La notion de race est utilisée dans l'élevage encore de nos jours, bien qu'elle commence à poser problème y compris chez les propriétaires canins. La race ne désigne pas une espèce mais une variété spécifique d'une espèce. Un spitz ou un dog allemand sont tous deux des chiens. Ils appartiennent bien à la même espèce, mais ont des caractéristiques très différentes. Il y a peut-être des races de chien qui ne peuvent pas se reproduire entre elles, et alors il y a ce qu'on appelle une spéciation. La notion de race n'est pas vraiment adaptée à la plupart des usages qu'on en fait. A vrai dire, elle n'a pas vraiment de réalité scientifique actuellement. Elle désigne un maintient d'une lignée afin de conserver des caractéristiques qui nous intéressent. A la base, cette conservation n'est pas "idéologique", mais essentiellement pratique. Exemple des vaches de race à lait versus races à viandes, versus mixtes, versus celles de montagne, celle du froid, celle du chaud, etc. Ce sont des "adaptations" spécifiques (à des environnements et à des usages), et principalement utilitaires. Mais par le basculement de la science pour la science, la biologie pour la biologie, on retourne dans le spectre de l'idéologie (spiritualité) multiple. Et donc chaque chose peut prendre des portées spirituelles qu'on désignera par tous les mots sauf "spirituel" (aveuglement paradigmatique typique du polythéisme). On se retrouve donc avec l'idée que l'on peut domestiquer l'homme comme on a domestiqué le chien ou la vache. Le contexte de l'époque étant la création des nations, ce sera pour améliorer la population de chaque nation. La notion de race appliquée à l'humain est dans cette perspective de conservation de certains traits puis de développements ajoutés de certains traits sur cette base. Il y a la notion de pureté totalement attachée à la notion de race. Pureté de nature, mais aussi pureté à obtenir par le progrès, car le progrès est un autre paradigme émergeant à la suite de l'émancipation de la perspective divine.
Aujourd'hui, le concept de race est revenu en force sur la table. En principe pour dénoncer un racisme mais en faisant cela mettant simplement sur la table à nouveau le concept de race, et créant donc un autre racisme, voire d'autres racismes. Le concept de race n'est pas toujours adapté, mais remplacer le mot par ethnie ou autre notion vague n'aide pas plus. L'inverse du racisme n'est pas le métissage, au contraire. Ce qui est un véritable leurre entretenu par les médias et les institutions actuellement. Le métissage forcé est toujours un racisme, peut-être même le racisme ultime. Ce qui est problématique aussi quand on évoque le concept de race est la propension à nier les différences entre populations du monde. Le schéma est le suivant : la race n'existe pas, donc il n'y a pas de différence et parler de différence est raciste. Ce qui est totalement illogique et non-scientifique, et stupide. Il y a des différences entre les humains, et non une égalité absolue, à part devant Dieu peut-être. Les différences les plus répandues ne sont pas toujours traduites dans la nature humaine par la variation de couleur de peau, bien que cette caractéristique très visible ne soit pas sans autres caractéristiques directement en dépendance, en relation avec ce phénotype. Il y a des différences autres que la couleur de peau, et qui peuvent passer en dehors du concept de "race", ou de variation d'espèce, à tort. D'ailleurs, on pourrait créer une race sur l'idée de groupe sanguin ou de digestion du lait, ou d'autres critères périphériques (mais jamais sans conséquences par ailleurs, ou, plutôt que conséquences, des co-caractéristiques).