- Reconnaître que la grande majorité de la souffrance qu'on perçoit est provoquée par nous-mêmes. Oui! Si si! C'est juste qu'engouffrés dans la punchline permanente de l'existence on oublie qu'on sème des graines à effets différés (mais réels) qui peuvent retomber sur nous et les autres. Il suffit de se poser alez, méditer dos minutos, une petite action anodine peut par enchaînement provoquer des désastres +loin. Avoir la vue d'ensemble.
- On attend qu'une personne soit dans une grande souffrance, ou une mort imminente pour arrêter de jouer les comédies du quotidien, quitter nos rôles engoncés de bourgeois enfants gâtés, et exprimer nos vrais sentiments, joindre nos vrais aspirations.
- La souffrance reste un moteur de l'action humaine principal. On ne va changer nos comportements, nous adapter qu'à partir du moment où nous ne supportons plus l'état de souffrance de soi et des autres. Alors cela justifie par miracle soudainement toutes les semences inconscientes de souffrance. Mais c'est faux, bien entendu. De plus changer de comportement sous le choc de la violence nous met dans un état d'esprit souvent inefficace, voire carrément mauvais. On ne peut pas prendre de bonne direction naturellement dans ces cas là.
- On considère la souffrance comme ce qui fait la valeur de la vie. Car sans souffrance on aurait pas de bonheur. Par habitude et manque d'imagination la souffrance incarne la mesure de la valeur de la vie. Certains ont même été jusqu'à dire que la souffrance est un signe que dieu nous parle et qu'il faut donc écouter, laisser la souffrance être.
- L'attention porté sur la souffrance se manifeste souvent après la tempête. On laisse sur une base générale la souffrance se développer progressivement en nous et les autres jusqu'au point critique où la souffrance fait corps avec nous est bien installée. A ce moment là on la considère comme une compagnie presque, ainsi on pense inconsciemment qu'il vaut mieux être malade qu'en bonne santé, au moins on est occupé par quelque chose et on est pas tout seul. Pareil quand on est malade à plusieurs c'est comme si on partager un truc fort ensemble, une lutte commune, on recrée un peu l'état de survie en étant perméable à la maladie.
Bon voilà!!!
Observation feedback
Je vous invite donc à essayer de créer des liens costauds en dehors de la souffrance, de faire attention à vos actions (et surtout les relier à leurs conséquences!), de créer des dynamiques qui vous maintiennent éveillés, attentifs, vifs. Développer sa sensibilité est indispensable. Car il ne faut pas confondre sensibilité avec sensiblerie ou voir de la souffrance partout tout le temps. Être sensible c'est être réceptif à un champs élargi d'éléments, affiner ses perceptions et donc son intelligence, son esprit, et donc notre apport positif au monde.
Créons les conditions qui feraient reculer voire disparaître la souffrance de notre vie, de notre "normalité" existentielle.
Si on n'arrive pas ne serait-ce qu'à pouvoir envisager 2s cet état des choses, c'est que c'est justement là que nous devons travailler en premier.
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