Quelles sont les interactions possibles entre comptes ?
Publiquement, il y a le RT ou retweet. C'est à dire, diffuser à tous les comptes qui sont abonnés (à votre compte) un tweet, une image, une information qu'un autre compte que vous a publié. Ce que vous retweetez apparaît sur la "timeline", ou TL, de tous les comptes abonnés, mais cela ne veut pas dire que tous regardent leur timeline tout le temps,
( et cela ne veut pas dire non plus que votre compte n'est pas mis en "mute" - chose qu'on ne peut guère savoir). Dans l'ensemble de votre flot de micro-messages apparaît donc un micro-message qui n'est pas directement diffusé par vous. Vous faites le relais, la diffusion, l'intermédiaire. Ce retweet apparaîtra toujours relié à votre compte, il sera mémorisé.
Le favoris * ou le cœur <3
Ensuite, il y a le favoris, qui avant était représenté par une icone sous forme d'étoile à cinq branches et qui maintenant est une icone sous forme de cœur symbolique (oui pas le cœur humain quoi...). Ce favoris n’apparaît pas directement sur la timeline, comme le RT. Par contre le propriétaire du compte qui a diffusé le tweet que vous avez fav' est au courant de votre signe, de votre appréciation. Aussi les fav' restent accessibles si on clique sur le compte de l'intéressé et qu'on ouvre la catégorie "favoris" à côté des "médias" et des "tweets". AInsi nous avons accès à l'ensemble des favoris du compte. Mais il faut faire la démarche. Le favoris traduit un degré de diffusion et d'appréciation moindre que le RT, en général. Cependant, nuance, pour une personne le fav' peut être un appréciation plus personnelle, ou une sorte de RT moins invasif pour tous les comptes qui nous suivent. On peut donc accorder plus de valeur au côté personnel qu'au côté public.
Il y a aussi la réponse (même sans question)
Enfin, il y a la réponse à un tweet. Imaginons vous écrivez "j'aime le chocolat" sur votre compte et alors une personne choisi de réagir à cela en écrivant "totalement encacacoté je suis", ou "et moi le fromage râpé", ou "ok". Cette réaction à un tweet est directement visible par l'intéressé, mais pas forcément par l'ensemble des comptes qui vous suivent. Pour autant cette réaction est toujours visible publiquement, mais parfois seulement en cliquant sur le compte spécifique, c'est à dire en sortant de la TL, pour s'intéresser juste à ce compte.
Quote ou la citation
Encore, il y a la citation d'un tweet qui est possible. Un compte publie un message qui vous intéresse et vous choisissez de le citer en l'intégrant dans un de vos propres tweet donc. C'est une sorte de RT sans RT. Cela marque que c'est vous qui diffusez ce message. Vous mettez en avant non le tweet en question, mais le diffuseur qui est vous même. Au fait, le RT est symbolisé par deux flèches qui tournent en carré ou rectangle. Comme le symbole de recyclage qui a trois flèches tournant en triangle, par exemple.
Comment est perçue chaque interaction ?
Le RT est très apprécié par beaucoup, car cela met en avant et leur propos mais surtout leur personne à travers le compte. On a momentanément l'impression d'avoir un impact, d'être vu, compris, ou autre.
L'utilisation de chaque interaction suis de multiples intentions, bien entendu. Le RT peut être utilisé afin de transmettre une information qui vous parait vraiment pertinente dans le partage globalisé, et pas seulement par vanité, ou baume au cœur de l'ego.
Il y a cette ambiguïté donc entre le réseau social pour se mettre en avant soi, et pour diffuser de l'information pertinente pour enrichir toutes les personnes sous le compte twitter. On peut utiliser le twitter pour avoir une interaction sociale à distance avec une personne inconnue. Certains informent de leur quotidien, d'autres profitent pour déverser un lot de critiques, d'autres pour se sentir connectés (une sorte d'interaction sociale sans les nécessités du code de la normalité en rencontre face à face par exemple), d'autres pour faire part de leur projet, etc.
L'utilisation de chaque interaction suis de multiples intentions, bien entendu. Le RT peut être utilisé afin de transmettre une information qui vous parait vraiment pertinente dans le partage globalisé, et pas seulement par vanité, ou baume au cœur de l'ego.
Il y a cette ambiguïté donc entre le réseau social pour se mettre en avant soi, et pour diffuser de l'information pertinente pour enrichir toutes les personnes sous le compte twitter. On peut utiliser le twitter pour avoir une interaction sociale à distance avec une personne inconnue. Certains informent de leur quotidien, d'autres profitent pour déverser un lot de critiques, d'autres pour se sentir connectés (une sorte d'interaction sociale sans les nécessités du code de la normalité en rencontre face à face par exemple), d'autres pour faire part de leur projet, etc.
image de soi - émotion - ambiguïté
Comme pour tous les réseaux sociaux il est question de savoir quelle image je renvoie aux autres. Beaucoup on l'impression que leur compte les représentent totalement, et donc sur-investissent émotionnellement. Guettant chaque nouvel RT, fav' et abonnement comme un signe de sa valeur. Le système star a donc toute sa place ici. Si j'ai 3000 RT je suis quelqu'un de connu, donc je suis connu pour être connu. Et la chose s'arrête là. Autrement dit, ce n'est pas une interaction mais une démonstration à sens unique. Ça n'enrichit personne sur le fond. Voilà, le réseau social n'est social que dans la mesure où il diffuse de l'information pertinente et riche. Or, pour beaucoup ces réseaux sont des compensations d'une mauvaise estime de soi, d'un manque d'ami réel et attentif, d'une journée de travail dure ou ennuyante. Bon après, ceci n'est pas tranché, c'est comme de dire qu'on boit du vin pour le goût et pas pour l'ivresse. Certains ne viennent chercher que l'ivresse, d'autres savent reconnaître que le gout sans l'ivresse est étrange.
Par contre ce qui est dérangeant est ce côté quantitatif. Le chiffre, le chiffre, comme cette obsession économique globalisée. Une mesure quantifiée ne représente pas forcément la valeur et l'impact, l'importance d'un message.
Par contre ce qui est dérangeant est ce côté quantitatif. Le chiffre, le chiffre, comme cette obsession économique globalisée. Une mesure quantifiée ne représente pas forcément la valeur et l'impact, l'importance d'un message.
