Que faut-il pour une société bonne et éternelle,
une civilisation qui dépasse la civilisation ?
Ville et répartition des richesses
Et bien, il faut reconnaître que la civilisation c'est la ville. La ville étant un village suffisamment grand pour que quasiment personne ne se connaisse. La ville, c'est la sortie de l'agriculture proche de sa maison. Donc, c'est les techniques sanitaires standardisées, les techniques agricoles de production de grande échelle, de stockage et de logistique. Pour résumer c'est la concentration. Concentration de population, concentration d'habitation, concentration de production, concentration de richesse.
Cette concentration crée une mesure et un décalage avec ceux qui ne participent pas ou n'arrivent pas au même niveau. C'est donc la course à l'accumulation, l'ostentation, la peur de l'envahisseur (ex : toutes les villes forteresses), la conquête insatiable.
Voilà l'erreur! Il ne sert à rien de créer de la richesse si elle ne se répartie pas, ou pas bien. Toute accumulation trop importante à un endroit se doit d'être répartie ou elle sera détruite à un moment, et avec elle d'autres choses précieuses, des vies, etc. Il faudra tout recommencer, mais ce recommencement n'est jamais un retour à zéro il se fait avec des sentiments, une histoire de perte, d’abattement ou de vengeance, de la démonstration. Et donc tout ce qui est produit ensuite est marqué, n'est pas libre mais obéit à un dessein du passé. Voilà pourquoi il ne faut jamais produire pour soi seul ou pour une communauté isolée du reste. Car cela nous fait entrer nous et tous dans un cycle de lutte, construction destruction sans fin. Autrement dit on justifie généralement la civilisation par le concept de progrès, mais aucun véritable progrès ne peut exister si il ne perdure pas, et si il se fait par la destruction. Donc le modèle de civilisation actuel ne fait que retarder le progrès. Il est un système d'aller et venu vain. Un retardement perpétuel, comme si nous avions peur de nous mêmes, de notre pouvoir, de notre devoir, de la raison de notre existence.
Et bien, il faut reconnaître que la civilisation c'est la ville. La ville étant un village suffisamment grand pour que quasiment personne ne se connaisse. La ville, c'est la sortie de l'agriculture proche de sa maison. Donc, c'est les techniques sanitaires standardisées, les techniques agricoles de production de grande échelle, de stockage et de logistique. Pour résumer c'est la concentration. Concentration de population, concentration d'habitation, concentration de production, concentration de richesse.
Cette concentration crée une mesure et un décalage avec ceux qui ne participent pas ou n'arrivent pas au même niveau. C'est donc la course à l'accumulation, l'ostentation, la peur de l'envahisseur (ex : toutes les villes forteresses), la conquête insatiable.
Voilà l'erreur! Il ne sert à rien de créer de la richesse si elle ne se répartie pas, ou pas bien. Toute accumulation trop importante à un endroit se doit d'être répartie ou elle sera détruite à un moment, et avec elle d'autres choses précieuses, des vies, etc. Il faudra tout recommencer, mais ce recommencement n'est jamais un retour à zéro il se fait avec des sentiments, une histoire de perte, d’abattement ou de vengeance, de la démonstration. Et donc tout ce qui est produit ensuite est marqué, n'est pas libre mais obéit à un dessein du passé. Voilà pourquoi il ne faut jamais produire pour soi seul ou pour une communauté isolée du reste. Car cela nous fait entrer nous et tous dans un cycle de lutte, construction destruction sans fin. Autrement dit on justifie généralement la civilisation par le concept de progrès, mais aucun véritable progrès ne peut exister si il ne perdure pas, et si il se fait par la destruction. Donc le modèle de civilisation actuel ne fait que retarder le progrès. Il est un système d'aller et venu vain. Un retardement perpétuel, comme si nous avions peur de nous mêmes, de notre pouvoir, de notre devoir, de la raison de notre existence.
5 grands principes
- Tout ce qui est produit doit être redistribué, réparti, libre, respecté.
- Toute accumulation à un endroit doit être envoyé, mise à profit global, mondial.
- Tous les besoins doivent être écoutés, pris en compte. Mais ne pas en faire un impératif, ni une obsession, car il faut savoir répartir son énergie à bon escient, pas comme un fou, ni comme un inconscient.
- Il ne sert à rien de vouloir créer un oasis. Il faut faire de toute la terre un oasis.
- Vivre comme si on allait vivre éternellement et assumer nous-même le monde que l'on produit par effet de chaîne ou ricochets de nos actes délibérés ou non.
Au plus on vit vieux, au plus on fait tout notre possible pour vivre vieux, voir éternellement, au plus on respecte notre vie, la vie en général, au plus on a de chance de voir arriver une véritable richesse, un véritable progrès, d'être enfin humain, et de créer les conditions d'un élan d'évolution pérenne, une dynamique spirituelle indestructible.
Si on n'agit pas en suivant ces quelques principes, cela équivaut à vouloir mourir rapidement, à faire mourir les autres rapidement, à régresser, à encourager la destruction, l'annihilation de nous, de notre espèce, d'autres espèces, etc.
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