Revenu de base - ABC

Une transition, non un but.

Accepter une société où le travail contractuel sous statut administratif n'est pas obligatoire pour tous, tout le temps, qu'il ne soit pas le fondement social et productif de notre modèle de société. ​

nécessités indexées en monnaie ?

Je n'ai rien lu de spécifique sur le sujet. Par contre, j'ai quelques notions en économie. Un développement autodidacte ici donc. Un revenu de base? Oui, cela nous permettrait un semblant d'égalité dans l'accès à la nourriture déjà, puis, ensuite à un logis décent. Remplir ces deux  besoins fondamentaux est absolument primordial. Surtout pour un système (l'actuel) qui est censé nous apporter du progrès démocratisé, des gens qui sont dans l'incapacité de se nourrir ou de se loger sans avoir à se contorsionner entre diverses institutions, statuts administratifs, jobs et rdv à la con. Une société qui faillie à cela doit abandonner sur le champ le système qu'elle a mis en place. Une chose importante à comprendre : l'unité monétaire n'a plus rien de connecté avec la réalité. Quand on met de la valeur sur du papier transformé, du métal non précieux, ou pire encore sur de simples pixels(!!) il ne faut pas sortir de la caboche d'Einstein pour comprendre qu'il y a entourloupe pralinée puissance 10 (...au sucre de canne du Groenland). Les contes de fées les plus fous sont plus réalistes que cette baliverne. Et pourtant ah ah c'est "normal" ici bas. "Il faut de l'argent pour vivre" mantra à se répéter à l'infini mes disciples, amen, plouf.

Profiter, profiteur, profiterole

Mais si on donne de l'argent sans contrepartie à tous, il y aura plein de glandeurs!! Les gens, ils profitent jusqu'à la moelle, tu peux pas faire ça.

...   -_-

1.  On cherche tous à "profiter", pas d'un système mais de la vie.
   
2. Le revenu perçu n'a jamais été indexé sur le mérite ou la quantité de travail ou d'utilité d'une activité.
3. Travailler plus ne fait pas augmenter la productivité, souvent l'inverse.
4. Ne pas avoir une activité contractuelle sous statut est l'essence et la base de toute société, sinon les parents ne feraient jamais d'enfants, ne s'en occuperaient jamais, on ne discuterait jamais avec des potes ou de la famille ou d'autres personnes. Aucune économie monétaire n'est possible sans travail gratuit.
   
5. Pleins de gens rêvent de pourvoir se consacrer à des choses qui les épanouissent plus et apportent plus à la société que des boulots inutiles et débiles.  

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L'économie collaborative ?

   Le revenu de base permettrait de donner tout son souffle à ce qu'on appelle l'économie collaborative. Car c'est cela l'essence. Ce n'est pas de continuer les pratiques égoïstes de consommateurs veaux. Un revenu de base est la seule chose sensée qu'on nous a présenté depuis longtemps. En fait, ça aurait dû être fait il y a déjà plus d'un siècle d'un point de vu conjoncturel. Si fin 1800, début 1900 on avait été raccord avec notre économie, et avait accepté la non nécessité de travailler pour tous, nous n'aurions eu probablement aucune guerre. Car c'est à cette époque que la finance a pris un bel envol, qu'aussi nous avons commencé à développer beaucoup de culture et d'épanouissement, par la sortie massive des champs, des nécessités agricoles grâce à la technique. Déséquilibre. Aujourd'hui, c'est un peu la même situation. Il nous faut accepter la situation de face, et nous organiser plutôt que lâchement vouloir perpétuer un système qui ne produit plus que de la pollution et des inégalités croissantes.

Car le système monétaire, le système dit capitaliste, agissent par motivation forcée sur les populations. Si cela nous conduit à vraiment sortir des nécessités vitales et de produire une culture évoluée, pas de souci, continuons. Mais ce n'est pas tout à fait le cas, actuellement.

Donc, un revenu de base est absolument indispensable front à la réalité. Cependant, si cela est absolument nécessaire hoy, ce qui est à venir est un abandon progressif de tout système monétaire et donc des systèmes qui exploitent celui-ci. Au nom même du progrès il faut libérer les populations d'emplois en carton.

Avec l'automatisation grandissante des activités, pleins de gens qui pensent que la vie c'est le travail vont se retrouver seuls, vont se sentir en trop, inutiles. Alors, leur permettre de se déprogrammer du système et se réinvestir dans une passion, dans une démarche porteuse est la moindre des choses. Le revenu de base est la transition en douceur. Si pas de revenu de base, on va attendre la grosse crise qui sera retardée le plus possible par ceux qui profitent le plus de l'état actuel des choses (rigidités multiples avantageant une poignée), car rappelez-vous plus rien n'est indexé sur la réalité. 
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Dérives possibles du RDB

   Il apparaît néanmoins que ce revenu universel pourrait être l'occasion d'un pillage accéléré des ressources. Par exemple, si tout le monde se met à consommer des ressources alimentaires exotiques et d'éthique bancale comme certains cacao, ou les noix de cajou, des viandes d'animaux nourris au soja du brésil en grosse quantité, cela n'aboutirait pas à améliorer la situation, hormis soulager les privations ordinaires de beaucoup de personnes. Il y aurait probablement une grosse phase d'adaptation, où les débuts seraient catastrophiques, augmentation des achats (surtout compulsifs), des départs en vacances, des vanités, etc. Mais de l'autre des personnes pourraient vivre décemment, enfin s'engager dans des projets épanouissants. Voilà pourquoi cela peut plaire à la fois à l'ultra libéralisme et au conservateur, à la gauche et à la droite, au capitalisme et au communisme. Quelque part tout dépend encore une fois des individus, de leur "sagesse", et aussi de la façon dont ce revenu sera appliqué, les règles. On peut faire basculer le RDB en consommation frénétique (encore plus oui!), ou en partage constructif "libérateur" et apaisant. A double tranchant. Mais on ne peut pas dire que ce sera fatalement bon. Peut être qu'avec des articulations techniques intéressantes comme des monnaies locales généralisées et de la blockchain on peut faire la différence ici.
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Quels types d'organisations ?

   Il y a un biais certains dans ce que des gens plus éduqués tendent à ne voir que les aspects positifs car ils prennent la situation hypothétique d'un RDB selon leur cas, ou le cas de quelques proches. Par exemple, si une personne suivant des convictions découlant d'informations et de réflexions voulait acheter des produits alimentaires de label Bio (AB), mais ne peut y consacrer que peu ou pas de son budget, le fait de disposer d'un RDB lui permettra d'augmenter ses chances de suivre ses convictions. A l'inverse, on sait que certains individus tendent à dépenser dans des jeux d'argent, ou des accessoires de démonstration, bref, des secteurs qui ne promeuvent pas une "amélioration" (toujours selon un principe d'amélioration par la connaissance, au sens large) de la condition.

Échelle d'application

   Un RDB a de grande chance de favoriser le petit entrepreneuriat, de permettre de poursuivre des connaissances, des savoirs, des techniques à toute vitesse. Un RDB permettrait d’accélérer tous les échanges, en éliminant assez de détours institutionnels et donc aussi sociaux pour une plus grande et directe expression de chaque individu. Cependant, ce système doit voir l'apparition de groupes d'autonomie, tout en pouvant assurer les grands chantiers par des groupes internationaux. Il s'agirait de se rapprocher des orga du type coopérative. Car un RDB à l'échelle nationale se paierait en liberté, en intimité, et serait difficile à mettre en place. Tandis qu'à petite échelle, comme un village, un quartier, un groupe, une petite ville, cela semble déjà plus facile, car on a les individus en face de nous, à proximité et on ne se perd pas dans des labyrinthes administratifs à distance.

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