But initial versus utilisation actuelle Micro article pour clarifier ma position sur le fameux QI ou Quotient Intellectuel. Il s'agit d'un test qui visait avant tout à déterminer d'éventuels problèmes cognitifs majeurs. Le but était d'identifier donc des retards plus que l'idée de mesurer pleinement et directement la dite intelligence. Or, aujourd'hui on parle surtout du QI pour désigner l'intelligence directe et surtout les hauts QI. Personne ne va se vanter d'avoir un QI de 85. C'en est autrement pour un QI de 160. Sachant cela - son but initial et son utilisation actuelle - certains tranchent de manière radicale en disant que toute cette mesure n'a aucune valeur. Ce rejet brut est notamment amené avec l'idée que le QI serait raciste. Chose curieuse tout de même. Pour moi, aujourd'hui, quand on accuser quelque chose ou quelqu'un de raciste il s'agit d'une sorte d'attaque personnelle afin d'esquiver toute la question de fond. Il s'agit, autrement dit, d'un tour rhétorique et non d'un apport au débat. Potentiel Les personnes accusant le QI de n'être pas sérieux le disent en mettant sur la table une accusation distraction vraiment risible. Ironie. Ils ne s'en rendent peut-être pas compte. Ce qui ne démontre guère une brillance particulière. Je suis sceptique sur l'utilisation de la mesure du QI, car, en effet, beaucoup ont des QI importants et n'apportent rien de spécial au monde, ni à eux-mêmes. Mais ce n'est pas là la question du QI. Un potentiel peut être énorme mais ne jamais trouver de "débouchés", et ce pour quantité de raisons. Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas ce potentiel derrière. Beaucoup ont des grands fémurs mais ne deviennent pas Usain Bolt. Beaucoup entreprennent et échouent. Beaucoup tombent amoureux mais finissent seuls...ce qui ne veut pas dire que ces gens ne sont pas amoureux, et que l'amour n'existe pas. problèmes inhérents Évidemment que mesurer l'intelligence parait présomptueux, sachant notamment qu'on est à peu près incapable de définir l'intelligence. Alors, le QI mesure quelque chose, c'est indéniable. Savoir quoi exactement me semble plus intéressant que de balayer d'un revers infantile toute cette mesure. On peut aussi se pencher sur les biais possibles de cette mesure, comme le fait de pouvoir améliorer son score en apprenant, en s'entrainant, et en fonction de l'état de chacun, ou certaines populations qui seraient culturellement avantagées pour telle et telle partie du test par exemple. Pour résumer Le QI est un outil qui dépasse son rôle initial, ce qui est courant dans les sciences et plus. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'a aucune valeur. Accuser un outil de racisme prouve la faiblesse des accusateurs, pas la faiblesse de l'outil. Le QI a certainement des biais, qu'il faut trouver, creuser et arranger autant que possible, c'est la démarche scientifique même. Cela ne veut pas dire qu'il n'a aucune valeur. Il faut trouver ce que mesure exactement ce QI.
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E-motion. La motion par le virtuel...
Faisons simple. Il semble y avoir eu une brèche pour la supériorité de l'émotion sur la raison, dans nos sociétés, depuis quelques temps. Déjà, soulignons la dichotomie émotion/raison, qui, si il faut bien distinguer quelques éléments, est une séparation arbitraire pas très juste. En quoi, elle ne serait pas juste ? Elle fait penser à une alternative soit-soit, un OU strictement exclusif. On a voulu diriger par la raison pendant quelques temps, avec des succès techniques et matériels certaines. De même que le verbal a été le média par excellence de toute découverte et transmission. Mais il a comme fallu s'échapper de cette primauté de la raison et du verbal pour s'émanciper. On n'a jamais autant écrit qu'aujourd'hui, et pourtant les mots semblent n'avoir plus aucun sens. On n'a jamais fait autant de science, et pourtant la science et plus globalement la réflexion logique semble être dévoyée. Évidemment que des entreprises rationnelles sont toujours motivées par des ressorts qui sont au final d'ordre autre, dont émotionnel. L'embêtant de cette situation est ce glissement où l'on dit en substance que l'émotion prime sur tout, est supérieure, plus vraie, plus authentique, plus palpable, plus proche de la vérité. Quand une ministre de la justice dit qu'il faut réagir à l'émotion de quelques milliers de personne, c'est assez outrageant et absurde. Quand les plus hauts représentants de pays appellent à idolâtrer des étrangers, dont des criminels, c'est assez stupéfiant aussi. C'est l'émotion reine. Des gens qui ne maitrisent plus leurs émotions. Une incontinence émotionnelle. Il faut se poser des questions. Est-ce que ce qu'on appelle l'émotion est forcément supérieur à la raison ? Est-ce que la raison serait un "biais" ? Observons ce basculement. Il n'y a plus une température de 20°C, il y a un ressenti de 14°C. La musique dite aujourd'hui classique est le summum d'un point de vu technique, artistique, musical, mais on appelle aussi musique des sons très bêtes et des paroles très bêtes qui n'ont aucun intérêt, hormis pour certains, beaucoup parfois, d'ordre émotionnel. Si on ose remettre en cause cette hiérarchie émotionnelle, on va passer pour des vilains méchants, avec des noms d'oiseaux comme élitiste, condescendant, nazi, etc. Il est presque impensable de reconnaitre la supériorité d'un élément sur un autre en tant que tel, seulement l'émotionnel est accepté. On a donc 50 nances de gri en tête des ventes devant tous les véritables chefs-d’œuvres de la littérature. On célèbre des gens qui disent qu'ils sont les plus riches et les plus puissants du monde en faisant des cris sur trois notes de musique. Ce que je veux pointer du doigt donc est ce glissement médiatique et aussi de la raison reine à l'émotion totalitaire. On abouti comme pour les enfants à valoriser des créations nulles juste pour se soumettre à la "sensibilité" de chacun, pour éviter de froisser les plus fragiles. Si on peut comprendre l'attitude envers des enfants, pour ne pas trop les brusquer, pour des adultes, c'est assez pathétique. Le tout rationnel a été un peu naïf parfois, et a fait de grande erreur. Enfin, il ne s'agit pas vraiment de "tout" rationnel, mais de rationnel prioritaire, directeur. Exemple du QI, mesurer l'intelligence, sans savoir la définir au préalable. Réponse à cela, certains parlaient de QE, pour quotient émotionnel. Alors là, je ne sais pas comment s'en sortir pour définir quoi que ce soit, et encore moins mesurer. On a vu émerger des idées de "comité de sensibilité" où il s'agissait de censurer pour rendre acceptable selon des minorités, voire des très petites minorités, une œuvre originale qui pouvait les rendre fous. On regarde une série en version originale, mais on accepte en même temps de repasser l’œuvre pour la "sensibilité". Des personnes font des fixations sur des "origines" étrangères tout en souhaitant supprimer des origines. Logiquement, il y a quelque chose qui ne va pas là. Mais comme nous ne sommes plus dans la logique, tout est ok a priori. Au comité de sensibilité succède les attentes à la contextualisation. D'un coup il faudrait contextualiser, ce qui peut vouloir dire supprimer. L'avantage de ce nouveau paradigme émotionnel est que quand c'est une bonne émotion c'est bien, mais quand c'est une mauvaise émotion, c'est mal. C'est à dire que l'invasion européenne actuelle est reléguée à un vague ressenti, de même que le rejet d'une religion surtout depuis des attentats slamiques est aussi une simple émotion, mais mauvaise. Le changement dans la musique est assez symbolique. Justement parce que la musique, via surtout la technologie, a permis d'exploiter un nouveau média d'expression, facilement accessible, c'est à dire on compte sur la décharge rapide, plutôt que la construction. D'ailleurs, le vocabulaire sociologisé actuel parle souvent de déconstruction. Curieusement l'inverse de la contextualisation. Le contexte est la continuité, la filiation. La déconstruction est la rupture, la disruption, le ici tout maintenant, sans passé et sans futur car ce serait oppressif selon cette narration. L'écrit est le média dominant des connaissance, notamment grâce à la mémoire externe, cad l'écrit. La musique n'avait pas cela, c'était simplement la transmission de personne en personne. Mais depuis l'enregistrement et le stockage externe, la musique peut devenir un média d'expression. La vidéo suit le même chemin avec le fameux tic toc actuel. J'espère avoir réussi à peu près à transmettre, à travers cet article, l'idée de basculement dans l'émotionnel, accompagné ou provoqué par un changement médiatique et donc technologique. Qu'on puisse petit à petit, personne par personne, revenir à un peu de contenance, redresser des perspectives, renouer avec un minimum de logique posée. Parler d'écologie, à force on est lassé rien qu'à lire le mot. Mon propos ici n'est pas de pondre une réflexion politique, idéologique ou intellectuelle, choisissez les dénominatifs. Mon but est plutôt de dégager disons des axes. Et bien sûr, d'ordre pratique. Cela est issu d'un mélange d'observation, d'expérimentation et de lecture/écoute. Couvert Un des plus grands principes est le couvert. Il faut offrir un couvert, et ce à plusieurs niveaux. Quand on regarde dans la nature, à grande échelle par exemple, on voit que le relief, la montagne, agit sur le climat local et peut créer ainsi des conditions favorables à certaines espèces. La vallée, une enclave, une barrière naturelle. Le couvert est une protection. Et on peut le retrouver à plusieurs niveaux. Par exemple, en ville, on sait que la présence d'arbre régulière abaisse significativement la température locale. L'arbre fournit un couvert, tout simplement. En été, cela devient indispensable ces dernières années. On le voit depuis longtemps dans des zones plus chaudes, en Méditerranée notamment, où l'on fait des abris extérieurs où une vigne courre dessus, ou des glycines aussi. Cela se trouve aussi en ville, dans des rues piétonnes prévoyantes qui ont planté des arbres ou lianes qui offrent un couvert à la belle saison. Ce même principe, en beaucoup plus radical, donne la serre, la petite serre jusqu'à la géante pouvant abriter des arbres. Évidemment, on a en tête cette expérience où des arbres trop protégés dans une serre bien isolée on finit par dépérir, par manque de stress justement. De quoi nous rappeler, qu'un couvert est une protection partielle, pas totale. Donc, le relief est un atout majeur. ou du moins peut l'être. Il y a le relief "naturel" ou spontané, et celui que l'on peut fabriquer. L'ancienne pratique de la haie, voire aussi d'une rangée d'arbre, permet de casser le vent, mais aussi de faire une petite barrière contre l'évaporation trop rapide. Un simple mur agit aussi comme couvert partiel, ce qu'on voit avec les jardins de particulier, mais qui était aussi utilisé pour la culture, dont de fruitiers. Tout couvert agit comme protection et donc comme rétention au moins partiel. Il s'agit de conserver une richesse en ultra local. En fonction des installations, et des gestions, cela peut augmenter l'humidité, augmenter la chaleur, baisser la chaleur, protéger contre l'humidité, etc. On remarque facilement que spontanément la "nature" crée des anfractuosités, à grande mais aussi à petite échelle. Et c'est cela qui agit comme couvert parfois. Par exemple, l'herbe de prairie a tendance notamment par le stress important provoqué par les animaux qui l'arrachent, à former des touffes qui gondolent à terme le terrain qu'on avait plat au début. Il faut se rappeler que la terre n'était pas si plate avant notre intervention pour tout aplanir partout. Rappelons les pratiques, en plus des haies et des futaies, des ravins et des talus. Ils 'agit encore de créer des couverts, par le relief, de manière artificielle. Autant d'astuces qui cré aussi ce qu'on appelle des écotones, c'est à dire des zones de changement ou d'échange entre des milieux différents, et qui en générale favorise ce qu'on appelle à la louche la biodiversité. Enfin, le dernier couvert concerne le sol même. Les herbes offrent un couvert, qui limite voire inverse le lessivage des sols, mais il y a aussi les paillis. De façon spontanée en forêt il y a une litière composée des feuilles. De manière artificielle, on peut aussi utiliser de la paille, et généralement du paillis (paillette de lin, écorce de bois, plaquettes de bois, sciure, etc.). Rétention humidité, et stabilisation de la température du sol, et donc des "nutriments" et des qualités structurelles et chimiques. Pour revenir sur le couvert de type vertical, on a tous déjà constaté qu'un piquet tend à accumuler plus d'humidité et de plantes, voire d'insectes et d'oiseaux que là où il n'y en a pas. Palissades, murs, clôtures. Ce principe générale de couvert cherche à limiter les trop grosses variations, les trop gros flux. C'est par exemple valable aussi en mer, ou dans des milieux aquatiques plus généralement. Un exemple spécifique est la mangrove, des zones boisées aquatiques qui absorbent les ondes des vagues pour le rivage, du moins en partie. Le couvert fait office de tampon partiel. Des grandes zones d'algues peuvent aussi limiter l'érosion par les vagues. Il existe aussi des astuces artificielles pour cela. Structure Maintenant, un autre principe important est la densité, ou structure. On a tous déjà vu des sols tassés. Cela pousse vers les extrêmes. Sécheresse et inondation. Un sol qui n'a plus de structure, qui est écrasé ne permettra pas de plantes de faire des racines, et encore moins des racines solides et profondes. Quand il pleut l'eau stagne en surface. Quand il fait sécheresse, elle se transforme en béton et en poussière. En gros, le sol devient stérile, ou presque. Mais ce principe peut aussi se retrouver dans une forêt devenue trop dense par exemple, où l'accès est impossible et qui favorise les incendies au final. On a longtemps pratiqué le labour systématique, et ça se pratique encore beaucoup. Bien que le piétinement des bovins pour la charrue n'ait pas la même action que le roulement des tracteurs. Mais ce labour, si il est clair que cela ameubli la terre, et que par là on peut mélanger avec des apports divers, dont du fumier, conduit aussi au lessivage des sols à terme. Aujourd'hui, cette pratique tend à s'estomper. On a aussi, à petite échelle, des astuces pour ameublir la terre sans la retourner totalement, on parle de grelinette ou "bio-fourches". Dans l'entretient de la pelouse, dans les stades, mais aussi chez les particuliers et sur les parcours de golfe, on voit pas mal d'astuces pour éviter que le sol se compacte. la scarification qui est ponctuelle, l'aération par clous, l'association d'herbe biologique à de l'herbe synthétique notamment pour aider les racines à un meilleur ancrage et mieux résister aux chocs. couleurs Parlons de couleurs. Il y a La lumière comprend tout le spectre lumineux, mais les plantes semblent n'en absorber qu'une partie en majorité. Ainsi, à lire notamment ceux qui font pousser à l'intérieur des plantes, dont les fameuses plantes de canna, l'utilisation de lumière bleu et rouge notamment, en des proportions maitrisées, peut aider la pousse et le développement des végétaux que l'on cultive. Ils utilisent aussi parfois des surfaces réfléchissantes, allant du simple miroir domestique aux matériaux de l'aérospatial. Vous pouvez facilement faire des recherches sur ces deux points lumineux et trouver des éléments pertinents rapidement. Évidemment, si on le relie au premier point de cet article, c'est-à-dire le couvert, on se rend compte que le couvert peut aussi limiter la lumière. Une rangée d'arbre fournit une protection partielle contre le vent, mais aussi pas mal d'ombre. D'où le recours plus souvent aux haies, et le recours aussi parfois à... aucune haie, pour disposer du maximum d'ensoleillement. On peut donc imaginer des installations, même extérieures jouant sur ces propriétés. Des surfaces réfléchissantes, des surfaces peintes en bleu et rouge, etc. Biomasse Cette partie rejoint un peu l'idée que j'avais développé dans un article précédent : la célérité. Il existe des plantes qui poussent vite et produisent beaucoup. Certaines sont encore fort utilisées dans l'élevage, avec la luzerne, ou différents types de trèfles, par exemple. On utilise aussi le miscanthus, sorte de grand roseau de Chine qui produit beaucoup de biomasse. Le lierre peut produire aussi beaucoup de biomasse, mais il est toxique pour l'élevage et on ne sait pas l'utiliser autrement qu'en ornement. On peut trouver d'autres espèces, dont des espèces d'arbres, qui produisent beaucoup de biomasse. Cette biomasse a, vivante, un intérêt certain, mais aussi cueillie. Alimentaire parfois, mais aussi industriel. Dans la culture, on peut utiliser cette biomasse pour nourrir des animaux, faire un paillis contre l'évaporation et les adventices, protéger les sols, la vie du sol, nourrir le sol. Voilà les quatre grands principes que j'ai dégagé ici. Bien sûr, on pourrait parler du pH, très important par ailleurs, faut-il le préciser. Mais je souhaitais ici rester très basique, pour qu'on puisse appliquer assez facilement des idées dérivées de ces principes. Par exemple, habitant la côte, je vois l'érosion arriver très vite - si je la vois c'est que c'est très rapide - et ça m'inquiète vachement. Il est évident que le problème se situe en amont dans les fleuves, et l'utilisation pour le béton notamment. Il existe probablement des moyens de freiner efficacement ce phénomène. On a développé des astuces de couvert aérien via des ganivelles, des plantations d'oyats, des sapins de Noël entassés, pour la rétention du sable. On a aussi tenté des couloirs de troncs d'arbres entre la mer et le bord de mer sableux, des brises-lames qui comme leur nom l'indique devaient briser les vagues. Mais je songeais aux cultures d'huitres et de moules, d'algue aussi parfois. Autant d'éléments sous-marins qui cassent une partie des vagues de fond. Surtout quand ce n'est pas juste une rangée parallèle à la côte mais plusieurs dizaines de rangées. Avec des gabions remplis de pierres sur des troncs d'arbres enfoncés dans le sable, par exemple. Bien évidemment, toute installation, dont extérieure, peut être l'objet de vol et dégradations. Tiens, pendant que j'y pense, des toiles paravent rouge pour certaines cultures, par exemple. Bref, avec ces quatre principes, il y a beaucoup de combinaisons ou d'expériences possibles à réaliser. Toile et gabions (des types de couvert vertical) Gazon semi-synthétique (mélange donc de matériel et de culture) Rizière en étages
Traits, biais, péché Dans les "qui suis-je", je demande la socio. On classe cette dernière dans les "sciences" "sociales" et/ou "humaines". Étonnant quand on sait que cette dernière ne voit que des traits communs à des "groupes". Oui, je mets beaucoup de guillemets d'entrée de jeu. C'est qu'il est difficile d'appréhender cette science-fiction dans le contexte actuel où elle est prise pour sérieuse et semble écrasante dans les médias et même les mentalités. La socio est un trait de groupe. Retournons l'arme contre elle-même et contre ceux qui l'emploient. Sinon, qu'y a-t-il d'humain à nier l'individu en ces proportions ? Nous n'avons plus affaire à des individus mais à des traits qui flottent et prennent corps dans des individus. La notion de péché est plus pertinente que cette décoction chamanique conceptuelle. Passons. Ce qui est assez formidable est aussi la notion de "science", peut-être que par souci de légitimité, acquérir l'apparat de science constitue un moyen assez sûr. Pour cela, il faut se saisir de l'épistémologie et surtout de chiffres. La statistique. Une annexion pour défense rhétorique. Si je connais l'épistémologie, ou ai des notions assez solides, alors ce que je fais est sérieux. Si j'utilise des chiffres, avec des calculs statistiques, alors c'est un fait de type incontestable. Qu'il y ait des traits qui soient partagés entre des individus, même des individus qui ne se connaissent pas du tout, me parait évident. Et peut-être que nous n'en parlons pas assez en ces termes. Mais rien de nouveau, aucune innovation, ou pour utiliser un autre champs lexical, aucun apport de cette croyance en la sociologie. Oui, la sociologie est une idéologie. L'idéologie qui dénonce les idéologies. Pratique pour créer un angle mort sur soi-même. êtes-vous "déconstruits" ? Vous n'êtes donc plus un humain à part entière mais vous n'êtes qu'un élément d'un groupe ayant un trait commun. Et souvent ça fonctionne par analogie bêta pour aboutir à une causalité pétée. Les cadres (vous êtes un cadre et seulement ça) font caca plus souvent que le reste de la population, ce qui est donc caractéristique du caca-isme. Qu'importe où on commence avec la socio, on va aboutir sur la dénonciation du x-isme. Encore un gros gros point très louche sur le sérieux de cette entreprise. Partir d'une conclusion, d'une conclusion systématique en plus pour produire des chiffres qu'on insère dans une narration qui va en ce sens. Attention, ça ne veut pas dire qu'on ne partage aucun "trait", et qu'il n'y aurait pas de "biais" dans la société. Ce n'est pas l'idée du tout ici dans mon article. Bien au contraire. L'intriguant de cette histoire réside en le n'importe quoi que représente la "discipline" en question. Comme si il fallait avaler toutes les couleuvres de celle-ci pour pouvoir voir les "inégalités", ou divers problèmes potentiels que l'on retrouve dans la société. Je suis donc le véhicule de "traits". Tout comme, selon la psychologie, je serais un paquet de pathologies. D'ailleurs, oui, la socio se présente comme des guérisseurs. Diagnostic sollicité ? Non. Vous êtes malades, faites-vous à l'idée. Vous atteindrez peut-être le saint Graal qu'est de devenir un "déconstruit". Répétez après moi : c'est culturel Oui, ce n'est même pas une exagération de ma part, des personnes se désignent elles-mêmes comme étant "déconstruites". Forcément avec l'aura de vertu suprême, de nous sachons. Une constante que l'on retrouve dans cette "discipline", la condescendance d'être plus éveillé, d'être comme en avance sur le reste de la population parce qu'on fait partie du groupe socio. Ironie. Mais ironie réelle. L'autre jour, j'écoutais un podcast du groupe (qu'on dira groupe S). Pendant environ une heure, tous les intervenants répétaient "c'est culturel". Je veux dire, oui, répéter une chose peut nous aider à l'intégrer. Mais ça n'est pas magique. Ce n'est pas en disant "nous sommes des oiseaux comme les autres" que ça sera vraiment le cas. On pourra le croire éventuellement au bout d'un moment, si on réussit à faire diffuser/véhiculer ce trait dans la population, surtout sous forme d'impensée culturel (on est presque au niveau du chien de Palvof là). Une pseudo "science" qui veut se prouver science en montrant qu'elle peut changer la société en matraquant ses principes. Niveau supercherie... Substrat, mon beau substrat Donc, êtes-vous "déconstruit" ? Un fondement de l'idéologie du groupe S est que tout serait culturel certes, mais que donc tout serait une "construction", ou "construction sociale" pour insister sur le méme socio. Le formidable de cette présentation des choses est de nier toute idée de nature, et toute idée de complexité ou de réalités multi-niveaux. On retombe dans le stérile débat nature versus culture, où le groupe S d'ailleurs a tranché en faveur de la culture. Chose assez cocasse, cette idée de tout est culture et tout est une construction impliquerait que la société soit liquide comme on dit, une plasticité extrême qui nierait encore plus les différences d'individus et de groupe même. Sachant qu'un groupe selon les S est une entité réel, même le groupe très concret du "je passe ma main dans les cheveux 12 fois plus que la moyenne" par exemple. Tellement d'éléments de base, vraiment de base, clochent dans cette entreprise que je ne sais plus par où commencer. C'est sensé être une science, mais ils font des diagnostics non sollicités et des prédictions, et retombent toujours sur les mêmes conclusions qui dénoncent un biais. Tout est sensé être une construction, sauf la socio évidemment, et donc ce qui implique une société malléable, liquide, tout en utilisant des statistiques sur des traits fixes et des conclusions pré-établies fixes elles-aussi. Tellement d'incohérences tellement flagrantes. On trouve aussi toujours une narration de type marxiste sous-jacente, très binaire, les racistes et les pas racistes, par exemple. Les S prennent toujours la défense des pas x-istes. Une vertu, ou apparat de vertu qui permet de fédérer et de diffuser le trait S dans la population. ingénierie sociale La construction sociale, parce que tout est construction est forcément mauvaise, et il faut donc en changer. On peut retrancher les choses, ces soit-disant constructions ne sont pas venus par hasards, et il me paraît difficile de n'avoir aucune "construction". Alors je peux comprendre que la S puisse être une arme pour certains, cela est indéniable. Certains démunis peuvent en tirer quelques avantages, mais comme toujours ou presque, ceux qui en profitent le plus ce sont bien ceux qui peuvent mieux l'utiliser. Ainsi, le pouvoir s'en arme aisément. Vous savez, répéter à un individu qu'il est malade, psychologiquement disons, il va finir par douter, et ce doute est une magnifique aubaine. Pareil pour des échelles extra-individuelles (qui ne sont pas forcément des groupes). Et si on cherche, on peut toujours trouver de quoi nourrir ce doute, et faire basculer dans la narration voulue la cible. Nous avons affaire à de l'ingénierie sociale, et encore, ingénierie est flatteur. L'idée derrière cette expression d'ingénierie sociale est plus de faire voir que l'on peut manipuler à la massue des populations entières, ce qui n'est aucunement la primauté de S, évidemment, mais ce S rigidifie, construit une arme voulue durable. Un beau produit au service de qui voudra/pourra s'en servir à grande échelle. bande d'X-istes ! Le principe initial de S est louable, et très intéressant. Observer et étudier l'extra-individuel. Oui, il y a des idées, sentiments et actes qui ne sont pas contingents à chaque individu. Rien de nouveau là dedans. Oui, faire de l'introspection volontaire peut s'avérer salvateur parfois, questionner pourquoi et comment on fait ce que nous faisons. Encore une fois, rien de nouveau ici. En attendant, on est réduit à des accusations de racisme et autres x-ismes sur chaque chose. La censure atteint des sommets, surtout l'auto-censure. On préfère même cacher la vérité parfois pour ne pas s'attirer les foudres des S. On déconstruit la famille, on déconstruit tout ce qui est possible. Diviser pour mieux régner. Classique. Assurer la pérennité d'une population en zappant tous ses fondements. Un terrorisme bien sournois. D'ailleurs, le terrorisme est une stratégie certainement issue ou plutôt perfectionnée par les outils S. Chacun devient un tyran. On peut même souhaiter une "mort sociale" à autrui, comme on a déjà pu lire et entendre ici et là. Le bilan n'est pas positif du tout. Comment vendre la S ? Parce qu'il faut bien de la monnaie. Il y a d'autres moyens de diffusion. Ils sont à l’œuvre, et c'est un monstre.
Le mot [contingence] n'est pas fort usité de nos jours, et rien qu'à la vu du titre certains pourraient tourner les talons. Que veux-je dire dans cet article ? Je souhaite surtout souligner qu'il semble exister comme une croyance en la contingence. Cela regroupe plusieurs sens, mais le premier est surtout la contingence matérielle, c'est à dire croire excessivement en les "séparations" qu'offrent ce que nous appelons la matière. Certains parlent de matérialisme méthodologique comme fondement de la science. En insistant sur le fait que ce ne soit qu'une méthode et aucunement une explication. Il faut certes ne pas confondre totalement discours et réel, ou le discours et l'objet du discours. Le matérialisme méthodologique peut se distinguer par plusieurs points. Mais, grosso modo celui par lequel tout part est bien sûr l'idée que la matière suffit. La matière se suffit a elle-même ou "la nature" se suffit à elle-même. On table donc sur une tautologie A=A qui donne A comme suffisant et auto-porteur, auto-explicatif. Pour une autre analogie, ce serait que A soit l'ensemble le plus grand, et que donc tout ce qui est compris dans l'ensemble A soit explicable par A, découle de A. Soit. Et encore, il y aurait déjà de quoi méditer. Mais le MM (matérialisme méthodologique) postule donc que l'on sait tout de la matière, ou du moins que l'on cerne parfaitement ses limites et ses acceptations. Ce qui par définition est faux, mais qui peut tenir en tant que postulat pour une construction spéculative dynamique.
Nous y voilà donc. Le MM semble historiquement s'être développé en contradiction d'explications dites politiques ou théologiques et autres. Mais a son tour il s'agit de parler de totalité, voire d'exhaustivité explicative du monde : tout est X (ici, matière), expliquons, étudions la matière. Comme si cela était radicalement différent d'une théologie. Peut-être que ça a pu l'être à d'autres époques, et peut-être que ça l'est encore dans la tête de certains aujourd'hui, je vise les religieux notamment, ainsi que les scientistes. Mais ça ne l'est pas/plus aujourd'hui. Comment peut-on dire "tout est matière" sans savoir de manière absolue ce qu'est la matière ? On peut le supposer, le présupposer. La matière est antérieure à la vie, la vie ne serait qu'un état particulier de la matière, et en plus tardif. En cherchant à renverser les perspectives, on nous disait que nos sens nous trompaient, qu'il fallait des outils et des méthodes pour aller au delà de ces "biais". Tout en présupposant que les outils soient forcément "fidèles", ou meilleurs que nos sens. Ainsi on ne va plus au delà, on ne fait que déplacer les éléments que nous considérions à un point donné comme problématiques. Utilisant la logique, on a dit que les sens humains étaient faux, et que le vrai était dans les faits/données/mesures des outils. On pourrait me rétorquer ici qu'il ne s'agit que d'une méthode et pas d'une explication. Ce qui est ironiquement une explication méthodique pour éliminer toute discussion sur ce point. Qu'une chose puisse n'être qu'une méthode, dans le sens d'être totalement isolée et sans conséquence sur tous les autres domaines peut s'avérer comme une sorte de négation de l'idée de causalité. Logiquement, ça ne tient pas, quand bien même on nous rebat les oreilles de la superbe cohérence logique de toute cette entreprise. Attention, je ne suis pas en train de faire un procès à moi tout seul au MM. Il est évidemment très intéressant et vital à certains égards. Je ne fais ici que de pointer quelques incohérences. Je reformule. Une chose, ici une méthode, peut-elle être absolument séparée de tout le reste ? En laboratoire, on peut créer des conditions d'isolation partielle, d'ordre matériel, de certains éléments, comme des micro-organismes par exemple. Mais peut-on décemment penser qu'une dite "méthode" puisse être isolée du reste ? A l'heure où j'écris cet article on parlerait de quarantaine (qui par définition est temporaire et partielle). On peut évoquer aussi le principe des prisons. Et voilà, on revient donc au principe de contingence. Peut-on rendre contingente une méthode ? En lisant des plaidoyers pour le matérialisme méthodologique, sur lequel se base ce qu'on appelle accessoirement la science, il y aurait par exemple une coupure nette entre ce qui est identifié comme "philosophie" (qui dans ce contexte signifie quelque chose de verbeux, de non rigoureux et même un biais) et ce qui est devenu une entité autonome et totalement distincte qu'est la MM. Cela tient d'une croyance, une croyance en la contingence. Est-ce que cette supposée contingence - que chaque individu pourrait se diviser et laisser au vestiaire tout ce qui serait considéré par les autorités et la charte de la MM comme déviant, contraire ou à risque - est plausible ? On pourrait alors me dire que non, pas à 100%, mais que ça n'empêche pas de diminuer au maximum, du mieux que l'on peut, ces "biais". Mais cela remet en cause la pureté prétendue du MM. Tout en disant que l'humain est un facteur limitant. Chaque présupposé, même si on le voudrait, dans l'idéal, isolé du reste, se retrouve bel et bien dans une écologie diverse, composite, mixte, hybride, etc. La différence entre le souhaitable et le réel ? Le souhaitable serait une méthode ? Cela ne colle pas des masses aux prétentions initiales. Si l'on veut être "logique" et seulement logique. Le MM se base en partie et véhicule donc la croyance en la contingence. Cette croyance ne va pas rester dans ce seul domaine, elle va dériver, varier, muter. Ainsi, via le MM on dit en sous-nappe que l'humain est une boule de biais, ce qui est peut-être vrai sous un certain angle. On dit aussi que l'on peut faire des choses en absolue isolation du reste. Qu'il n'y a pas de conséquence à ceci et cela parce qu'elles sont isolées, et surtout parce qu'on les veut isolées. Paradoxalement on nie en partie la causalité, ou au moins on la fait s'arrêter là où ça semble arranger. Si on peut comprendre les principes de rigueur derrière le MM, ses justifications et prétentions dépassent amplement le cadre. Je sais que ces justifications viennent souvent en réaction à des attaques, souvent des attaques peu brillantes mais diablement embêtantes malgré tout. En voulant se défendre on dépasse parfois le cadre. Justement on dépasse le cadre. Comme si on pouvait vraiment poser "un cadre" qui resterait en place tel quel à travers le temps et l'espace. Idée de pureté qui n'a rien de spécifique et de nouveau au MM. En tant que chrétien, j'ai maintes fois lu et entendu des critiques à l'encontre de la prière. Il est possible que certaines personnes priantes croient vraiment en une causalité directe de type prière > obtention. Je demande une grande villa pour ma famille, je prie pour l'avoir, si je l'ai c'est grâce à Dieu, si je ne l'ai pas, c'est grâce à Dieu aussi. On passe à côté, je pense de ce qu'est la prière. Certains peuvent certainement penser que ça marche comme une liste au père au Noël ou que c'est un ensemble de demandes qui comme un pari peuvent aboutir. Des façons de voir qui me sont douteuses, mais qui peuvent être prises ainsi par certains priants. Mais même en ce cas, ce n'est pas ce mécanisme qui rend la prière pertinente. On retombe ici sur l'ordre du souhaitable et du faisable. Il est clair qu'en tant que croyant comme on dit, je ne rejette aucunement la réalité de ce qu'on appelle la matière. Je n'exclus pas non plus la possibilité que ce qu'on appelle la matière et qui a priori expliquerait tout soit plus complexe qu'on ne le pense, qu'on peut fort probablement ignorer la partie caché de l'iceberg, encore et encore. La contingence a aussi cette signification de détail, ou d'un élément qui est pris comme détail ou périphérique et qui change tout ou presque dans certaines circonstances. Tout est prévisible ? Non, il y a la contingence. Une sorte de dérivée du concept d'aléatoire ou de hasard. L'aléatoire comme ensemble des interactions ou alors des interférences. Sont-ce vraiment des "interférences" ? D'autres parlent parfois de propriété émergente aussi comme concept relais d'un élément qui viendrait changer toute la perspective (ou presque). Attention, je ne dénigre aucunement ces croyances en la contingence. On donne le nom qu'on veut. Il faut savoir traduire. A=A marche dans son propre domaine, mais pas forcément partout. Je pense par exemple, et cela va me faire passer pour un woowoo peut-être sur le coup, que jouer à la guerre, même sur un "jeu" en ligne ou sur plateau, ou en scénario, ne se limite pas à au média. Il n'y a pas de simulation totalement gratuite et isolée, contingente. On dit que des jeux vidéo violents ne rendent pas violents. Oui, il y a des mécanismes qui peut-être agissent en abaissant la violence par ailleurs. Mais si on pense aux mécanismes utilisés dans la publicité, ce n'est pas ainsi que ça fonctionne. La causalité n'est pas aussi directe et franche. Il ne faut pas être naïf sur ce point, et surestimer notre "conscient" (je n'aime pas trop cette référence mais par défaut...). La croyance en la contingence peut se révéler très agréable. Puisque tout est là et seulement là et que tout s'arrête à ma mort, ma responsabilité, mon existence, etc. Bizarrement, en arguant de rationalisme ici, on coupe la causalité où ça nous arrange. Ce à quoi on va peut être invoquer le rasoir d’Ockham, l'hypothèse la plus simple, la parcimonie, tout ça. C'est un pari. Pourtant la parcimonie ne s'applique pas dans les calculs, dans l'usage des observations via divers outils et expériences, on en a jamais assez semble-t-il parfois. A méditer. Les premières victimes de l'évolution actuelle du croissantisme sont les honnêtes croyants. On parle du croissant comme d'une religion. Ce qu'on observe pourtant en première ligne est un ensemble de comportements très grégaires, très tribaux. Tu fais partie, ou non, c'est clair et net.
On dit aussi que c'est une religion (je dirais "mouvement") qui serait profonde. Or, on constate une obsession vestimentaire par exemple, mais aussi l'obéissance nette et précise d'un ensemble de règles arbitraires, voire absurdes, ainsi que des hurlements en meutes et accessoirement des attentats pour de simples dessins dans un magazine, entre autres. Plus superficiel, tu meurs. On avance aussi l'honnêteté de ce mouvement, alors que l'on constate un double discours très fréquent. Par exemple, dire je suis [telle "origine"] alors qu'on habite en France, qu'on parle le français, et qu'on bénéficie de tous les atouts de cela. On dit que ce mouvement peut apporter des choses à la France, ce n'est pourtant pas les français qui vont vers les pays de confessions croissantiste, mais l'inverse. Pas très cohérent. Certains parlent du droit des femmes par ce mouvement, tout en voulant les enfermer dans des vêtements spécifiquement pour des raisons misogynes. Les pays croissantistes ne sont pas vraiment connus pour leur misophilie. Euphémisme. Certains vantent ce mouvement comme étant viril, alors que beaucoup semblent en surpoids, jouent les victimes à la moindre remarque dès qu'ils en ont l'occasion, surtout après avoir provoqué. Au niveau de la spiritualité en soi, qui semble inexistante chez l'écrasante majorité des gens de ce mouvement aujourd'hui, perdus dans une superficialité, une parodie, pour un pays chrétien c'est une régression, car la chrétienté a été beaucoup plus loin depuis plus longtemps que tout ce mouvement, amputer la trinité par exemple est tout simplement ridicule. On parle de foi, mais tout ce qu'on entend c'est des insultes, une vague idée de conquête ou domination voire de convertir des pays européens entiers. Un peu beaucoup rétrograde pour parler de foi. Mentalité jeu vidéo de type Age of Empires mélangé à un peu de GTA. Pas très "paix et amour", ni spirituel. On a une expression en français : arrête tes salamalecs. Qui semble être assez parlante, a priori. On parle qu'il n'y aurait pas d’idolâtrie dans ce mouvement. Or, nous voyons bien l’idolâtrie vestimentaire, livresque, de leur prophète, de divers accessoires et autres. On parle que les français, enfin ceux qui ne revendiquent pas "d'origines" étrangères seraient croissanto-phobes. Après des centaines de morts directement imputables à ce mouvement, je pense que l'analyse serait plutôt à faire au sein du mouvement en question. Surtout qu'il s'agit d'une culture qui n'est pas chez elle. Les français sont incroyablement sages à ce propos. Encore une fois, l'agresseur qui joue l'agressé, mentalité de voleur de marché. Quand on n'est pas chez nous, on ne va pas dire comment les hôtes devraient faire (surtout quand le chez-nous est largement inférieur). Pareil à plus grande échelle. Soulignons quand même que des croissantistes utilisent la foi comme une excuse à leurs fantasmes divers, insultant au passage tout le mouvement et surtout les plus honnêtes. Auto-analyse plutôt que de rejeter sur autrui ses propres biais, fautes. Le surprenant est d'entendre certains autochtones, enfin on va dire des gens qui ne revendiquent pas des "origines", défendre systématiquement ce mouvement, tout en tapant sans problème sur la chrétienté. Ce sont peut-être les plus hypocrites dans cette histoire. Ils encouragent la destruction au rouleau compresseur d'une culture plutôt admirable, sous couvert de vertu évidemment. Le mot progrès peut être invoqué facilement en ces circonstances. Il faudrait selon eux combattre les "constructions" locales et ancrées, tout en encourageant des "constructions" étrangères et sans fondations. Duplicité. Double jeu. C'est très malsain. Réfléchissez deux minutes. Peut-être qu'ils ont un rêve de conquête eux-aussi. Superficiel quand tu nous tiens. La pelouse. Ce petit tapis de poils verts qui courent. On le pense éternel, et pourtant il apparait très récent. Depuis l'agriculture, chaque terrain servait avant tout au productif, au comestible. Mais l'ornemental a fait sa part belle aujourd'hui. Jusqu'à l'association totale jardin = pelouse. Même les parcs publics se doivent de mettre à disposition des grands espaces enherbés. C'est obligatoire. On n'a pas idée de faire autrement. La pelouse est probablement apparue via le pâturage, où les animaux mangaient l'herbe à ras, la rendant relativement homogène en hauteur. Au début, il s'agissait donc probablement de plusieurs types de plantes et pas seulement une espèce de graminée. Néanmoins, il fallait que ce soit ornemental et donc pas de caca, pas d'animaux. Il fallait donc le travail d'hommes, à la faucille. Puis on a inventé des mécaniques permettant d'augmenter le rendement du travail et diminuer la quantité d'humain nécessaire à l'entretien de ces espaces. Puis on a motorisé ces mécaniques, et là, encore une fois, diminution de la quantité de travail. La mécanique et ensuite la motorisation ont donc remplacé les animaux. Les animaux qui fertilisaient les sols ont été remplacés par des engrais aussi. Et aujourd'hui, on veut remplacer les pelouses vivantes par des pelouses en plastique. Parce que la pelouse demande trop de travail a priori. Et l'artificiel est plus homogène à l’œil. On est donc passé d'une imitation de pâture à une imitation de l'imitation de pâture.
A l'heure de la propagande écologique délurée, on promeut par la pelouse la monoculture. Quand on pense aussi que tous ces propriétaires de jardins utilisent des engrais pour utiliser des machines pour jeter les tontes en prenant la voiture pour racheter de l'engrais. Donc, on trouve l'idée de mettre du plastique, comme les sapins en plastique aussi à Noël. Frappés par le génie nous sommes. Infuser du plastique pendant des années. Plastique qui sera jeté et certainement pas recyclé. A l'heure de l'artificialisation grandissante des sols, saluons cet éclair. Interroger la source est impensable. Une pelouse est devenue une moquette d'intérieur. Puis la moquette d'intérieur a disparu pour devenir une moquette extérieure. Cet exemple est assez significatif, ou représentatif, de tellement de phénomènes et tendances. Mais nous pouvons souligner que nous allons vers de plus en plus d'artificiel. Sur les côtes du Pays-Bas tous les jours des bateaux ré-ensablent le rivage depuis des années. Et chez moi, tous les jours des camions déplacent des tas de sables. Des processus naturels sont remplacés par des processus mécaniques. On crée des îles artificiels, des côtes artificiels, des jardins artificiels. Le monde se mécanise, la nature se mécanise. En attendant, interdisons les pelouses synthétiques, qui deviennent une vraie mode a priori, et aussi une vraie aberration. |
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