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Ouhhhhh enfer et paradis!
Soit l'un, soit l'autre, il faut choisir nous dit-on. Mais, qu'est-ce?
En... fer. Donc l'enfer c'est simplement une description d'un outil sorti de la forge. C'est en fer, voilà tout. On fait quoi avec du fer? Des épées, et puis les forges d'antan c'était souvent mal vu, le métal est impur, il faut des températures extrêmes pour le manipuler. Donc l'enfer ça ressemble à une forge, et il faudrait craindre une forge. Mouais, je suis pas convaincu. Aujourd'hui le fer est partout, les voitures, la cuisine, les technologies,etc. Et le cuivre? On aurait pu dire l'encuivre à la place de l'enfer. Même pas peur. Donc l'enfer, c'est de l'intox, mais ça peut être de l'inox aussi. Je sais pas ce que les gens qui ont inventé le concept d'enfer avait dans la tête, mais c'est assez ridicule à y regarder de plus près. Le fer est juste un des éléments chimiques de la planète terre.
Paradis. Para...dis. Dis de dire. Para étant un préfixe de prévention, ou d'accompagnement, d'adoucissement d'une chose. Le parachute offre une chute ralentie et progressive, contrôlée. Le paratonnerre permet d'attirer la foudre en un endroit précis, voulu. Ainsi le paradis serait ce qui adoucit le dire, la diction. Para veut aussi dire autour de, ou une sorte d'extension d'une essence, d'une chose initiale, comme médical et paramédical. Là, ça parais plus cohérent avec la philosophie chrétienne dont elle provient communément. Mais dans ce cas le paradis n'est pas un au-delà inatteignable mais tout ce qui est apparu, a découlé du dire, de la diction, ou selon un mot souvent employé dans ce contexte : le verbe. Le paradis est à la fois l'essence du verbe, ce qu'il y a autour, ce qui prévient et prémuni contre le verbe, ce qui ralenti et rend plus léger, ce qui canalise et supporte, viens en complément du verbe. Autrement dit, le paradis n'est pas qu'un après, c'est aussi un avant et un maintenant, un temps vivant.