginez le casse tête pour les tradi-tradis. Une personne née femme, peut "devenir" homme. Cette personne peut alors aimer des femmes et/ou des hommes. Ça fait beaucoup de combinaisons possibles par rapport au binôme H/F. A-t-on le le droit d'être qui on est ? Si vous dites non, vous êtes d'accord pour supprimer toute singularité, y compris la votre. Vous n'avez pas le droit de cultiver des passions, des intérêts, des affinités, votre personnalité. Vous êtes un être vide, sans forme, sans désir qui ne fait rien sans qu'on lui ai demandé. Un automate, une boucle informatique basique qui ne fait que s’exécuter et se répéter à l'identique. 

Virtualité

Au delà du transgenre, les tradi-tradis devront affronter l'amour virtuel. Oui, au Japon notamment, cela semble un phénomène plutôt répandu. On tombe amoureux d'une copine virtuelle qui est en fait un programme et simulation informatique. Des milliers de personnes semblent être dans ce cas. Pour la grande majorité de la population, il est inconcevable d'aimer un programme. On peut renvoyer aufilm Her, qui traite pas mal du sujet. Dans un avenir proche, il apparaît vraisemblable que des personnes pourront aimer des robots, humanoïdes ou non. Faire l'amour même à des robots. Se mettre en couple avec des robots. Les robots ne seront pas forcément uniformes, ni les programmes, on va les adapter, les configurer selon nos désirs.

Bon, pour désamorcer le facho et la petite mégère intérieure qu'on a tous quelque part dans la caboche : petit exercice. Imaginons qu'une personne ait décidé de n'aimer toute sa vie que des chats. De ce fait elle ne se "reproduit" pas. Elle a un amour non-sexuel mais véritable pour ses chats. Et pourtant, on ne lui reproche pas nécessairement de ne pas se reproduire, et de préférer les chats à un compagnon de la même espèce qu'elle par exemple. Cette personne ne détruit pas le modèle du couple ancestral, elle ne détruit pas la société, elle n'est pas une dégénérée, elle ne porte atteinte à rien ni personne. Alors pourquoi on amènerait tout un discours culpabilisant et moralisateur et catastrophiste envers une honnête personne ayant choisit d'aimer un programme informatique, même basique et quasiment pas évolutif ? Pareil pour une personne ayant choisie d'aimer un corps robotique...

L'asexualité et la pornographie

Une publication partagée par Alphachanneling (@alphachanneling) le 27 Sept. 2017 à 16h43 PDT

Oyé oyé gentes dames, certaines personnes sont asexuelles. Le sexe ne représente rien pour eux, ça ne les intéresse pas du tout, ou très très peu. Laissons libres les gens qui choisissent différentes  trajectoires. Certains ont des pratiques sexuelles tous les jours plusieurs fois dans la journée, et d'autre une fois tous les 3 ans, ou presque jamais. Il y a une grande variété. En fait, il n'y a rien de vraiment nouveau ici, c'est juste qu'on laisse de la place à l'expression, à l'exploration. Je pense qu'autrefois il y avait autant de désirs homosexuels et transsexuels par exemple, mais qu'a d'autres périodes on a réprimé de façon tellement systématique ces tendances, que les individus ont du se conformer pour le confort mental des gardiens pincés de la "normalité". On a juste moins peur aujourd'hui, on est (sur ces domaines) plus libre individuellement, on a une plus grande sécurité et une flopée d'opportunités supplémentaires.

Alors le deuxième point de ce paragraphe : la pornographie. Pareil, on a le droit à plein de justification anti-porno souvent illogiques et purement méchantes. C'est l'exemple parfait de la panique morale que développe Ruwen Ogien. On se réveil et d'un coup on panique sur un élément qui pourtant existe depuis longtemps. Par la panique on ne réfléchit pas, ou pas bien, et on va à des raccourcis et des justifications absurdes qui traduisent plus une peur des accusateurs qu'un quelconque mal de la part des accusés. Vous le verrez mieux expliqué dans mon livre collaboratif Réflexe Virtuel, mais ce qu'on reproche à la pornographie vidéo on peut le reprocher à la pornographie picturale, sculpturale, textuelle, et autre. Il n'y a que peu de différence sur le fond. Il s'agit d'utiliser un média pour communiquer quelque chose. On a donc une sorte de sexualité différée dans le temps et dans l'espace. Globalement, ça ne va pas au delà de cette simple remarque. Encore une fois, on focalise dessus et clame au désastre sans raison valable, tout ça parce que ça a rapport au Q. En fait, on critique le média juste pour cette application, mais on adore le média vidéo pour faire sa propagande politique ou idéologique, ou pour se distraire par une série ou un film. L'addiction et les exploitations honteuses que l'industrie du porno encouragent sont un autre débat.

Bien au delà :
perspectives transhumaines

> Extensions diverses + Sexe VR

Au delà ! Oui, je sais, certains ne se sont déjà pas remis de la critique du romantisme amoureux que je pousse encore plus loin la chose. Alors, les objets sexuels existent déjà et ne sont a priori pas prêt de disparaître, il y en aura vraisemblablement de plus en plus et de plus en plus sophistiquées, pour tous les sexes, tous les genres et toutes les orientations. Pour ce qui existe déjà, pensons aux amateurs de combinaisons en matière latex par exemple : une espèce de seconde peau, avec des textures différentes. Toujours vis-à-vis du livre Réflexe Virtuel, la place de la simulation sera énorme, le sexe VR touça ! On ne va pas rentrer dans les détails, mais il y aura divers outils, combis, manettes, astuces, pour rendre ces expériences à un niveau élevé d'immersion et d'intensité.

> sensorialité décuplée puissance max

La jouissance ne se limitera pas à la sexualité physique. On acceptera qu'écouter un chant spécifique sera vraiment une expérience jouissive, qu'écrire un article comme je le fais est vraiment jouissif aussi, que caresser le tronc d'un arbre ou sentir une fleur soit digne d'une super grande jouissance. Par divers procédés, et surtout par ouverture mentale et sensorielle, on va pouvoir démultiplier les sens, et donc ce qui nous parait anodin aujourd'hui pour la plupart, comme prononcer un simple mot tel "ciel" pourra nous offrir une intensité assez folle. Oui, cela passera probablement par une meilleure santé, une optimisation par la "supplémentation" alimentaire, et d'autres choses encore. Du coup on serait dans la capacité de faire l'amour avec tout et n'importe quoi. Mais pas que d'une façon sexuelle, c'est à dire par les seuls membres sexuels. En fait, si on fait déjà un peu attention, ce genre de chose est déjà possible, c'est juste qu'on se ferme pour diverses raisons. On peut penser aux vidéos dites ASMR , avec les nuances de réponse qui peuvent aller jusqu'à l'orgasme sans sexe physique, sans même aucune allusion.

> Reproduction spirituelle

Quelque part, la reproduction spirituelle existe déjà. On n'a pas l'habitude de penser la chose sous cet angle, mais quand on lit un livre d'un auteur spécifique il reproduit une partie de sa pensée dans la notre, que nous mélangeons avec notre bagage pour produire de nouvelles pensées, de nouvelles idées, connexions. Quand on discute on se reproduit aussi spirituellement. Je sais que le mot spirituel fait tiquer certaines personnes, mais réfléchissez 2s au sujet. Toute notre culture est une géante partouze spirituelle, et encore plus par la technologie et internet. Si on a encore plein de tabous pour le physique, on n'en a a quasiment pas/plus pour l'esprit. Ah si, certains sont encore dans la superstition que si tu lis tel livre tu deviendras comme l'auteur. Sachant que des milliards ont lu les aventures de Jésus Christ on attends encore qu'ils deviennent des Jésus. Sachant que des millions de personnes ont lu Mein Kempf d'Hitler, on attends encore que ces gens se laissent subitement pousser une moustache brosse-à-dent et deviennent de gros fachos antisémites.

> Séduction spontanée et dominantes perso

Dans nos lectures, vidéos, discussions on a des dominantes, on n'est pas obligé de tout accepter, bien que ce soit toujours presque possible. Ainsi, je vais lire des choses qui m'intéressent, qui me séduisent et m'augmentent. C'est naturel. Alors il en est de même pour la sexualité et l'amour. Moi je préfère lire des essais que des romans, c'est une préférence spontanée et je ne fais de mal à personne en continuant sur cette voie. Alors transposez cela dans les sphères de l'amour et de la sexualité et voyez qu'il n'y a pas de crainte à avoir, tout le contraire, embrasser la nouveauté, rester sur les schémas originels, bref, il n'y a aucune différence formelle et morale entre ces choix, mais de plus en plus de diversité assumée, réelle, spirituelle, sexuelle, intellectuelle, émotionnelle, et +.


Ici, donc, on a une dissociation de l'acte reproductif par rapport au plaisir. Et une dissociation du sexe par rapport au plaisir. Ces dissociations sont partielles et pas totales ni définitives. Elles offrent juste une plus grande plasticité, une plus grande diversité. Enfin, le fait que nous avons une espérance de vie toujours plus grande engendre une fluctuation plus grande. Plus de flottement amoureux et sexuel. On a en tête des déterminismes sexuels, genre tu as une dominante homosexuelle et tu le seras à jamais, par conséquent. Sans nier que cela soit tout à fait possible, les fluctuations seront vraisemblablement de plus en plus présentes dans nos relations et coups de cœur. Ce qui est cool en principe mais peut poser en même temps de sacrés troubles sociétaux et mentaux.

Avertissement / nuance importante

Je me dois d'insister sur le fait que nous avons des conditions d'existence desquelles il nous est difficile de nous extraire. Je ne parlerais pas de déterminisme car le terme est souvent compris sous une forme radicale. Mais il convient de reconnaitre que nous restons des êtres biologiques avec tout ce que cela comprend de contrainte, de rigidité corporelle et mentale et sociale. Parfois on peut se perdre dans des théories psychologistes ou sociologistes fumeuses, nous éloignant de la simplicité du réel direct pour nous engouffrer dans des grilles mentales et comportementales abstraites et perverses. Invocation du rasoir d'Ockham : privilégier le plus simple. Le couple hétérosexuel n'est pas quelque chose d'oppressif, ou de "dépassé". Ça reste la normalité (c'est pas un gros mot) la plus élémentaire, biologiquement déjà. Et donc, cette biologie est façonnée sur des temps très longs, ce qui indique sa robustesse. Il est aussi mentalement et plus facile pour toute société de se référer à l'hétérosexualité, car c'est la seule option pour la reproduction déjà, mais donc aussi pour tout ce qui en dépend plus ou moins directement, c'est à dire à peu près tout. Promouvoir l'homosexualité, ou la transexualité n'est pas de la tolérance. Ce sont peut-être de belles voies existentielles pour les personnes concernées mais aussi un parcours par essence difficile et probablement très perturbant. Ce n'est pas à promouvoir.

Andreja Pejic

évolution non-linéaire des MŒURS

Tout au long de cet article, je vous donne peut être l'impression de dire que l'homosexualité ou l'amour virtuel est un progrès en soi. Ne vous y méprenez pas ! Le progrès est dans la tolérance globale et la possibilité d'explorer diverses définitions, d'être plastique, mais pas du tout dans l'anéantissement des formes "ancestrales". A vrai dire, il faudrait que ceux qui explorent ces voies soient tolérants envers ceux qui sont sur des voies plus "traditionnelles/biologiques". Il faudrait même s'attendre à ce que l'hétérosexualité deviennent une revendication de plus en plus forte pour certaines personnes. Ce n'est pas forcément une agression envers la transsexualité par exemple que d'affirmer la fierté d'être hétérosexuel. Je sais que les hétéros revendiqués sont en situation de "force sociale" car majoritaire en nombre tout simplement. Non, ce n'est pas parce qu'autant de pourcentage de la population est homosexuelle que toute la société va devenir homosexuelle. Ne vous sentez pas menacez de part et d'autres, il faut juste qu'on accepte tous publiquement l'existence de formes divergentes de celles qu'on explore nous-mêmes et celles avec lesquelles nous sommes plus à l'aise. Rappelons donc que ces nouvelles formes d'amour et de sexualité ne sont pas un progrès en soi. Ce n'est pas une atteinte aux valeurs de l'hétérosexualité, ni une évolution ou conversion vers le tout homosexuel ou transsexuel (sauf si on en fait la promotion). Alors oui, soyez fiers d'être hétérosexuel, soyez fiers d'être homosexuel, soyez fiers d'être transsexuel, etc. Mais ne brimer pas les autres de ne pas être sur la même voie que vous.

en Rappel :

• Toujours plus de diversité sexuelle et amoureuse
• Reconfiguration du modèle ancestral
• Non-exclusivité = moins d'exclusions
• Dissociations multiples entre sexe et amour
• Transsexualité, transgenre, homosexualité, etc (LGBTQQI)
• Asexualité
• Hyper-sensorialité multisupport
• Réalité Virtuelle ++
• Sexe et amour envers robots et programmes
  
• Hétérosexualité revendiquée et réhaussée
  
• Liberté individuelle décuplée
  

Nota béné : que ce soit bien clair

Cet article ne vous incite pas à devenir homosexuel, à changer de sexe, à passer votre journée à regarder du porno, à quitter votre couple, à dénigrer les repères sociaux traditionnels, à taper ou insulter des gens, etc. Je décris ces tendances non pas pour vous expliquer la vie, mais simplement pour enjoindre le plus grand nombre parmi vous mes lecteurs et donc vos proches à de la compréhension. Ensuite, tout ceci reste des mots, chacun vit sa vie, ses amours et ses sexualités comme il veut. Enfin, si jamais je vous ai blessé, de quelque façon que ce soit par cet article, je vous prie de m'en excusez, ce n'est en aucun cas intentionnel, seule une maladresse éventuelle. Auquel cas, corrigez mes dires, commentez, contactez-moi pour rectifier ce tort.

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